BRF, bilan d'une saison.

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Saintfiacre
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par Saintfiacre »

Carottine a écrit :Personnellement, je le "griffe" ainsi il est "un peu" incorporé, c'est-à-dire qu'il est un peu enfoui pour lui permettre de se décomposer, permettre aux champignons de se multiplier, etc... en le griffant, il n'estpas non plus complétement enfoui comme on le ferait de fumier...
Quant au moment de l'épandre, bien sûr comme le dit Appius, il faut le faire tout de suite en automne et pas au printemps. La technique BRF n'est pas une technique de paillage, mais une technique d'amendement du sol. Son effet paillage n'est pas à négliger, mais ce n'est pas le but et comme le dit Appius, certains le "paillent" pour éviter qu'il ne sèche et ne joue pas son rôle.
Bonjour,

Pour la marche à suivre en automne, j'ai saisi. Je récapitule, cueillette dès que les feuilles sont tombées ce qui élimine logiquement les persistants et les conifères feuillus, ensuite épandage immédiatement après broyage et enfin griffage en surface pour mettre un contact terre et BRF favorisant le développement des champignons.
J'ajoute, au printemps moto-binage de l'ensemble.
On va y arriver!!
J'espère que cette fois, j'ai bon comme on dit.
A vous lire.
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vin

Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par vin »

Saintfiacre a écrit :J'ajoute, au printemps moto-binage de l'ensemble.
Ben non!
Pas bon, du tout, du tout, le moto-binage de l'ensemble au printemps !
On ne moto-bine plus.
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Saintfiacre
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par Saintfiacre »

vin a écrit :
Saintfiacre a écrit :J'ajoute, au printemps moto-binage de l'ensemble.
Ben non!
Pas bon, du tout, du tout, le moto-binage de l'ensemble au printemps !
On ne moto-bine plus.
Bonjour,

Bon alors,
Projetons nous au printemps.............,
Voilà, le printemps,
A l'automne, j'ai étendu mon BRF sur ma terre sauf aux endroit où il restait des plantations, maintenant à force de lire des articles qui se contredisent les uns les autres, je ne sais plus quoi faire :pmt: .
Heureusement, il y a mon ami vin qui va me donner la marche à suivre.
Allô! salut vin! dis moi qu'estce'ke je fous avec mon putain de BRF? tout le monde me raconte des conneries, heureusement que tu es là.
Allez, déballe.
A te lire.
(théâtral non ?)
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vin

Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par vin »

:lol:
J'ai lu nul part qu'il fallait motobiner le BRF une fois posé.
Pour le côté pratique en photo de la mise en place, tu peux voir ; faut d'ailleurs que j'enrichisse le sujet.
Par contre, je rejoints l'idée que deux couches sont biens.
Une première couche mélangée à la terre sur qq cms pour l'effet BRF.
Une deuxième couche par dessus pour l'effet paillis.
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par Saintfiacre »

vin a écrit ::lol:
J'ai lu nul part qu'il fallait motobiner le BRF une fois posé.
Pour le côté pratique en photo de la mise en place, tu peux voir ; faut d'ailleurs que j'enrichisse le sujet.
Par contre, je rejoints l'idée que deux couches sont biens.
Une première couche mélangée à la terre sur qq cms pour l'effet BRF.
Une deuxième couche par dessus pour l'effet paillis.
Re
J'en ai tellement lu, des vertes et des pas mûres, que je dois alluciner.
Bon, le moto-binage à l'automne avant la première couche.
Puis la première couche, un griffage sur 5 à 10cm et enfin la deuxième sur ? cm,
là, c'est toi qui va me le dire.
On va y arriver!!
A te lire.
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par Saintfiacre »

