Guide pour un jardin plus naturel [en cours]
Publié : jeu. 27 sept. 2012 9:12
Ce guide se veut être outil d'aide aux jardiniers qui souhaitent s'inscrire dans une démarche de jardinage plus respectueuse de notre environnement. Partant du constat que le jardinier est le plus important pollueur au mètre carré, il y a de la marge.
Il s'agit d'une démarche, on ne demande à personne d'être parfait. Personne n'est mis à l'index mais améliorer sa pratique peut contribuer à une certaine satisfaction personnelle.
Note: Ce document est pour le moment en construction et fait suite à un échange sur ce lien
production-tomates-bio-t157887.html
PREAMBULE
Il y a autant de pratiques que de jardiniers :
- Entre ceux qui apportent du compost à l'automne et ceux qui l'apportent au printemps.
- Ceux qui utilisent du fumier bovin, ceux qui utilisent du fumier équin, ceux qui utilisent le fumier de leurs poules ou de leurs lapins, ceux qui l'achètent en jardinerie en sac parce qu'ils n'ont pas accès à du frais, et ceux qui n'en utilisent pas du tout.
- Ceux qui ont accès à du BRF, ceux qui n'en ont pas.
- Ceux qui sont en travail intensif du sol (motoculteur) et ceux qui ne le travaillent pas du tout, et entre les deux ceux qui grelinent un petit coup quand même ou usent de la fourche-bêche entre deux cultures.
- Ceux qui préparent toute leur parcelle d'un coup et ceux qui y vont bande par bande au fur et à mesure de leurs besoins.
- Ceux qui compostent leurs déchets en composteur, ceux qui compostent en tas, ceux qui compostent en place au pieds des légumes, ceux qui donnent tout aux poules et par conséquent n'ont plus de déchets à composter.
- Ceux qui optent pour la rotation des légumes, ceux qui remettent leurs tomates à la même place;
- Ceux qui ont un grand terrain, ceux qui ont installé des buttes, ceux qui ont juste quelques carrés dans un petit jardin de ville.
- Ceux qui habitent en pleine campagne et ceux qui sont en agglomération.
- Ceux débutent un jardin, et ceux qui bénéficient d'un jardin entretenu depuis de nombreuses décénies.
- Ceux qui ont trop d'ombre, trop d'humidité, trop de sécheresse ou de plein soleil...
BONNES PRATIQUES
Certaines peuvent paraître évidentes mais il est toujours bon de les rappeler.
- ne pas laisser la terre à nue tout l'hiver, mais l'occuper ou la couvrir : engrais vert, cultures hivernales, BRF, paillages variés...
- ne pas arracher tous les résidus de culture, mais laisser les racines en terre et les fanes en surface (couchées, taillées...)
- ne pas laisser le sol s'appauvrir, mais ramener régulièrement de la matière organique sous des formes les plus variées possibles (BRF, compost, fumier, feuilles mortes, fanes de légumes, compostage en place, fauche des engrais verts, tontes de pelouse, paille...)
- remplacer le binage par un bon paillage
- remplacer le travail profond et intensif du sol par un travail léger de surface
- ne travailler que la surface destinée à être ensemencée ou plantée, et laisser au repos le reste
- ombrer les cultures si le potager est trop ensoleillé
- attirer les auxilliaires (bandes fleuries, légumes montés à graine, leur laisser nourriture et abri pour l'hiver... >> ne pas tout faucher, raser, nettoyer pour faire "propre")
- ne pas traiter préventivement et systématiquement, mais plutôt avoir une surveillance rapprochée pour traiter précocément en cas de soucis uniquement.
- ne pas grouper les légumes de même famille dans un même espace, mais les disperser au maximum, en alternant les lignes ou en cultivant en mélange
- arroser suivant les besoins de chaque culture : ni trop, ni pas assez... ce qui varie en fréquence et quantité d'un légume à l'autre
- éviter l'aspersion des feuilles sur les plantes sensibles aux maladies fongiques (mildiou, oidium, botrytis...) mais les arroser au pieds
- garder chaleur et humidité pour les semis et les jeunes plantules juste levées
- être attentif aux signes de carences ou d'excès (jaunissement du feuillage, marbrures, flétrissements...)
