Au jardin, forum de jardinage

Bonsoir,

Je viens vers vous car suite à une élagage sévère réalisé au tout début de l'année mon arbre (un tilleul) a bien reprit mais il développe énormément de "gourmands" de la base du tronc et bientôt j'en ai peur jusqu'à la cime.
J'ignore ce que je dois faire, faut il les éliminer ou les laisser en espérant qu'ils finiront par disparaître avec le temps?
J'ai peur que l'arbre s'épuise à développer inutilement ces branchages secondaires.

Je vous remercie par avance pour toutes vos suggestions.

victorian rose a écrit :Bonsoir,

Je viens vers vous car suite à une élagage sévère réalisé au tout début de l'année mon arbre (un tilleul) a bien reprit mais il développe énormément de "gourmands" de la base du tronc et bientôt j'en ai peur jusqu'à la cime.
J'ignore ce que je dois faire, faut il les éliminer ou les laisser en espérant qu'ils finiront par disparaître avec le temps?
J'ai peur que l'arbre s'épuise à développer inutilement ces branchages secondaires.

Il ne s'"épuise" pas à développer ces "branchages secondaires" mais essaie au contraire de se refaire une santé.

La première nourriture d'un arbre, c'est la lumière et la transformation de cette lumière en réserves via la photosynthèse. Dit autrement, la surface de son feuillage est son capital. Si tu diminues ou amputes cette surface (–> "élagage sévère"), il va chercher à la reconstituer par tous les moyens et le plus rapidement possible, soit en produisant de nouvelles branches partout où il le peut, soit en produisant des feuilles inhabituellement grandes, soit les deux.

http://www.allo-olivier.com/Elagage/Arbre_4.html

Bonjour,

Tout d'abord je vous remercie pour votre réponse. J'avais bien conscience que la production de ces gourmands résultait d'une réaction de survie de la part de mon arbre et que ces gourmands lui servaient à emmagasiner la lumière nécessaire à sa survie.
Cependant, dans la mesure où cela prend de si grandes proportions (la base de l'arbre est devenue aussi large que sa tête) et le tronc en est presque complètement recouvert, je me demandais si les gourmands allaient disparaître spontanément avec le temps lorsque l'arbre aura retrouvé son état normal.

Je précise aussi que je n'avais pas demandé à ce que l'élagage soit sévère, et que par conséquent j'étais assez mécontente du travail de l'élagueur. J'ai couvais de regard mon arbre pendant des mois en espérant voir de nouvelles branches se former.

victorian rose a écrit :Bonjour,

Tout d'abord je vous remercie pour votre réponse. J'avais bien conscience que la production de ces gourmands résultait d'une réaction de survie de la part de mon arbre et que ces gourmands lui servaient à emmagasiner la lumière nécessaire à sa survie.
Cependant, dans la mesure où cela prend de si grandes proportions (la base de l'arbre est devenue aussi large que sa tête) et le tronc en est presque complètement recouvert, je me demandais si les gourmands allaient disparaître spontanément avec le temps lorsque l'arbre aura retrouvé son état normal.

Ça, seul l'avenir peut le dire. Mais a priori, il n'y a pas de raison pour qu'ils disparaissent comme par enchantement puisqu'il font... leur boulot, à savoir tenter de rétablir le capital photosynthèse. Au passage, ce ne sont pas des "gourmands" à proprement parler mais soit.

C'est tout le problème des tailles radicales autrement appelées "élagages sévères" : l'arbre n'a pas demandé à être laid, on l'y a forcé. À mon humble avis, il faudrait qu'un élagueur - sérieux, cette fois - vienne voir l'arbre et vous dise si on peut établir un programme de reconstruction, comment et sur combien d'années. Les conseils par internet ont leurs limites.

Je précise aussi que je n'avais pas demandé à ce que l'élagage soit sévère, et que par conséquent j'étais assez mécontente du travail de l'élagueur. J'ai couvais de regard mon arbre pendant des mois en espérant voir de nouvelles branches se former.

Triste histoire et élagueur à rayer de son carnet d'adresse (qui ignorait sans doute que les tilleuls, en tant qu'essence à faible compartimention, tolèrent très mal les tailles radicales).