Saintfiacre a écrit :
vin a écrit ::lol:
J'ai lu nul part qu'il fallait motobiner le BRF une fois posé.
Pour le côté pratique en photo de la mise en place, tu peux voir ; faut d'ailleurs que j'enrichisse le sujet.
Par contre, je rejoints l'idée que deux couches sont biens.
Une première couche mélangée à la terre sur qq cms pour l'effet BRF.
Une deuxième couche par dessus pour l'effet paillis.
Re
J'en ai tellement lu, des vertes et des pas mûres, que je dois halluciner.
Bon, le moto-binage à l'automne avant la première couche.
Puis la première couche, un griffage sur 5 à 10cm et enfin la deuxième sur ? cm,
là, c'est toi qui va me le dire.
On va y arriver!!
A te lire.
Re re,

Tu triches avec les déjections fécales de canassons
Après tout pourquoi pas, le BRF ou les BRF car il y en a plusieurs variétés, sont avant tout des créations personnelles (je plaisante).
Aprés tout ce qu'on a lu et écrit, la prochain bilan BRF va être riche d'expériences.
Non ?
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par Oncle Fritz »

Saintfiacre a écrit : J'en ai tellement lu, des vertes et des pas mûres, que je dois alluciner.
Peut-être parce que tu cherches une recette. Et qu'il n'y a pas de recette. Pars des expériences des uns et des autres... et fais-toi la tienne. Même si les récits d'expérimentation des uns et des autres peuvent donner un sentiment de confusion, je pense qu'il y a matière à définir une démarche personnelle qu'il serait bien difficile de dicter ou même d'avaliser: si l'on te dit "vas-y, mets 3 cm à l'automne, incorpore quelques temps après et tout va rouler" et que tu connais un bel échec parce que la nature de ton sol et ton mode de culture auraient plutôt nécessité, les premières années, de passer par un apport de BRF pré-composté + petite épaisseur de BRF en paillis, tu vas en déduire que le BRF c'est de la merde...
Je crois qu'il faut encore insister sur le fait que le BRF, ce n'est pas une "chapelle", mais une invitation à l'expérimentation: ce matériau apporte beaucoup au sol, mais il est susceptible également de modifier franchement la vision que l'on peut avoir de la terre de son jardin, et ce n'est pas un moindre intérêt.
:)
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chouette alors
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par chouette alors »

J'ai lu des préconisations contradictoires sur la meilleure période pour effectuer le broyat. En général toutes fois en période dormante :
- juste avant la reprise de végétation (les branchages contiendraient alors davantage de lignigne et d'azote) cf Jean Pain
- en fin d'été lorsque tiges et feuilles prennent une couleur brune.

Alors ... que penser? D'autant qu'il est conseillé d'étendre le broyat dès que possible?

Voici donc shématiquement ce que je crois, à l'heure où j'écris ces lignes
(nous n'avons en effet pas fini d'apprendre en ce domaine!) :

En matière de BRF, je crois qu'il ne faut pas être plus royaliste que le roi...

En effet il me semble qu' il vaut mieux avoir du BRF avec de moindres qualités, qu'un BRF inutisable quand on en a besoin, ou, que pas de BRF du tout!

- Au printemps, je serai tentée de penser que l'on obtient un broyat riche surtout si l'on attend que les bourgeons soient sortis.
N'utilise-t-on pas ces bourgeons en phytothérapie pour toutes leurs vertus? Ne concentrent-ils pas en effet tout le futur de la plante (feuilles, tiges et fleurs!) :roll: :veryhappy: ?!
L'avantage serait alors d'obtenir un broyat très riche (y compris d'une part d'azote) mais cependant inutilisable d'emblée (pour les cultures précoces (ail, oignons, salades...) ; mûr à point toutefois pour le mois de mai-juin selon les régions ?
- En fin d'été, l'on obtiendrait un broyat épendable aussitôt sur le terrain que l'on veut recouvrir pour l'hiver. Il travaillera gentiment tout l'hiver et sera utilisable pour les cultures hâtives.
- en dehors de ces périodes? Ne nous tracassons pas trop la cervelle!

