Mais, toi, ou Le cerbère, par exemple :
Pour fertiliser une planche poireaux ...
Tu apportes quoi ? et quand ?
Comment calcules-tu ce que tu épands sur ta planche ?
Comment sais-tu que ce que tu as apporté va correspondre aux besoins de ce légume ?
pour commencer, je suppose que tu a bien compris que l'on parle ici de non travail du sol ou d'un travail très réduit.
alors, j'apporte quoi?...
voilà une question qui demanderais 3 à 4 pages pour être bien éludée. simplement parce que cela va dépendre de plusieurs points:
le degrés de maturité du potager. est il en cours de conversion ou est il déjà mature avec toutes les surfaces couvertes et ses rotations bien établies.
le type de sol du potager. on ne procède pas de la même façon en terre argileuse et en terre sableuse.
alors, pour faire simple, je vais prendre l'exemple d'une de mes planche de poireaux de cette hiver.
en 2010, apport de compost de ferme mûr puis semis de pois. apport de lithotame puis plantation de choux en été puis paillis de compost demi-mûr puis paille.
en 2011, engrais vert de printemps puis engrais vert d'automne. (j'ai remarquer que le sol ne se comportait pas bien au niveau de sa souplesse, ce qui explique le double semis d'engrais vert)
en 2012 plantation de pomme de terre puis paillis BRF (6cm environ). plantations des poireaux en juin et complément de paillis BRF.
les poireaux sont encore en terre avec un bon développement ( de 4 à 6cm de diamètre) et ne montre aucun signe de carence ou d’excès.
en 2013, la surface recevra des tomates en repiquage avec un complément de paillis.
D'autre part on connait pas trop mal les niveaux et natures de besoins de nos légumes.
oui, mais la plupart oublis où exactement la plante puisse la plus grande partie de ces besoins et ce n'est pas dans le sol!
Je veux ignorer ce que "mon sol" peut m'apporter car c'est une immense "boite noire" dont on connait très mal les fonctionnements.
on le connais suffisamment pour ne pas commettre de grossières erreurs et la politique de l'autruche n'a jamais fait progressé l'humanité.
mon sol a une certaine fertilité naturelle qu'il m'est impossible de connaître.
exactement non mais on n'a pas besoin de le savoir précisément. le bon sens et une bonne dose de sens holistique permettent de ne pas faire d'impaire. une fois le potager sous paillis permanent et que le cycle est bien en place, on sait avec certitude que les plantes cultiver trouveront leurs besoins dans ce sol couvert et vivant, quelques soit leurs besoins. mes anciens et nouveaux potagers en sont la preuve flagrante.
maintenant, cela est inenvisageable en travail du sol, bien entendu. il faut donc faire un choix et l’assumer.
autre point très important, ce n'est pas parce que un site ou résultats d'un "expert" donne des tableaux ou compte rendu que cela doit être pris comme certitude. il faut bien comprendre que la plupart des agronomes ou "expert" sont encore à l'age de pierre de l'agrobiologie. seule quelques un sorte du lot et malgré les preuves criantes de vérifiables de ce qu'ils disent, ils ne sont que peu entendu. les lobbies et la bêtise sont plus puissant qu'on ne le crois.