Bonjour
Il est toxique pour pratiquement tout le monde, je mets des renseignements que j'ai glané sur le net en cherchant justement des renseignements là-dessus, je le savais toxique mais pas à ce point.
J'ai une dizaine de branches racinées dans l'eau, je vais les regarder d'un autre oeil..... en les rempotant.
ça fais plusieurs années que je n'en ai plus, j'en avais 3, ils ont gelés, et mes dernières tentatives de boutures ont échouées, elles avaient bien raciné, mais une fois en terre, elles sont mortes, pourtant j'en avait déja fait plusieurs pour des amis, j'espère que celles là vont prendre, au moins 1 ou 2

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Le laurier rose cet empoisonneur.
Le laurier-rose est une plante mortelle. Cette belle plante fréquente dans le Sud de la France est toxique par son bois, ses feuilles, ses fleurs… La dose toxique est de l'ordre de 3g de feuille par kilo. Toute la plante contient à la fois des substances irritantes et des produits cardiotoxiques. Elle est réputée très toxique : des animaux se seraient intoxiqués en buvant dans un abreuvoir contenant des feuilles de laurier-rose !Toutes les parties de la plante (et les décoctions !) sont toxiques.Les troubles sont essentiellement digestifs et cardiaques, puis nerveux et respiratoire, avec mort par asphyxie.Il n'existe aucun traitement efficace.
Le laurier rose renferme une substance cardio-toxique proche de celles présentes dans la digitale : Il s'agit d'un poison du cœur !
TOUTES LES PARTIES DE LA PLANTE SONT TOXIQUES ! Feuilles, fleurs, écorce, bois ! La dessiccation n’amoindrit pas la toxicité de la plante.
Les symptômes les plus important sont d’abord d’ordre digestif puis apparaissent les signes cardiaques. Des dermites à type de brûlure de la peau sont parfois signalées chez les sujets sensibles.
Observons les circonstances d’une intoxication ayant donné lieu à un appel téléphonique au centre antipoison de Lille :
Un garçon de 24 mois, 11 kg, est retrouvé par ses parents avec des morceaux de feuilles dans la bouche. Les vomissements surviennent immédiatement après la prise et sont abondants. Après appel au centre antipoison, la famille est orientée vers un service médical. Là, du charbon activé destinés à résorber les troubles digestifs sera administré et l'enfant bénéficiera d'une surveillance médicale et cardiaque. La guérison est sans séquelle.
Conclusion
Ainsi, la gravité d'une intoxication au Laurier Rose varie en fonction de la quantité ingérée. Même si ces quantités sont difficiles à déterminer, il ne faut pas sous-estimer l’intoxication ni la gravité des symptômes car la dose toxique (voir mortelle) peut très vite être atteinte chez un enfant.
Par ailleurs la ressemblance importante qui existe entre le Laurier Sauce et le Laurier Rose impose une bonne connaissance botanique pour se permettre d'aller chercher seul des aromates seul dans la nature et éviter ainsi que des barbecues tournent mal."(Source : site hospitalier de Lille)
"Le laurier rose (Nerium oleander) est un arbuste ornemental d'intérieur qu'on trouve dans de nombreuses habitations. La plante est très toxique en cas d'ingestion des feuilles ou des tiges.
Des humains sont morts après avoir consommé de la viande qui avait été placée sur des brochettes de laurier rose. L'ingestion d'une seule feuille peut intoxiquer une personne. Les feuilles séchées sont aussi toxiquesque les feuilles vertes aussi la sève, le bois,les fleurs, la plante entière est une empoisonneuse un danger. Des bovins, des chevaux et des moutons ont été empoisonnés expérimentalement (Wilson 1909, Kingsbury 1964). On doit empêcher les enfants et les animaux de compagnie de manger les feuilles vertes ou séchées, de mâchonner les tiges ou de sucer le nectar des fleurs.
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LAURIER ROSE
Le Laurier rose est une plante qui déteste les excès d'eau qui provoquent le jaunissement des feuilles( feuilles jaunes et qui tombent ).
Le melange doit se faire de terre calcaire très drainé et de terreau.
Le Laurier à un réseau racinaire de surface étendu.
Si vous l arrosez de trop il saturera rapidement, c’est une plante qui doit souffrir de soif, sans excès bien sur !