Pour les essences : le broyat sera différent s'il provient :
- d'une seule essence, ou d'une variété (il sera alors plus riche) ;
- d'arbustes, ou d'arbres (à feuilles caduques, ou venant de persistants ;
- d'arbres à bois blancs (peuplier, bouleau etc...), ou d'arbres "plus nobles" à veine plus dure (chêne, chataignier, hêtre, érable etc.. ). La maturation et la décomposition sera alors plus ou moins lente, le BRF plus ou moins durable ;
- de résineux : il faudra le réserver aux petits fruits (comme certains le préconisent) autour des arbustes (je dirais s'ils aiment l'acidité) ? ou le mettre dans les allées, ou en aire de jeux pour enfants ;
- d'arbres ou arbustes connus pour leurs toxicité, (là, j'éviterai les variétés hautement toxiques car les enfants mettent tout à leur bouche:)
Quant à la toxicité du sol... je n'y croit pas!
Qui a dit qu'il ne faudrait jamais utiliser un sol où a pourri telle essence d'arbre :oh: ???
Que le sol devienne plus ou moins acide, sans doute!
Je n'ai jamais entendu dire que quelqu'un soit devenu malade parce qu'il a mangé un légume, ou un champignon (comestible :lol: ) qui a poussé a tel ou tel endroit!

Par contre, les lentilles du Puy sont réputées, parcequ'elles poussent dans un terrain aux vertus particulières! Et l'on pourrrait dire la même chose d'ail, oignon etc... :wink:

Lorsque le BRF est installé depuis un minimum de trois mois, pourquoi ne pas envisager de l'enrichir en broyat de printemps lorsqu'il n'y aura plus de risque de fin d'azote?

- Restructuration du sol : Le BRF restructure le sol. Les champignons vont s'occuper de décomposer l'ensemble, le transformant petit à petit en humus, tout comme ils savent très bien le faire en forêt. De même, ils vont permettre à toute une vie de se développer, et notemment aux carabes (qui raffolent des limaces :wink: ).
Le sol va revivre, tout un écosystème, va de nouveau se développer, permettant aux plantes de mieux résister aux agressions (ainsi des tomates et du mildiou par exemple). L'acidité du sol va même paraît-il se corriger petit à petit.

- C'est un très bon paillis : je dirais en citant la réponse de Rozanna dans "les engrais verts", :
"disons que le paillis permet de:
-réduire les arrosages en maintenant la terre humide,
-d'éviter la formation d'une croûte qui la rend imperméable à l'eau,
-offrir un abri aux insectes utiles (et aussi à ceux que l'on désire moins... mais ils font partie d'un équilibre )
-réduire les mauvaises herbes
-améliorer la structure du sol (le paillis, s'il est organique, se décompose en humus)
-favoriser la vie microbienne de la terre, laquelle digère les éléments nutritifs qui vont nourrir les plantes "
et ....

- Réchauffement de la terre : dans certaines régions (dont la mienne), une couche épaisse de BRF sur le sol, semble pouvoir nuire au printemps au réchauffement de la terre ; il faut là être vigilant, et s'adapter, trouver la meilleure stratégie à employer : bâche servant de "tunnel"?, mise à l'écart du BRF pendant un temps (en respectant les 2 couches principales : le précomposté, et celui de surface) ?
Selon qu'il s'agit d'une culture sur buttes ou non, la conduite à tenir sera différente.

- En matière d'incorporation : j'aurai tendance à penser que l'on peut faire comme l'on fait avec le fumier :
- en automne, peut importe s'il est composté ou non, il aura tout l'hiver pour le faire (sauf si l'on veut démarrer une culture par dessus dès l'hiver)
- au printemps, attention! Il faut donner au BRF le temps de se composter. Donc, s'il est précomposté, cela ira plus vite.

