Au jardin, forum de jardinage

mon abricotier, qui n'avait alors jamais rencontré de problème, a comme qui dirait une petite forme. Les feuilles commencent par brunir puis finissent par dépérir. Le problème était tout d'abord très limité puis s'est très largement étendu à vitesse grand V. J'ai d'abord voulu traiter à la bouillie bordelaise mais avec le temps qui fait des siennes et les pluies incessantes, j'ai dû abandonner.
Help!!!

Il me semble qu'on ne doit pas traiter à la bouillie quand il y a des feuilles sur l'arbre. De plus, ce n'est pas un produit sans risques à utiliser.

En fait j'avais déjà pensé le faire au moment où pointent les bourgeons à fruits, mais là aussi il ne faisait pas beau. Du coup, je n'ai pas traité du tout, comme je le fait le plus souvent. Toujours est-il que pour le moment, l'arbre est au plus mal, et à ce rythme il va finir par perdre toutes ses feuilles. Snif!

oh la la a écrit :Il me semble qu'on ne doit pas traiter à la bouillie quand il y a des feuilles sur l'arbre. De plus, ce n'est pas un produit sans risques à utiliser.

Première phrase juste. Jamais de cuivre sur les feuilles des arbres fruitiers à noyau, seulement dans la période de repos de leur végétation, si non on les brule. Toutes les espèces végétales n'ont pas la même sensibilité au cuivre.
N'est ce pas, HO LA LA ?
Quant'au risque il y a pire.
Les paroles aussi ne sont pas sans risque à utiliser.

Prière de sourire.

Oui, je souris, mais persévère. Quoi qu'il arrive à mes plantes, plus jamais elles ne recevront de bouillie; une seule fois sur un pêcher, c'était une fois de trop.
Produit utilisable en agriculture bio ne veut pas dire produit utilisable sans précautions sans connaissances et inoffensif. Les viticulteurs bio, par exemple, aimeraient s'en passer.

Je n'avais encore jamais essayé sur les fruitiers, mais à vous lire ça laisse perplexe. Je crois que de nombreuses méthodes existent (badigeon, décoctions en pulvérisation...). Il faudra que je m'y penche plus sérieusement.
En attendant, il faudrait que je trouve comment sauver mon arbre.

Merci à vous!

Bonsoir !

J'ai aussi un abricotier qui n'est pas bien, en plus d'avoir les feuilles qui brunisse il a les branches qui noircisse.
Il faut que je face quoi ?
Cet hiver je l'ai passé a la chaux vive .

Merci d'avance .

après recherches, je pense qu'il s'agit d'une moniliose. il faut attaquer avec le traitement adapter (voir en jardinerie). Je tente dès que les pluies cesseront pour me permettre de pulvériser. L'année prochaine j'essaierai de trouver un traitement préventif adapté et plus doux que la bouillie bordelaise.

arios a écrit :après recherches, je pense qu'il s'agit d'une moniliose. il faut attaquer avec le traitement adapter (voir en jardinerie). Je tente dès que les pluies cesseront pour me permettre de pulvériser. L'année prochaine j'essaierai de trouver un traitement préventif adapté et plus doux que la bouillie bordelaise.

Monilliose en effet. C'est la maladie la plus fréquente des Abricotiers. Elle est extrêmement répandue et avec le climat humide cette année ça va être dur...
Le traitement au myclobutanil (parlons de substance active pas de marque commerciale) autorisée pour les particuliers produit un ralentissement de l'attaque mais la maladie continue dans le bois des branches. IL faut répéter les pulvérisations pour que le produit (je le répète, s'il est autorisé c'est que son effet est léger et son ôdeur est ajoutée pour le signaler) arrive à circuler dans la sève. De plus la pulvérisation doit être fine (buse de 0,5mm et assez de pression) et faite dessous les feuilles sans couler (il en retombera toujours assez dessus) . Les pulvérisations des particuliers ne sont pas assez rigoureuses et bien souvent inefficaces. Un pulvérisateur de marque augmente l'efficacité.
Le Monillia s'arrêtera quand le temps sera chaud et surtout sec, très sec. En juillet on taille les branches mortes en essayant de faire repartir la pousse de nouvelles branches saines.
, on mastique les coupes et on désinfecte les outils avec de la bétadine de pharmacie.

Pour ta dernière phrase de ton post, je mesure une certaine incompréhension, HO LA LA ! Il n'y a pas plus "doux" que le traitement au cuivre sur les branches en hiver dont l'effet est d'ailleurs limité. Le meilleur moment est le gonflement des bourgeon à fleur. L'oxychlorure de cuivre a plus d'effet que la bouillie bordelaise . Cet oxychlorure est vendu pour la cloque du pêcher et pour finir il y a une marque qui le vend sous forme de pâte difficile à liquéfier mais qui me semble meilleure encore.

Tout cela est difficile à apprendre par correspondance...Surtout en débutant par le plus difficile, l'abricotier et cultivé dans une région qui ne lui est pas trop favorable.

papiverger

Cuivre: je pensais à l'effet sur le sol voisin.

Merci papiverger. J'avoue être un peu perdu. Quoi qu'il en soit, il pleut toujours et encore. Résultat: la maladie se développe et les pulvérisations sont impossibles. Pourvu que ça cesse. Les abricotiers étaient déjà là quand j'ai acheté la maison. Selon ma voisine, j'aurai été le premier à profiter de leurs fruits. Ils n'avaient jamais produit avant. Espérons que je puisse encore en profiter pendant de longues années. Pour moi la culture des fruitiers est une découverte. J'avance à tâtons. J'ai également planté un figuier cet automne, mais on dirait bien que les températures très basses de cet hiver lui ont été fatales. Mais début dans les fruitiers sont donc, pour le moment, plutôt difficiles...

oh la la a écrit :Cuivre: je pensais à l'effet sur le sol voisin.

C'est bien d'être au fait des protections qu'il convient de prendre.

Dans les vignes uniformément traitées 5 à 7 fois par an pendant un siècle on note en effet un stockage de cuivre en excès qui peut se retrouver en toute petite quantité dans le vin et qui peut dans certains cas extrêmes affecter la vie du sol.

Le traitement au cuivre d'un Abricotier et de quelque arbres fruitiers et tomates dans un jardin étant moins systématique sur toute la parcelle ne disperse pas les mêmes quantités.

Si on devait se passer du cuivre qui ne fait que contrôler un peu les maladies cryptogamiques sans les éradiquer, il faudrait aussi nous dispenser de vouloir que nos plantes ne soient jamais attaquées et quoi qu'il arrive nous en accommoder.

Avec le sourire d'un défenseur du cuivre et même du stérilet qui de mon temps en contenait...

papiverger