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"greffer" du gui ?

Publié : mar. 15 déc. 2009 17:48
par darween
Je ne sais pas si je post ou il faut ...
Voila j'ai tenter de faire des recherches sur internet mais j'ai rien trouvé...

Alors voila je voudrais savoir s'il était possible de "greffer" du gui sur un tilleul, cognassier ou bien cerisier ? Et si oui quand et comment faire ?

Merci

Re: "greffer" du gui ?

Publié : mar. 15 déc. 2009 18:22
par ALEX 70
Bonjour,


Je ne suis pas connaisseur mais je crois que c'est impossible de greffer du gui.
Il me semble que le gui est un parasite qui vient se greffer naturellement sur certain fruitier(Je crois uniquement sur les pommiers).
Et il doit etre digeré par les oiseaux pour qu'il pousse(les pousses proviennent de leurs fiantes).

Re: "greffer" du gui ?

Publié : mar. 15 déc. 2009 21:32
par Nicole37n
Bonjour,

Le gui qui pousse sur les arbres, provient de graines laissées par les oiseaux... En collant des graines sur une branche, les graines devraient pousser et coloniser la branche.
Mais c'est bien la 1ère fois que j'entends qq'un demander comment le multiplier, d'habitude c'est plutot comment s'en débarrasser....

Re: "greffer" du gui ?

Publié : dim. 20 déc. 2009 9:28
par pat29
Bonjour
Le gui est une plante hémiparasite, c'est-à-dire qu'il n'est pas totalement dépendant de son hôte. Il utilise les ressources de la plante hôte en lui soutirant eau et sels minéraux, mais il possède de la chlorophylle et peut fabriquer ses propres sucres.

Plus d'une centaine d'espèces d'arbres sont susceptibles d'être parasitées. Parmi les feuillus, les arbres les plus fréquemment atteints sont les pommiers, les peupliers (surtout le peuplier noir) et les trembles, les aubépines, les saules, les robiniers et les tilleuls. On le trouve également souvent sur les poiriers, les noisetiers et les cerisiers, et plus rarement sur les noyers, et les frênes. On ne le trouve jamais sur les hêtres et les platanes. Sa présence sur les ormes et les chênes est très rare, d'où l'importance que les druides accordaient au gui récolté sur les chênes. Des formes particulières parasitent aussi les sapins et les pins, et occasionnellement les épicéas. Le gui peut aussi parasiter une autre touffe de gui.