- le BRF suffit-il à lui-même? : non, il n'est pas une formule magique. Il faut savoir lui adjoindre des extraits (c'est ainsi que l'on dit maintenant, l'on ne parle plus de purin :veryhappy: ortie, consoude, prêle, etc), engrais, verts, pour aider enrichir la terre, et utiliser des traitements bio par exemple à base de lait ou de bicarbonate contre l'oïdium et le mildiou;
Il est bon aussi de pratiquer les cultures associées qui protègeront naturellement les plantes entre elles de divers insectes, ne pas hésiter à cultiver des fleurs au milieu des légumes, tel l'association bien connue des oeillets d'inde et des tomates, et parsemer des aromatiques au milieu des cultures, pour "brouiller" les infos aux insectes susceptibles de tenter des agressions aux cultures que nous choyons :veryhappy:

- le BRF et les ravageurs
1) Les limaces : peut-être le BRF favorisera-t-il les limaces les premiers temps, mais au bout de trois ans (shématiquement), les carabes, seront devenus si nombreux, qu'ils auront des mets de choix en se régalant des oeufs de ces dernières, comme s'ils dégustaient du caviar :veryhappy:
2) Les taupins : là, ... je crains que ces petites bêtes ne se trouvent bien à l'aise dans du terrain bien meuble avec une température quasi climatisée!
Certains conseillent de mettre du grillage en dessous, en prévention ; d'autres préfèreront laisser le jardin sous la surveillance de mistigris ; d'autres se feront une joie de les guetter de bon matin à la fraîche ; d'autres les piègeront! Bref à chacun son remède en la matière.

Conclusion : je sais que ce post est incomplet pour partager ce que j'ai compris du "comment pratiquer le BRF", et tous les bienfaits qu'il peut apporter s'il est bien pratiqué, c'est à dire en tenant compte de son sol et de son climat :( ; je me permettrai donc d'enrichir de temps à autres ce "credo" en matière de BRF :wink:

nb : une question que je me pose :
Avec le fumier, l'on peut faire des semis "sur couche" : ainsi peut-on faire des semis hâtifs, car le fumier chauffe la terre par dessous.
Serait-ce possible avec du BRF?
Dernière modification par chouette alors le sam. 22 août 2009 13:31, modifié 8 fois.
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par Saintfiacre »

chouette alors a écrit :J'ai lu des préconisations contradictoires sur la meilleure période pour effectuer le broyat. En général toutes fois en période dormante :
- juste avant la reprise de végétation (les branchages contiendraient alors davantage de lignigne et d'azote) cf Jean Pain
- en fin d'été lorsque tiges et feuilles prennent une couleur brune.

Alors ... que penser? D'autant qu'il est conseillé d'étendre le broyat dès que possible? Voici donc shématiquement ce que je crois, à l'heure où j'écris ces lignes (nous n'avons en effet pas fini d'apprendre en ce domaine!) :
En matière de BRF, je crois qu'il ne faut pas être plus royaliste que le roi...

En effet il me semble qu' il vaut mieux avoir du BRF avec de moindres qualités, qu'un BRF inutisable quand on en a besoin, ou, que pas de BRF du tout!
- Au printemps, je serai tentée de penser que l'on obtient un broyat riche surtout si l'on attend que les bourgeons soient sortis. N'utilise-t-on pas ces bourgeons en phytothérapie pour toutes leurs vertus? Ne concentrent-ils pas en effet tout le futur de la plante (feuilles, tiges et fleurs!) :roll: :veryhappy: ?! L'avantage serait alors d'obtenir un broyat très riche (y compris d'une part d'azote) mais cependant inutilisable d'emblée (pour les cultures précoces (ail, oignons, salades...) ; mûr à point toutefois pour le mois de mai-juin selon les régions ?
- En fin d'été, l'on obtiendrait un broyat épendable aussitôt sur le terrain que l'on veut recouvrir pour l'hiver. Il travaillera gentiment tout l'hiver et sera utilisable pour les cultures hâtives.
- en dehors de ces périodes? Ne nous tracassons pas trop la cervelle!

