La préparation du sol
La rhubarbe peut occuper pendant longtemps le même enplacement dans le jardin, il n'aura pas besoin d'être divisé avant 8 à 10 ans. Il convient donc de lui trouver un emplacement qui ne gênera pas les travaux de labour et de bêchage. Comme les feuilles immenses sont décoratives, plusieurs les cultivent parmi les vivaces dans les plates-bandes.
Une bonne préparation du sol est recommandée. Une fosse de deux pieds de profond et de large est creusée, puis mettre 6 pouces de fumier au fond et remplir le restant du trou avec un mélange de fumier ou de compost, et de terre. Incorporez aussi un engrais granulaire du type 5-7-7 organique ou 7-11-17 minéral au taux d'environ 100 grammes par fosse ou par plant, mais bien incorporer l'engrais au sol. Les plants sont espacés de 3 pieds.
La plantation
Enterrez les rhizomes de rhubarbes de façon à ce que les yeux soient à une profondeur de 7 à 10 centimàtres sous le niveau du sol. Bien tasser le sol autour et arrosez en profondeur.
Ne récoltez pas de tiges l'année de la plantation et ne faites qu'une faible récolte la deuxième année, mais la troisième année vous pouvez récolter la moitié des tiges en laissant les plus fines sur le plant.
Les talles auront besoin d'être divisées lorsque les plants ne produisent plus que des petites tiges et que les talles deviennent trop touffues.
L'entretien
La rhubarbe est très résistante et l'on peut presque dire qu'elle se désherbe toute seule. Mais il arrive qu'elle soit envahie par les mauvaises herbes, il sera important de l'aider et de la désherber car les mauvaises herbes apportent avec eux les insectes nuisibles comme le charançon de la rhubarbe qui prolifère dans les mauvaises herbes. Enlevez les insectes à la main si vous en voyez.
Durant l'été, supprimez les hampes florales au fur et à mesure qu'elles se présentent, celles-ci épuisent inutilement le plant et diminue la récolte du printemps suivant.
Il n'y a que la tige qui soit comestible, la feuille est très poison et peut servir dans la préparation d'insecticides.
Réjean Genest, horticulteur
voilà un bon détail de culture
