Les animaux sont perturbés par la douceur en Belgique
Publié : dim. 29 nov. 2009 18:34
BRUXELLES Le temps exceptionnellement doux de ces derniers mois entraîne un report d'entrée en hibernation chez plusieurs animaux, rapporte l'asbl Natuurpunt. Ainsi, les chauves-souris et les hérissons sont encore très actifs. Ils risquent de rencontrer plus tard des problèmes au cours de l'hiver, met en garde l'association. Le mois de novembre a été jusqu'à maintenant très doux. Au milieu du mois, on a enregistré des températures avoisinant les 17 degrés. La température moyenne pour le mois serait d'environ trois degrés supérieure à la normale.
Ceci a un effet négatif sur la nature. Normalement, les animaux tels que les hérissons et les chauves-souris hibernent de novembre à mars, pour économiser leur énergie, mais Natuurpunt constate que ces animaux restent encore actuellement très actifs. "Certains mammifères sont stimulés par des températures basses pour hiberner, mais cela se produit moins maintenant», a déclaré Stefan Versweyveld, de Natuurpunt.
«Ces animaux risquent à la fin de l'hiver d'avoir trop peu d'énergie s'ils doivent rechercher de la nourriture", a-t-il ajouté.
La sécheresse exceptionnelle de l'été et des températures élevées à l'automne entraînent un autre effet: les champignons se développent tardivement.
M.Versweyveld pointe des risques généraux associés au réchauffement planétaire. «Tout se développe de manière très imprévisible, comme les champignons. Il existe un risque de voir certaines espèces éprouver des difficultés à survivre faute de nourriture disponible (...) Le report d'un mois de la saison des champignons semble peu important mais immense pour certaines espèces qui ne vivent que quelques années."
Ceci a un effet négatif sur la nature. Normalement, les animaux tels que les hérissons et les chauves-souris hibernent de novembre à mars, pour économiser leur énergie, mais Natuurpunt constate que ces animaux restent encore actuellement très actifs. "Certains mammifères sont stimulés par des températures basses pour hiberner, mais cela se produit moins maintenant», a déclaré Stefan Versweyveld, de Natuurpunt.
«Ces animaux risquent à la fin de l'hiver d'avoir trop peu d'énergie s'ils doivent rechercher de la nourriture", a-t-il ajouté.
La sécheresse exceptionnelle de l'été et des températures élevées à l'automne entraînent un autre effet: les champignons se développent tardivement.
M.Versweyveld pointe des risques généraux associés au réchauffement planétaire. «Tout se développe de manière très imprévisible, comme les champignons. Il existe un risque de voir certaines espèces éprouver des difficultés à survivre faute de nourriture disponible (...) Le report d'un mois de la saison des champignons semble peu important mais immense pour certaines espèces qui ne vivent que quelques années."