Donc 1 arrosage semaine en été et 1 par mois max. quand le temps se fait froid.
On n’arrose jamais des lauriers(en pleine terre), sauf ceux en pots et pas trop.
La taille doit se faire en patte d ' oie, et en janvier avec des outils propres, c est une plante très sensible aux chancres
Le Laurier rose est l'espèce la plus connue du genre Nerium. Vous trouverez des variétés aux fleurs simples ou doubles, ainsi que différentes couleurs. Concernant son exposition, plus vous lui donnerez du soleil, plus il fleurira. Néanmoins les variétés aux fleurs simples roses et blanches sont plus florifères que les autres.
Apportez de l'engrais très régulièrement à votre Laurier rose, car il apprécie une terre riche. Lors des arrosages, ne mouillez pas le feuillage. Procédez au printemps à un surfaçage de votre bac et ajoutez du terreau.
Traitez au printemps et a l'automne à la bouillie bordelaise, ainsi il passera un été sans encombre.
Dans les régions au climat défavorable, rentrez votre plante dans une serre froide en octobre, et sortez-le ensuite après les dernières gelées, soit en mai. Un hiver passé dans votre intérieur risque de le faire pourrir à cause de l'excès de chaleur.
Pourquoi les feuilles de mon laurier-rose jaunissent-elles et finissent par tomber ?
Le laurier-rose perd naturellement une partie des feuilles qui sont sur les tiges de l'année précédente au moment ou les fleurs et les jeunes pousses apparaissent.
Maladies et insectes nuisibles:
la pourriture, le chancre, la galle bactérienne (boursouflures grises), l'Ascochita, le puceron noir et jaune, le thrips et les cochenilles
Toxicité:
C’est une des plantes les plus dangereuses de nos régions. Feuilles, fleurs, écorce et bois, frais ou séchés, sont toxiques à très faible dose. On considère qu’une seule feuille peut être mortelle pour l’homme.Taille:
Après la floraison, rabattez de moitié les rameaux ayant fleuris. Ça lui redonnera une forme plus dense. Une année sur deux, taillez une branche sur cinq à 40 cm du sol pour que la base soit toujours garnie. La floraison est moindre après une taille sévère
Apportez de l'engrais très régulièrement à votre laurier rose, car il apprécie une terre riche.
L'engrais à tomates est riche en potasse, ça convient très bien au laurier rose.
Lors des arrosages, ne mouillez pas le feuillage. Procédez au printemps à un surfaçage de votre bac et ajoutez du terreau.
Traitez au printemps et a l'automne à la bouillie bordelaise, ainsi il passera un été sans encombre.
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LES BRULURES CHIMIQUES PAR LE LAURIER ROSE
Service des Brûlés, Hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V, Rabat, Maroc
RESUME.
Le laurier rose ou Nerium oleander est un arbuste qui pousse naturellement dans les régions méditerranéennes. Au Maroc on le trouve dans les lieux humides. Il est réputé par ses risques de toxicité systémique en cas d’empoisonnement à cause de la présence de deux alcaloïdes, surtout l’oléandrine. La littérature illustre des cas d’utilisation locale des feuilles de cette plante contre la gale, les hémorroïdes et les furoncles. Nous rapportons deux cas de brûlures chimiques par le laurier rose de gravité différente. Cela doit aboutir à une information élargie de la population, ainsi qu’une réglementation stricte de sa commercialisation.
Introduction
Le laurier rose ou Nerium oleander est un petit arbuste connu par ses risques de toxicité systémique en cas de prise par voie orale à cause de la présence d’hétérosides cardiotoniques dont le principal est l’oléandrine.1 Il a été utilisé rarement en thérapeutique;
c’est un poison violent qui a occasionné de nombreux cas d’empoisonnement. C’est une plante très répandue dans le bassin méditerranéen. Elle est rencontrée presque dans tout le Maroc dans les lieux humides, le long des rivières.2
Cette plante appartient à la liste des substances chimiques capables de provoquer une brûlure cutanée lorsqu’elles sont absorbées par voie cutanée. Nous rapportons les observations de deux patientes victimes de brûlures chimiques par le laurier rose et ayant présenté des lésions de gravité variable.