Pour les essences : le broyat sera différent s'il provient :
- d'une seule essence, ou d'une variété (il sera alors plus riche) ;
- d'arbustes, ou d'arbres (à feuilles caduques, ou venant de persistants ;
- d'arbres à bois blancs (peuplier, bouleau etc...), ou d'arbres "plus nobles" à veine plus dure (chêne, chataignier, hêtre, érable etc.. ). La maturation et la décomposition sera alors plus ou moins lente, le BRF plus ou moins durable ;
- de résineux : il faudra le réserver aux petits fruits (comme certains le préconisent) autour des arbustes (je dirais s'ils aiment l'acidité) ? ou le mettre dans les allées, ou en aire de jeux pour enfants ;
- d'arbres ou arbustes connus pour leurs toxicité, (là, j'éviterai les variétés hautement toxiques car les enfants mettent tout à leur bouche:)
Quant à la toxicité du sol... je n'y croit pas!
Qui a dit qu'il ne faudrait jamais utiliser un sol où a pourri telle essence d'arbre :oh: ???
Que le sol devienne plus ou moins acide, sans doute!
Je n'ai jamais entendu dire que quelqu'un soit devenu malade parce qu'il a mangé un légume, ou un champignon (comestible :lol: ) qui a poussé a tel ou tel endroit!

Par contre, les lentilles du Puy sont réputées, parcequ'elles poussent dans un terrain aux vertus particulières! Et l'on pourrrait dire la même chose d'ail, oignon etc... :wink:

Lorsque le BRF est installé depuis un minimum de trois mois, pourquoi ne pas envisager de l'enrichir en broyat de printemps lorsqu'il n'y aura plus de risque de fin d'azote?
Bonjour,

Tu viens de nous faire une belle synthèse du tout et n'importe quoi.
Quand je dis "n'importe quoi" je ne parle évidemment pas de ton analyse mais de tout ce que l'on a pu lire et écrire depuis le début de cette discussion.
En ce qui me concerne et fort de tout cela, je vais opérer comme je le sens en primant la logique car il y a une logique en matière de biologie malgré de possibles impondérables ou surprises.
Ce qui est important pour moi est d'avoir découvert le BRF alors que pour moi BRF signifiait Bureau Régional de Fret et de pouvoir en discuter avec des gens qui ne manquent pas d'imagination.
A vous lire.
Saintfiacre

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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par Oncle Fritz »

Je te suis, Chouette alors, quand tu écris qu'il n'y a pas de saison interdite pour la production de BRF: c'est la disponibilité de la ressource qui dicte sa loi! Ensuite, l'usage d'un BRF produit au printemps doit être utilisé avec prudence en première année de BRF.
Et que faire d'un approvisionnement massif de BRF à un moment inadéquat par rapport aux cultures en place ou au risque de faim d'azote? On peut toujours le pré-composter ou alors, pour ceux qui élèvent de la volaille (complément logique d'un potager), utiliser le BRF comme litière et le mettre à composter avec les fientes. On peut également le mettre en forte épaisseur, sans incorporation, en paillis autour des arbres fruitiers.
:)
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par chouette alors »

:wink:

J'ai ajouté trois paragraphes à mon credo :
" BRF et Incorporation"
" BRF et Ravageurs"
" Le BRF se suffit-il à lui-même"

J'ai également modifié ma conclusion ;
Et n'ai pas de réponse quand à la possibilité d'utiliser le BRF comme le fumier pour faire des semis "sous-couche" :wink:
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par appius »

à propos du motobinage ou autre travail de la terre:

la technique du BRF est conçue justement pour remplacer le travail de la terre !
Vers de terre et autres bestioles se multiplient et se chargent de fissurer le sol et d'agréger comme il faut l'argile, l'humus et les limons d'une façon structurée qu'aucun outil ne peut imiter.
Des champignons invisibles tissent un réseaux de filaments souterrains(des hyphes) qui parcourent le sol en tout sens et relient les racines des plantes pour échanger avec elles des nutriments et leur apporter de l'eau (mycorhizes)
S'ajoutent d'autres substances rares, antibiotiques et oligo-éléments secrétées par les acteurs du BRF qui contribuent à protéger les plantes...
Au début du printemps, si tout s'est passé normalement, tout ce petit monde s'est mis en place et il n'y a plus qu'à planter. C'est plug-and-play.

