Aller c'est parti!
Tout dabord un petit glossaire des termes utilisés dans les pages de diagnostic :
-Biotope primaire : lieu où l'espèce pousse naturellement sans intervention humaine
-Biotope secondaire: lieu cultivé ou modifié par les pratiques humaines
-Caractères indicateurs : conditions de levée de la dormance de la graine, indiquant les modifications du biotope secondaire. L'auteur propose 3 niveaux : sol équilibré / sol déséquilibré mais réversible en modifiant ses pratiques/ sol gravement déséquilibré.
-MO : matière organique
-CAH : complexe argilo-humique
Ranunculus repens
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Biotope primaire : vallées alluviales, forêts alluviales et reviraines. Aulnaies marécageuses. Marécages et tourbières.
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Biotope secondaire: Bords des routes et chemins. Terrains vagues. Cultures, vignes et vergers. Maraîchages, jardins familliaux. Prairies agricoles.
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Caractères indicateurs : sol gravement déséquilibré.
Causes possibles :
Engorgement des sols en eau et en MO
Hydromorphisme
Piétinement des jardins par temps humide
Surpâturage
Compactage des sols, battance
Travail du sol par temps très humide
Bellis perennis
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Biotope primaire : pelouse alluviale des plateaux calcairs et basaltiques. Pelouses alpines et alluviales. Prairies naturelles. Clairières forestières. La paquerette est une plante très courante dans toute la france.
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Biotope secondaire:Gazons et pelouses artificielles. Prairies d'élevage. Bords des routes et chemins.
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Caractères indicateurs : sol déséquilibré mais réversible.
Causes :
décalcification des sols en début ou en cours d'érosion et de lessivage.
déficience du CAH et baisse imortante du pouvoir de fixation. Perte des ions Fe et Ca assurant la cohésion du CAH.
A noter : pousse dans les prairies favorables à la production laitière.
Je n'ai rien sur Athyrium filix-femina
Pour le trèfle... j'en ai 2 : trèfle blanc (trifolium repens) et trèfle semeur (trifolium subterraneum) :
Pour les
pissenlits (taraxacum officinale) :
Caractères indicateurs: déséquilibre réversible.
Engorgement en MO animale
Excés d'épandage de MO
Blocage de la MO par le froid
Compactage des sols riches en MO
Bon indicateur de prairies riches tant qu'elle n'est pas dominante. révélateur d'aggravation des engorgements et anaérobioses quand elle explose.
En ce qui concerne
le maraichage, Ducerf dit ceci :
" Comme son nom l'indique, c'est une culture faite à l'origine dans les marais. Les marais sont des lieux hydromorphes où s'accumulent l'eau et la MO végétale en anaérobiose. Il est donc doublement normal qu'apparaissent le chiendent rampant, les rumex, les liserons, et particulièrement la renoncule rampante, qui poussent naturellement dans les marécages. Les pratiques agricoles recréent artificiellement le biotope primaire du marécage en apprtant sans relache du cmpost, de la terre de bruyère, des terreaux, et en arrosant en permanence.
Les apports trop importants de MO végétale et donc le déséquilibre C/N provoque des anaérobioses aggravées par le tassement et l'arrosage...
...
Comme le sol est travaillé en permanence et qu'il est laissé nu l'hiver, il se produit une érosion qui fait lever la dormanc des gries de la spergule des champs, des oxalis et du pourpier.
Quelles sont les solutions ?
-essayer de minimiser les problèmes, c'est rééquilibrer C/N en faisant du compost mieux adapté (compost animal et végétal à part égale) et en modérant les apports extérieurs.
-regénérer les sols par un enherbement laissé en place pendant 5 ans, en le fauchant régulièrement et en évitant tout excés d'arrosage.
-privilégier les outils à dent
-pour éviter l'érosion, on peut, en période de production, cultiver en rangs serrés, et en période creuse maintenir une couverture de sol (mulch et engrais verts)
-pour éviter le compactage, ne pas travailler un sol humide.
En ce qui concerne
les jardins familliaux, Ducerf ajoute ceci :
-regénérer le sol tous les 5 ans, si possible (prairie fleurie)
-faire attention aux apports : 0.3 à 0.5 kg de compost au mêtre carré est suffisant. Une brouette (50kg) au mêtre carré, c'est 100 fois trop!!
Si ce compost est riche en MO végétale, le jardin sera colonisé par la véronique à feuilles de lierre, la mercuriale annuelle, le galinsoga.
Si c'est du fumier, ce sera alors les liserons des champs, puis les liseros des haies.
Le problème est encore aggravé lorsqu'on emploie des prodits chimiques qui non seulment polluent l'environnement et la nappe phréatique, mais peuvent se retouver à des doses toxiques dans les légumes. Dans certains légumes de ces jardins, les doses de pesticides et de nitrites sont de 5 à 10 fois supérieures aux normes européennes"
Voilà! Je m'arrête là
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