Observation 1
La patiente S.M, âgée de 59 ans, connue diabétique insulinodépendante, a été admise au service des brûlés pour brûlures chimiques datant de six jours, à la suite de l’immersion de ses deux pieds dans un bocal contenant une infusion refroidie de feuilles de laurier rose (la patiente bénéficiait d’une automédication traditionnelle). L’examen clinique montrait une patiente consciente, en bon état général, apyrétique, avec un état hémodynamique stable, présentant des brûlures de troisième degré de la face dorsale des deux avant-pieds avec nécrose du deuxième et du troisième orteils droits, mise à nu et nécrose des tendons extenseurs du pied droit (Figs. 1, 2).

Fig. 1 - Brûlure chimique par le laurier rose des deux pieds.

Fig. 2 - Brûlure du pied droit avec nécrose du deuxième orteil.
L’électrocardiogramme était sans anomalies. Le bilan biologique démontrait une anémie d’origine inflammatoire avec une Hb à 8,7 g/dl, une thrombocytose à 568.000 éléments/mm3, une glycémie à 4,63 g/l sans acétonurie et une kaliémie normale. Les examens bactériologiques des sérosités prélevées au niveau des zones brûlées objectivaient la présence d’une souche d’Escherichia coli et quelques bacilles à Gram négatif sensibles à certaines céphalosporines de troisième génération et aux aminocides.
Après la mise en condition, le traitement était essentiellement chirurgical. Il comportait une amputation transmétatarsienne du deuxième et du troisième orteils nécrosés et une excision par tranches successives au dermatome manuel des zones profondément brûlées jusqu’au piqueté hémorragique, tout en laissant la couverture des tendons extenseurs pour un deuxième temps opératoire, après assèchement des lésions et tarissement de l’infection. Des séances d’oxygénothérapie hyperbare et un barbotage biquotidien à l’eau oxygénée étaient des compléments thérapeutiques très utiles. Une vingtaine de jours plus tard, la patiente accusait une toux sèche, une fièvre à 39 °C et des douleurs thoraciques bilatérales. L’examen clinique révélait des râles crépitants bilatéraux à l’auscultation pulmonaire. La radiographie thoracique objectivait des opacités alvéolaires bilatérales. Les hémocultures isolaient un staphylocoque résistant à la méticilline sensible à la vancomycine. La tomodensitométrie pulmonaire confirmait ces opacités avec la présence d’une réaction pleurale bilatérale associée. L’évolution était marquée par l’extension radiologique de la pneumopathie et l’aggravation clinique avec survenue d’un état de choc septique réfractaire compliqué de défaillance multiviscérale ayant entraîné le décès de la patiente malgré des mesures adéquates de réanimation.
Observation 2
La patiente O.A., âgée de 60 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, admise au service des brûlés pour brûlures chimiques des deux genoux, à la suite de leur immersion dans une solution contenant des feuilles de laurier rose, dans un but antalgique car la patiente se plaignait de douleurs rhumatismales à répétition. L’examen clinique trouvait une patiente en bon état général, une température à 37 °C, une tension artérielle à 120/65 mmHg et une fréquence cardiaque à 66 b/min. L’électrocardiogramme était sans anomalies. Cependant l’examen révélait la présence de phlyctènes, un érythème douloureux des deux genoux, témoignant de brûlures de caractère intermédiaire (Fig. 3).
Fig. 3 - Brûlure par laurier rose des deux genoux
L’évolution chez cette patiente était satisfaisante; la cicatrisation des brûlures était obtenue dans le quinzième jour grâce aux soins et aux pansements quotidiens à base de la sulfadiazine argentique.
