Au jardin, forum de jardinage

Bonjour à tous,


J'ai plusieurs arbustes, qui ont entre 3 et 4 ans, et pour lesquels j'envisage un léger déplacement sur mon terrain.

Il s'agit :
- de 2 eleagnus ebbingei (qui font 1.50m)
- d'1 eleagnus maculata (dans les 0.80cm)
- de 2 lauriers du Portugal (dans les 0.80cm)
- d'un grenadier (fleurs) (dans les 0.70cm)
- de 2 abélias

Ma question c'est de savoir s'il est opportun de les déplacer :
- à ce moment de l'année
- vu leur taille désormais assez conséquente (les ebbingei notamment)


J'ai une assez bonne terre, un ph neutre, et de la terre de compost en réserve


Merci de vos avis

Bonjour,

Oui c'est le bon moment mais il faudra les rabattre un peu pour une meilleure reprise.

Bien à toi Eric.

Merci.

Est-ce que le rabattement concerne aussi éventuellement les racines ? (ou bien sont-elles à conserver telles quelles ?...).

Et dois-je m'attendre à trouver de grosses racines, sur les ebbingei notamment (si leur taille est d'environ 1.50/1.70 aujourd'hui ?...)

en 2009 j'ai déplacé deux gros abélias plantés en 2006, car ils étaient trop serrés dans ma plate bande.
Le systhème racinaire n'étaient pas très important et ils ont très bien repris.

aujourd'hui ils sont devenus plus beaux que ceux qui sont restés dans la premiere plate-bande.

Pour les arbustes qui mesurent moins d'un mètre je ne m'inquiéte pas, pour le plus grand il faudra que tu réduise la végétation.

Merci à vous.

Allez je fais ça demain midi...


PS : ne pas toucher aux système racinaire ?

stephbric a écrit :PS : ne pas toucher aux système racinaire ?

Pas plus qu'à la partie aérienne.

C'est un vieux mythe, relevant sans doute de la culture potagère, de croire que réduire la partie aérienne va "aider" à la reprise. Dans les faits et la physiologie des plantes ligneuses (= arbres et arbustes), au plus la surface foliaire est importante, au plus la plante peut faire de photo-synthése et par conséquent nourrir le système racinaire.

Concrètement : essayer d'arracher un maximum de système racinaire (quitte à faire tomber de la terre, voire jusqu'à arracher racines nues pour des caducs... et dans une certaine mesure même pour des persistants - je l'ai déjà fait et ça marche) et ne pas toucher à la partie aérienne. La plante en "laissera tomber" une partie, peut-être, mais au moins c'est elle qui choisira de le faire et dans les proportions où ça doit se faire.

Si ça fane juste après la transplantation, ne pas paniquer, ça se relèvera - ou pas, ou en partie - un peu plus tard.

Le plus important, après, est de veiller à ce que la plante ne manque pas d'eau (quand elle en a besoin, la noyer n'est pas un service à li rendre non plus).

Bonsoir,

Sylvain a écrit :

stephbric a écrit :PS : ne pas toucher au système racinaire ?

Pas plus qu'à la partie aérienne.

Concrètement : essayer d'arracher un maximum de système racinaire (quitte à faire tomber de la terre, voire jusqu'à arracher racines nues pour des caducs... et dans une certaine mesure même pour des persistants - je l'ai déjà fait et ça marche)

En fait qu'entendre par "toucher au système racinaire" ?

Personnellement j'avais lu il y a qq temps qu'il fallait parfois enlever les petites racines, et ne garder que les grosses, voire tailler même un peu les grosses racines.

Et pourquoi enlever de la terre ? N'est-il pas plus propice d'en conserver le maximum, pour que la plante reste dans son milieu ?

stephbric a écrit :Personnellement j'avais lu il y a qq temps qu'il fallait parfois enlever les petites racines, et ne garder que les grosses, voire tailler même un peu les grosses racines.

Les petites racines, comme tu les appelles, sont les plus importantes. Ce sont elles qui captent l'eau et les nutriments (pour faire court).

Et pourquoi enlever de la terre ?

Pour que ce soit moins lourd à transporter d'un point vers un autre. Entre faire un motte (amputée du chevelu racinaire mais la motte pèse quand même le poids d'un âne mort) et transplanter racines nues avec quasiment tout le système racinaire (qui se soulève comme une plume ou pas loin), je n'hésite pas une seconde.

N'est-il pas plus propice d'en conserver le maximum, pour que la plante reste dans son milieu ?

Son milieu, c'est : point de départ, la terre de ton jardin ; point d'arrivée, la terre de ton jardin. Ça ne va pas la changer beaucoup.

Ok, merci.

Allez, je m'y mets dès demain midi...