Mad 07,
calmez votre irritation. Je n'ai pas voulu vous blesser ou vous ridiculiser, loin de moi cette pensée.. Mais si vous avez le temps, et que vous naviguiez dans ce forum, vous verrez que la question n°1 posée par les " débutants" est celle-ci, dans 99% des cas : comment accélérer le cours naturel des choses, ici le développement de nos plantations.
On peut effectivement se demander comment, dans de telles conditions, savoir jardiner

alors quand on ne sait pas on lit ce que l'on trouve et on se débrouille avec, et quand on a la chance d'avoir un ordinateur on découvre un forum sympa et on pose des questions pour avoir des réponses à la fois pertinentes et sympas, enfin ça c'est en général................
Que vous ne trouviez pas ma réponse sympa me surprend à peine. Elle est cependant logique et non agressive.
On peut aussi penser que ces NOVICES désespérant(e)s ne vivent pas sous le même climat que toi ni la même température et que cela peut engendrer, pour eux, des difficultés supplémentaires. Quant au mal de dos je connais bien et mon osthéopathe aussi !!!
Bourgogne limite Champagne et Franche-Comté, ce ne sont pas des climats du type clément. Nous avons eu 40 et + il y a quelques jours, et une bonne quinzaine à - 18° en février dernier.. Et donc des conditions climatiques très sévères, ce qui est le propre des climats continentaux. On fait donc avec, comme tout le monde !
Tes voisins ont bien de la chance d'avoir un jardinier aussi expérimenté que toi

, mais au fait comment était ton jardin quand tu as débuté ???? et à part m'indiquer tes prouesses -pour lesquelles je te félicite sincèrement- où sont tes conseils pour y parvenir puisque c'était là ma question ? C'est bien de critiquer mais partager son savoir c'est mieux.

J'ignore si le fait de respecter le cycle des saisons est un critère d'expérience : moi je dirais plutôt de bon sens. Mon terrain ? Il y a 8 ans, c'était une cra, une friche brûlée par le soleil, sans couverture de terre végétale. Donc de la caillasse en veux-tu en voila ! La terre a donc été rapportée, différentes sources, de plus ou moins bonne qualité. On a fait avec..
Traduction, j'ai tout fait... du potager au verger et aux massifs ornementaux. Et bien entendu, ce n'est pas encore terminé. Mais je ne pense pas avoir trop mal réussi.
Ceci pour répondre à votre deuxième envoi..
Pour répondre au 1er, je dirais que 24 pieds, sauf à avoir une belle surface à couvrir, çà fait beaucoup, car les fraisiers sont par nature très expansifs... Surtout en pleine terre, puisque vous les avez replantés en pleine terre. La saison prochaine, ils auront pris " leurs marques", et je pense donc qu'il sera inutile de les booster, le stress du repiquage n'étant plus qu'un lointain souvenir.
Pour ce qui est des mauvaises herbes, je ne suis pas certain que la couverture plastique, si effectivement elle empêche la croissance des végétaux de voisinage, collatéraux, ou inutiles selon votre choix, soit la meilleure des techniques pour cultiver " efficacement " vos fraisiers. D'autres jardiniers diront que si, d'autres préfèreront un paillage, bref des techniques, des trucs qu'on ne rencontre généralement pas dans la nature. Perso, je préfère espacer les pieds, et nettoyer au fur et à mesure la pousse des " mauvaises herbes". Pour l'arrosage, sauf canicule, je ne pense pas que ce soit très indiqué : le fraisier est par nature rustique, il supporte très bien le soleil, le froid, les pluies. et ce même en terre argileuses. Le seul truc à faire alors est de biner régulièrement, pour aérer la terre, et limiter sa " compression " ( compactage) en cas de pluies soutenues.
Une astuce qui m'a toujours assez bien réussie ? Dès la première récolte terminée, décoiffez vos plants : coupez les feuilles supérieures, de manière à ce que le soleil active la nouvelle floraison. Mais pas trop, parce qu'il ne faut pas non plus que la dégarniture supérieure grille les pieds en accélérant la bétonisation du sol. Il doit rester frais, mais pas forcément humide...
Le fraisier est certes rustique, mains néanmoins capricieux.
PS Pour info, je suis également sexagénaire, mais pas du tout jardinier de profession ou d'attache ancillaire. J'essaye simplement de suivre le cours naturel des saisons et le rythme normal de la végétation en intervenant au minimum.. Cela a des avantages, mais aussi des inconvénients, comme celui d'être parfois incompris.... ou mal compris !
Mais comme expliqué dans ma présentation, je ne parle que de ce que je connais bien. Les fraisiers, je connais, itou les framboisiers cassissiers groseilliers, kiwis etc. Les citronniers, orangers, figuiers, pas du tout, vous n'y trouverez jamais ma signature.