Discussion
Le laurier rose est un arbuste qui pousse naturellement dans les régions méditerranéennes. On le rencontre dans tout le Maroc dans les lieux humides le long des rivières jusqu’à 2000 m.2 C’est une plante qui porte des fleurs parfumées de couleur rose (Fig. 4); elle fleurit du printemps à la fin de l’été. Les principes actifs sont les hétérosides stéroïdiques cardénolides. Le principal hétéroside est l’oléandrine, hydrolysé en oléandrose et en oléandrigénine; il confère à la feuille des propriétés cardiotoniques et diurétiques. Dans la plante, la génine existe sous forme de mono- et bi-glucosides, solubles dans l’eau. Ni l’ébullition ni la dessiccation des feuilles ne permet d’inactiver les toxines.3 Les mécanismes responsables de la toxicité des cardénolides du laurier rose sont identiques à ceux des glucosides de la digitale classique agissant principalement sur l’inhibition de l’activité Na-K ATPase membranaire et par l’élévation du calcium intracellulaire.1 La toxicologie du laurier rose se rapproche donc de celle des digitaliques, tant pour la symptomatologie que pour la thérapeutique. Il en résulte des effets inotropes positifs de ces composés au niveau du cœur et une toxicité potentielle au niveau des cellules. Chez nos deux patientes, la calcémie était normale, de même que la natrémie et la kaliémie.

Fig. 4 - Le laurier rose.
En traitement traditionnel le laurier rose a été utilisé comme médication cardiaque et comme abortif. Ce produit purifie la matrice et calme les douleurs rhumatismales et goutteuses; les ulcères des animaux seraient traités par la feuille sèche pilée.2 Des dermites ont été provoquées chez des sujets sensibles.4 La feuille triturée appliquée sur les tumeurs indurées les modifient avantageusement et les fait suppurer et elle flétrit les hémorroïdes. Certains utilisaient les feuilles sèches en fumigations locales contre les furoncles et la chute des cheveux.2 En cas de prise par voie orale, la plante est très toxique: 10 à 20 feuilles chez l’adulte, deux à trois feuilles chez l’enfant entraînent une symptomatologie sérieuse. L’ingestion de 0,25 g de feuilles séchées par kg de poids corporel serait mortelle en 4 à 24 h en l’absence de traitement.
La symptomatologie de l’intoxication au laurier rose est similaire à celle occasionnée par la digoxine. Elle comporte:
· des signes généraux avec un état de malaise, des céphalées et des frissons
· des signes digestifs sous forme d’irritation des muqueuses buccales, d’hypersalivation, de nausées et des vomissements ou de gastroentérite
· des signes cardiaques avec notamment bradycardie, troubles de la conduction, arythmie, risque de collapsus et de mort brutale
· des signes neurologiques sous forme de tremblement des extrémités, de risque de convulsions et parfois de mydriase importante
Une méthode spécifique utilisant un couplage chromatographie liquide-spectrométrie de masse permet l’identification et le dosage qualitatif de l’oléandrine dans le sérum, mais n’est pas utilisée en pratique courante dans tous les centres. Cette méthode n’a pas été utilisée dans les deux cas présentés par manque de sa disponibilité.
La prise en charge d’une intoxication par le laurier rose nécessite un diagnostic rapide et consiste à une surveillance cardiaque étroite, un apport hydroélectrolytique avec correction d’une éventuelle hyperkaliémie et une correction des troubles de rythme ou de conduction s’ils existent. En raison des réactions croisées, le traitement par anticorps antidigitaliques est proposé et semble être efficace.9,10 Ces anticorps peuvent se lier à l’oléandrine, réduisant ainsi sa toxicité.
Chez nos deux patientes, à part la présence des brûlures, on n’a pas noté d’autres signes d’intoxication au laurier rose. Notre travail apporte un plus aux brûlures chimiques et à la toxicité locale du laurier rose sur la peau. Ainsi, les brûlures chimiques sont insidieuses et il faut attendre quelques jours pour avoir une bonne définition de la profondeur de la brûlure. Cela est dû au mécanisme de production de la brûlure, qui dérive de deux actions différentes: la réaction exothermique qui se produit et l’action du caustique qui provoque la coagulation des protéines.
Nous rapportons donc deux cas de brûlures chimiques par le laurier rose, de gravité différente. Chez la première patiente, quatre facteurs ont assombri le pronostic: la profondeur des brûlures, le retard de consultation, le diabète associé et l’infection nosocomiale; alors que la deuxième patiente ne présentait que des brûlures intermédiaires sans aucune tare associée.
Conclusion
Les brûlures chimiques causées par le laurier rose, ainsi que ses risques réels de toxicité systémique, doivent tirer la sonnette d’alarme et conduire à une réglementation stricte aussi bien sur sa vente que sur le contrôle de ses lieux de culture.