Lephil13 a écrit :Ce n'est pas moi qui vais trancher vos débats ni vous mettre d'accord mais il y a surement plusieurs moyens de bien arroser (si c'est pas du consensuel çà

), jardiner, bricoler en fonction de ses exigences, son souci du respect des normes, son expérience, ses critères de qualité personnels, etc...
Plus concrètement, je peux vous laisser chacun aménager la moitié de mon jardin et dans 6 mois, on observe le résultat, on évalue l'eau consommée, le prix du matériel acheté, la difficulté de mise en œuvre, le temps passé, la joie de mes deux enfants, etc...
pour résumer : le croisement à 100 % est le croisement idéal et reste une réponse théorique à votre première question ; maintenant, certains professionnels, pour conserver un tarif moindre ou pour s'adapter aux contraintes du terrain, utilisent des taux de recouvrement inférieurs loin de ce principe théorique.
Le choix se fait essentiellement sur le budget de départ
ou la dépense à long terme : pour faire simple, plus il y a d'arroseurs au départ (100 %), plus le coût d'installation est élevé, mais plus la consommation d'eau par la suite sera faible et la précision élevée.
En gros : "on couvre parfaitement tout le jardin en très très peu de temps, de façon uniforme"
Si vous diminuez le taux de croisement, vous diminuez mathématiquement le nombre d'arroseurs, donc le coût -sensible- d'installation. Par contre, vous obtenez une "pluviométrie" (= répartition de l'eau) beaucoup moins qualitative et ça entraine une sur-consommation puisque certaines zones sont trop couvertes (mauvais croisement) et certaines zones sont mal couvertes (arrosage durant plus longtemps pour couvrir ces zones).
En gros : "ce que vous économisez sur le matériel vous le perdez en eau"
Il n'y a pas de secret : si de nos jours on croise à 100 % les terrains de foot ou les green de golf, ce n'est pas pour
faire plaisir aux fabricants de matériels. Si en couvrant un terrain de foot à 30 ou 50 % le résultat était le même, juste par un
bon réglage 
, il serait indiqué dans les cahiers des charges de réduire le nombre d'arroseurs et donc le prix de l'installation. (un terrain de foot, c'est environ 20 000 € HT).
La concurrence entre installateurs, et la méconnaissance (justifiée

) du domaine de l'arrosage par les particuliers, entraine effectivement un souhait vers la chute du nombre d'arroseurs et la réduction du prix ; c'est également le cas vers la réduction de la taille des regards ou la la qualité du programmateur, ou le nombre de raccords... C'est une dépense moindre à court terme ; outre la sur-consommation d'eau par une mauvaise répartition, les coûts d'entretien sur du matériel "économique" prennent dans certains cas des proportions élevées, voir irraisonnables.
Maintenant, chaque client choisi ce qu'il veut dépenser et obtenir, et sa répartition de dépense(s) immédiate ou à moyen terme. Il y a du travail pour tous les installateurs, que ce soit ceux voulant travailler "à l'économie" ou ceux, comme moi, travaillant plutôt sur des installations chères.
Pour répondre à votre tout premier message :
Puisque vous travaillez vous même à l'étude de l'arrosage, essayez de croiser ...
au maximum 
les arroseurs pour être homogène. Dans tous les cas, les valeurs de 10, 15, 20 % que vous annoncez ne servent à rien.
Il faut comprendre que, grossièrement pour faire simple, un arroseur diffuse correctement l'eau dans la seconde moitié de sa portée. Ce qui veut dire que, pour un arroseur 4 mètres, vous avez réellement de l'eau de 2 à 4 mètres. Idem, voir pire, pour un arroseur appelé "turbine" qui va arroser à 10m, où de 0 à 6 mètres il y a peu d'eau, et la pluviométire est correcte de 6 à 10 m.
Si vous croisez à 50 % , vous ne croisez QUE la zone déjà la mieux arrosée au détriment de la zone mal arrosée.
Bon courage.