Quel intérêt de passer les lombrics au hachoir et de mouliner tout ça avec une fraise??
vin

Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par vin »

appius a écrit :Au début du printemps, si tout s'est passé normalement, tout ce petit monde s'est mis en place et il n'y a plus qu'à planter.
En effet, un petit coup de cultivateur et on décompacte l'endroit du semis.
Par contre, en fin d'été, ma terre est comme même sèche et par endroit, tout le broyat a été absorbé.
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par appius »

en fin d'été, ça tombe bien : c'est le moment de remettre du BRF, des fumiers ou compost etc... bref, de tripoter un peu la terre !
vin

Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par vin »

Peut être en aillant pris soin d'étendre un peu d'engrais vert avant, style moutarde.
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par Oncle Fritz »

chouette alors a écrit : nb : une question que je me pose :
Avec le fumier, l'on peut faire des semis "sur couche" : ainsi peut-on faire des semis hâtifs, car le fumier chauffe la terre par dessous.
Serait-ce possible avec du BRF?
Effectivement un tas de broyât chauffe. Mais, justement, on évite de faire un gros tas de BRF pour éviter qu'il ne chauffe trop. Donc, si tu veux essayer cela, je pense qu'il serait préférable d'en rester à une épaisseur de 30/40cm maxi si tu veux réemployer le broyât en question en BRF. L'idée n'est pas inintéressante puisqu'il s'agit alors d'employer du BRF à un moment (fin hiver/début printemps) où son épandage pourrait engendrer de la faim d'azote. Ceci dit, est-ce que, précisément, la couche chaude de broyât ne risque pas de générer la faim d'azote?
A tester donc...
:)
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par chouette alors »

Oncle Fritz a écrit :
chouette alors a écrit : nb : une question que je me pose :
Avec le fumier, l'on peut faire des semis "sur couche" : ainsi peut-on faire des semis hâtifs, car le fumier chauffe la terre par dessous.
Serait-ce possible avec du BRF?
Effectivement un tas de broyât chauffe. Mais, justement, on évite de faire un gros tas de BRF pour éviter qu'il ne chauffe trop. Donc, si tu veux essayer cela, je pense qu'il serait préférable d'en rester à une épaisseur de 30/40cm maxi si tu veux réemployer le broyât en question en BRF. L'idée n'est pas inintéressante puisqu'il s'agit alors d'employer du BRF à un moment (fin hiver/début printemps) où son épandage pourrait engendrer de la faim d'azote. Ceci dit, est-ce que, précisément, la couche chaude de broyât ne risque pas de générer la faim d'azote?
A tester donc...
:)
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Effectivement le BRF en couche épaisse sous terre va sans doute inévitablement chauffer et pomper l'azote tout autour de lui. La question à laquelle il faudrait donc pouvoir répondre est : sur combien de centimètres de sol la faim d'azote se fera-t-elle sentir?
Peut-être faudrait-il faire l'inverse de ce que l'on fait sur le sol : une couche épaisse de BRF frais hâché au fond et du BRF prédécomposé au dessus? Qu'en pensez-vous?
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par Oncle Fritz »

chouette alors a écrit : Qu'en pensez-vous?
Qu'il faut essayer!
:wink:
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par chouette alors »

