la chimie du compost
Publié : mar. 27 sept. 2011 9:18
[sujet issu de la division de des-moustiques-dans-mon-composteur-t145559.html]
Le rapport C/N idéalement recherché pour le compost se situe dans la fourchette de 25 et 35. Ce qui correspond théoriquement à environ 1 /3 de carbone dans le compost (en pratique on dépasse souvent cette valeur en cas d'humidité importante dans le composteur).
Il faut donc apporter des déchets variés selon ces proportions pour atteindre un optimum. Au cour de ces apports il arrive que des déchets azotés (déchet contenant moins de 20 fois moins de carbone que d'azote) soient en surface, ce qui peut attirer des indésirables dans le composteur, exemple: les drosophiles.
La solution (car il s'agit d'une solution dans le cas présent) consiste respecter le ratio C/N en mettant toujours les apports carbonés (soit contenant 30 fois plus de carbone que d'azote) après les apports azotés pour les recouvrir et empêcher les indésirables de venir en trop grand nombre. Au lieu de les mettre à même temps.
Concernant le brassage: il est évident que le compost a besoin d’oxygène, d'eau et d'éléments nutritifs pour s'accomplir, celui-ci dégagera de l'oxyde de carbone, de l'eau et de la chaleur pendant le processus.
Formule du compostage:
C6H12O6 + 6 O2 = 6CO2 + 6H2O + 689 Kcl/mole
sucre + oxygene = gaz carbonique + eau + chaleur
Le produit résiduel formé étant le compost (ou humus)
Donc pour avoir un compost efficace pour dire simplement, il faut 50 à 60% d'humidité et une bonne aération. S'il manque certains élément la décomposition sera ralentie.
L'humidité est généralement suffisante avec l'apport de déchets humides, pendant les périodes de sécheresse, il peur être utile d'arroser.
Pour l'air, on peut soit brasser régulièrement les couches supérieures, ce qui demande du temps et du muscle ou bien mettre des déchets carbonés grossiers (brindilles, boites d’œufs par exemple) qui permettent une bonne aération passive (donc gain de temps pour le jardinier).
Cependant dans mon commentaire précédent (sujet "moustiques dans mon composteur!" j'ai pris un raccourci (mea culpa!) cela ne dispense pas de brasser, la brassage devient seulement un optimisation facultative qui permettra d'avoir du compost plus rapidement.
Je recommande toutefois avec cette technique UN brassage au bout de 6 mois pour relancer de façon importante la décomposition. ça peut être à l'occasion d'un roulement avec un deuxième composteur par exemple. Roulement qui est expliqué dans le guide:
http://www.prevention-des-dechets.fr/IM ... SMITED.pdf
Comme "le cerbère" peux le constater ce message contient un peu plus de rigueur comme ça tout le monde est servi.
Je n'ai pas beaucoup de messages à mon actif et je ne parle pas de mon super jardin, aussi je n'ai pas la prétention d'être meilleur que lui en terme de jardinage: tu peux dormir sur tes deux oreilles!
Signé: (roulement de tambours): CompostMan!
Le rapport C/N idéalement recherché pour le compost se situe dans la fourchette de 25 et 35. Ce qui correspond théoriquement à environ 1 /3 de carbone dans le compost (en pratique on dépasse souvent cette valeur en cas d'humidité importante dans le composteur).
Il faut donc apporter des déchets variés selon ces proportions pour atteindre un optimum. Au cour de ces apports il arrive que des déchets azotés (déchet contenant moins de 20 fois moins de carbone que d'azote) soient en surface, ce qui peut attirer des indésirables dans le composteur, exemple: les drosophiles.
La solution (car il s'agit d'une solution dans le cas présent) consiste respecter le ratio C/N en mettant toujours les apports carbonés (soit contenant 30 fois plus de carbone que d'azote) après les apports azotés pour les recouvrir et empêcher les indésirables de venir en trop grand nombre. Au lieu de les mettre à même temps.
Concernant le brassage: il est évident que le compost a besoin d’oxygène, d'eau et d'éléments nutritifs pour s'accomplir, celui-ci dégagera de l'oxyde de carbone, de l'eau et de la chaleur pendant le processus.
Formule du compostage:
C6H12O6 + 6 O2 = 6CO2 + 6H2O + 689 Kcl/mole
sucre + oxygene = gaz carbonique + eau + chaleur
Le produit résiduel formé étant le compost (ou humus)
Donc pour avoir un compost efficace pour dire simplement, il faut 50 à 60% d'humidité et une bonne aération. S'il manque certains élément la décomposition sera ralentie.
L'humidité est généralement suffisante avec l'apport de déchets humides, pendant les périodes de sécheresse, il peur être utile d'arroser.
Pour l'air, on peut soit brasser régulièrement les couches supérieures, ce qui demande du temps et du muscle ou bien mettre des déchets carbonés grossiers (brindilles, boites d’œufs par exemple) qui permettent une bonne aération passive (donc gain de temps pour le jardinier).
Cependant dans mon commentaire précédent (sujet "moustiques dans mon composteur!" j'ai pris un raccourci (mea culpa!) cela ne dispense pas de brasser, la brassage devient seulement un optimisation facultative qui permettra d'avoir du compost plus rapidement.
Je recommande toutefois avec cette technique UN brassage au bout de 6 mois pour relancer de façon importante la décomposition. ça peut être à l'occasion d'un roulement avec un deuxième composteur par exemple. Roulement qui est expliqué dans le guide:
http://www.prevention-des-dechets.fr/IM ... SMITED.pdf
Comme "le cerbère" peux le constater ce message contient un peu plus de rigueur comme ça tout le monde est servi.
Je n'ai pas beaucoup de messages à mon actif et je ne parle pas de mon super jardin, aussi je n'ai pas la prétention d'être meilleur que lui en terme de jardinage: tu peux dormir sur tes deux oreilles!
Signé: (roulement de tambours): CompostMan!