Bonjour,
On s’en serait douté !!!
La SNCF (ou RFF), ne va pas mettre des lutins sur des km... Ce n'est plus la mode des nains de jardins...
Voici un exemple mieux adapté aux moyens de la plupart d’entre nous :
Il y a quelques années... En propriété privée... Madame ne voulait plus des robiniers et souhaitait voir des iris, sa fleur préférée exposée comme un arc en ciel… Des agriculteurs partant à la retraite..
Un talus, du style ballast SNCF ; une forte pente mais la comparaison s'arrête là !
Monsieur, moi et la tronçonneuse, (les trois mousquetaires encouragés par les tartes aux cerises de madame), nous avons rabattu les arbres, à un mètre de hauteur.. Ce morceau de tronc au dessus du sol allait nous servir. Pour éviter que la chaîne ne glisse, on a prévu une encoche dans ce tronc.
Nous avons ensuite creusé, en amont de chaque souche, pour couper les premières racines, puis tirer au tracteur sur le ''levier'' que nous avions laissé pour avoir une bonne prise pour faire basculer la dite souche... On ne reste pas à côté de la souche quand on tire dessus. On y va doucement et seulement quand on estime le travail préalable suffisamment bien fait.
On finissait par les dernières racines du dessous..
On a tiré tout ça en bas, débiter en soucoupes bien plates (utiles pour faire les pas japonais ) que nous avons distribué aux habitants lors de la kermesse, (
) puisque (quelqu’un nous le confirme), le bois de robinier est classé ''4''... (en imputrescibilité)
Ensuite, on a apporté par le haut du talus, de la terre pour égaliser à peu près la pente.
L'automne venu, pour éviter le retour des substances nutritives dans le sol, on a rasé tout ce qui sortait de terre avant que les feuilles ne tombent d’elles -même .. .. Nous avons ensuite pris soin de couper les racines là où les rejets étaient sortis...
Je ne sais pas si le monsieur a protégé son talus en hiver contre le ravinement.
Il nous est venu au printemps l'idée d’ensacher les premières pousses... Ce sont les plus vigoureuses parce que les mieux placées. Si on s'était contenté de couper celles-ci, les bourgeons voisins seraient immédiatement sortis et il fallait tout le temps être sur le terrain..
Par contre, nous savions une chose : les premières pousses perdues emmenaient avec elle autant de réserves alimentaires consommées pour rien...
Nous pensions aussi qu'il se passerait un peu plus de temps entre l'épuisement du premier rejet ainsi dépourvu de chlorophylle, et la relève d’un nouveau bourgeon. Effectivement, ça permettait d'espacer les visites du terrain..
La présence de ces ''sentinelles noires'' (les plastiques) permettant un repérage de ce qui était sorti.. Et de pouvoir juger où notre travail aurait été plus ou moins mal fait..
Au mois d’août, madame a mis ses iris..
Combien y a t il eu de récidives? je ne sais pas mais peu. Assurément nous sommes doués ou nous avons pris le temps nécessaire..
Ironie du sort, elle a été obligée de faire bien plus de désherbage qu'avant mais seulement en raison des mauvaises herbes... Les robiniers eux, ne demandaient rien à personne...
Il est à noter qu'en haut et en bas du talus se trouvaient deux prairies plates qui étaient fauchées régulièrement. Je ne sais pas ce qu'il en était du comportement des robiniers invasifs à cet endroit avant que ceux-ci ne soient enlevés dans le talus... Mais je n'en ai pas entendu parler...
Autre exemple :
J'ai vu récemment quelqu’un spécialisé dans les travaux agricoles débroussailler deux hectares de ronces impénétrables... Je ne sais pas comment il s'y est pris. Au printemps suivant, il a dit simplement attendre l'automne pour semer la prairie (pour chevaux), expliquant qu'en cas d'été sec, tout serait cuit d'avance.. Ce qui est sûr, c'est qu'aucune ronce n'a repoussé. Il m'a étonné..
Revenons aux racines, une souche de houx peut repartir 3 ou 4 ans après, par exemple. Pour le robinier, je ne sais pas mais je voudrais nous donner le mérite d’avoir au départ fait un travail exhaustif.. Nous avons complètement dessouché ! Et je pense que la présence des ''sentinelles'' (les plastiques noirs) nous a donné une lecture pertinente du réseau de racines qui étaient encore actives ou pas, à chacun de nos passages... En somme, nous avons planifié notre travail pour ne pas avoir à y revenir...
Encore un détail, J'ai un peu enjolivé les faits pour ce qui est de la kermesse au village... Et du pas japonais... Dommage
Merci d'avoir suivi!
à plus