Oncle Fritz a écrit :
chouette alors a écrit : Qu'en pensez-vous?
Qu'il faut essayer!
:wink:
Oncle Fritz
Alors essayons dès qu'il nous sera possible, à plusieurs, c'est plus drôle, c'est plus fiable ... :wink:
Dernière modification par chouette alors le sam. 22 août 2009 15:40, modifié 1 fois.
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par appius »

chouette alors a écrit :Qu'en pensez-vous?
que si on prend d'habitude du fumier de cheval frais pour les couches chaudes, c'est parce qu'il a une capacité à chauffer particulièrement élevée, en particulier grâce à sa forte part d'azote nitrique ou ammoniacale qui permet de "bruler" la paille très fort... Le BRF, qui n'en a pas vraiment, a peu de chance de chauffer autant je pense. Peut-être chauffe-t-il plus longtemps par contre. Pour bien faire chauffer le BRF, il faudrait surement l'arroser d'un jus de fiente de poule ou de lisier !
bref, faut essayer. :wink:
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par chouette alors »

appius a écrit :
chouette alors a écrit :Qu'en pensez-vous?
que si on prend d'habitude du fumier de cheval frais pour les couches chaudes, c'est parce qu'il a une capacité à chauffer particulièrement élevée, en particulier grâce à sa forte part d'azote nitrique ou ammoniacale qui permet de "bruler" la paille très fort... Le BRF, qui n'en a pas vraiment, a peu de chance de chauffer autant je pense. Peut-être chauffe-t-il plus longtemps par contre. Pour bien faire chauffer le BRF, il faudrait surement l'arroser d'un jus de fiente de poule ou de lisier !
bref, faut essayer. :wink:
Merci Appius :wink:
Je savais que le lisier était froid, je ne savais pas que le fumier de cheval chauffait davantage que celui des bovins :wink:
Tu as compris que si je dois faire un "arrosage", ce sera d'un jus de fiente de poule ... et non de lisier :wink:
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Saintfiacre
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par Saintfiacre »

appius a écrit :
chouette alors a écrit :Qu'en pensez-vous?
que si on prend d'habitude du fumier de cheval frais pour les couches chaudes, c'est parce qu'il a une capacité à chauffer particulièrement élevée, en particulier grâce à sa forte part d'azote nitrique ou ammoniacale qui permet de "bruler" la paille très fort... Le BRF, qui n'en a pas vraiment, a peu de chance de chauffer autant je pense. Peut-être chauffe-t-il plus longtemps par contre. Pour bien faire chauffer le BRF, il faudrait surement l'arroser d'un jus de fiente de poule ou de lisier !
bref, faut essayer. :wink:
Bonjour,
Détrompe toi, c'est un renseignement tout chaud ( c'est le cas de le dire) que je viens te donner.
Un tas de BRF, la première fois que j'en fais, broyé lundi, ce matin il est très chaud.
Je vais demain matin y glisser un thermomètre et je te dirais.
Il s'agit de BRF très feuillu.
A te lire
Saintfiacre

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chouette alors
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par chouette alors »

Appius le sait bien, il n'est pas tombé de la dernière pluie :lol:
Ceci dit, connaître la température de ton BRF sera intéressant.
Toutefois, faire une culture "sur couche chaude", se fait fin d'hiver, début de printemps, lorsque les arbres ne sont pas encore en feuilles, la plupart du temps :wink:

(mode perso : as-tu vu mon mp? :wink: )
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appius
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Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par appius »

le fait qu'il soit feuillu doit aider à le faire chauffer. la question, outre la température, c'est combien de temps cela va-t-il chauffer encore? (je crains la "panne d'azote"...)

Au fait, dans le cadre du précompostage du BRF en vue de l'épandre quelques semaines après, on recommande de ne pas trop le faire chauffer justement, de ne pas dépasser les 35° il me semble, parce qu'au-delà, ca détruit certaines substances utiles (et une partie de l'azote s'évapore).
Si tu veux en faire du compost normal, ça a moins d'importance.
rozanna

Re: BRF, bilan d'une saison.

Message par rozanna »

Saint Fiacre parle de tas, non?.
Si je tonds demain (de l'herbe) et que je fais un tas de plus de 20 cm, il va lui aussi sacrément chauffer (je l'ai déjà fait, et je n'ai pas pu le défaire à la main!) :lol: :lol:
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