Au jardin, forum de jardinage

Bonjour,

J'ai un chêne âgé d'un peu + de 20 ans et c'est la 1ère fois qu'il n'est pas du tout en forme.
Des branches sont totalement dépourvues de feuilles, et les feuilles présentes ne sont pas dans un bel état (bestioles jaunes, taches, liquide collant brillant)
Je joins des photos, si quelqu'un peut m'aider. Merci d'avance

Traitement total rosiers : oidium et pucerons , çà devrait marcher , même si ces cochonneries ne risquent pas de tuer l'arbre , très costaud les chênes.

ABCD1 a écrit :Traitement total rosiers : oidium et pucerons , çà devrait marcher , même si ces cochonneries ne risquent pas de tuer l'arbre , très costaud les chênes.

Un grand merci. ça va être hard si je dois pulvériser à 6 m de haut Il y a un autre remède?

Le produit a une action systémique , il devrait coloniser l'arbre même si vous n'atteignez pas tout le feuillage , de plus , la partie haute est la plus robuste car la mieux alimentée en sève.

Avant de sortir l'artillerie lourde, il faut chercher à savoir pourquoi ce chêne se trouve dans un état de faiblesse.

Quel est son environnement immédiat, des travaux (terrassement ou autre) ont-ils été faits dans sa zone racinaire récemment ou dans les dernières années, le sol est-il excessivement compacté, souffre-t-il de la sécheresse (pas uniquement celle de cette année, celles des années précédentes aussi), a-t-il été taillé, si oui comment et dans quelles proportions. Etc., etc.

Ça ne sert strictement à rien de traiter sans se poser les bonnes questions. C'est à l'origine de la cause qu'il faut s'intéresser, pas aux moyens de masquer ses conséquences.

La réponse est facile : chaleur + humidité ( beaucoup cette année ) = apparition de champignons , à moins de traiter préventivement en hiver , avec du soufre par exemple , ce qui n'a pas été fait .
S'il est vrai qu'un arbre sain résiste mieux aux maladies et aux insectes , contre les champignons , il n'y a pas grand chose à faire , même si l'arbre est en bonne santé , avec les conditions climatiques de cette année , si ce n'est traiter préventivement , donc , l'artillerie chimique lourde s'impose ou alors si , ne rien faire , car l'oidium ne tuera pas l'arbre , mais il ne sera pas beau , c'est tout .
PS : je connais très bien cette espèce car je la cultive en pot depuis maintenent 40 ans .

L'oïdium attaque bien souvent le chêne, c'est normal et pas trop grave.
On peut lutter contre ce champignon en pulvérisant ses feuilles avec du souffre mouillable.

ABCD1 a écrit :La réponse est facile : chaleur + humidité ( beaucoup cette année )

En Rhône Alpes, peut-être. En Belgique, tu n'es peut-être pas au courant mais c'est la sécheresse et depuis un moment (des mois). Quant à la chaleur, elle n'est arrivée que tardivement : les deux premières décades de mai ont été froides (et sèches), juin en dents de scie avec 2 brefs épisodes de chaleur et le reste frais à froid (et sec), juillet est enfin chaud (trop) et toujours aussi sec.

D'autre part, le comportement d'un arbre âgé d'une vingtaine d'années ne se juge sur les seules conditions climatiques d'une saison, ce serait trop simple. La sècheresse de 2003, par exemple, a eu des répercutions bien au-delà dans le temps.

PS : je connais très bien cette espèce

Quercus rubra ? Comme il existe quelque 800 espèces de chêne, je pose la question.

car je la cultive en pot depuis maintenent 40 ans .

Cultures en pot et en pleine terre n'ont absolument rien de comparable, ce sont deux mondes complètement différents.

Dans les grandes forêts du centre de la France où pousse principalement le pédonculé ou le chêne sessile, on néglige un peu l'oïdium, cette maladie d'origine météorique n'influe que très peu sur l'accroissement des arbres. J'admets cependant qu'il y'a un préjudice estétique.
Un ancien forestier.

rhodo,
je me permettrai de mettre un bémol à ce que tu dis dur l'impact de l'oïdium sur les chênes. Tout dépend de la situation. Il y a plusieurs années en arrière, dans la forêt de Haguenau (Alsace), les chênes ont été attaqués par une chenille défoliatrice (pullulation) de Bombyx cul brun (si je me souviens bien) et ensuite les arbres ont refeuillés. Toutefois, en cours de développement des nouvelles feuilles, l'oïdium s'est developpé sur ce nouveau feuillage. Conséquence : plusieurs centaines d'arbres sont morts. Donc, je ne dirai pas que l'oïdium est sans conséquence. Même dans les cas les plus courants, une maladie foliaire a toujours un impact sur l'hôte puisque celui-ci subit un stress et cela a une répercusion sur son développement. Ceci sans parler du fait que le végétal est vulnérable aux attaques d'autres parasites présents dans le coin.
Pour ce qui est des traitements chimiques, je dirai que vous voulez beaucoup de mal à la nature. Je rejoins les conseils d'emploi de cuivre avec modération ou utiliser de la bouillie d'ortie (fongicide naturel).