- respecter les dates de semis ou plantation adaptées aux espèces
- respecter les besoins de chaque espèce en matière de lumière, eau, fertilisation...
- effectuer une rotation qui tient compte de ces besoins : légumes peu gourmands après légumes gourmands, puis fabacées...
PRATIQUE : PAILLAGE ET ACTION FERTILISANTE
- les branches issues de la taille de la haie ou des arbre, qui broyées peuvent fournir du BRF
- les tontes de pelouses qui peuvent servir de paillage estival
- les feuilles mortes qui peuvent servir de paillage hivernal
- les fanes de plantes vivaces peuvent abriter les auxiliaires l'hiver, ou être fauchées et servir de paillage
- et bien évidemment le jardinier écologique fait son compost, qu'il peut utiliser au potager à différents stades
PRATIQUE : STIMULER LA CROISSANCE ET LUTTER CONTRE MALADIES ET PARASITES
- orties, consoude, prêle, ail... qui peuvent servir à la fabrication de purins, infusions, décoctions
- lavande, sauge, thym, romarin, armoise, tanaisie... éloignent certains insectes indésirables
- un vieux tas de bois dans un coin abrite un hérisson friand de limaces et escargots
CONTEXTE CLIMATIQUE ET GEOGRAPHIQUE
Il existe en France 8 typologies principales de climat, et une grande diversité de types de sols , sans oublier qu'entre le nord et le sud, il y a 1000 km d'écart, soit 10% de ce qui sépare le pôle nord de l'équateur, ce qui n'est pas négligeable.
Une pratique qui sera excellente en un lieu pourra s'avérer très décevante en un autre. Il est donc primordial d'analyser les expériences des uns et des autres à la lumière de leurs conditions climatiques, de leur sol, de leur altitude, de leur exposition au vent, de leur proximité ou non de la mer ou d'une rivière, ...
Carte des types de climat
Pour les climats (sans entrer dans les détails - définitions du CNRS) :
- type 1 : montagnard
- type 2 : semi-continental et marges montagnardes
- type 3 : océanique dégradé et plaines du centre et du nord
- type 4 : océanique altéré
- type 5 : océanique franc
- type 6 : méditerranéen altéré
- type 7 : bassin du sud-ouest
- type 8 : méditerranéen franc
Pour les sols :
- socle continental
- roche métamorphique
- calcaire franc
- argileux franc
- plus toutes les variations possibles dans leur composition
- plus tous les mélanges, fins ou grossiers, envisageables entre ces différents types principaux
A part les 2 premiers, difficiles à exploiter en l'état, les autres proviennent principalement des dépôts sédimentaires du biotope sur le plancher océanique (plancher ramené à l'air libre par la tectonique des plaques), et pour une petite partie de l'érosion de l'une ou l'autre de ces 3 catégories principales, l'argile étant principalement constituée par l'érosion des sédiments océaniques. Il faut toutefois comprendre que les sédiments, selon la période (à l'échelle géologique) et le lieu de leur production, peuvent différer fondamentalement dans leur constitution. Un calcaire n'est pas forcément équivalent à un autre calcaire, et une argile non plus, loin s'en faut.
Utilisation de la carte climatique
La carte des typologies climatiques semble imprécise. Or il ne s'agit pas d'imprécision de la carte, mais de difficulté à l'utiliser et à l'interpréter. La carte présente la typologie climatique dominante en un lieu. En fait, chacune des typologies climatiques est présente en tout lieu du territoire, à des niveaux d'influence variables. Ces niveaux d'influence varient en fonction du lieu, mais aussi de la saison. Par exemple, dans les Alpes du Sud, le climat alpin dominera une partie de l'année, mais en été, le climat méditerranéen pourra prendre le dessus. Une vallée du Massif Central pourra voir sa typologique climatique varier en fonction de l'orientation du vent dominant et de la saison, passant rapidement de "l'océanique" au "continental", voir à "l'Alpin".
Autre point et non des moindres, le soleil est l'élément fondamental pour la vie du sol et des plantes. Il est important de bien évaluer le flux radiatif du soleil sur son propre terrain en fonction de sa géographie et de la saison, celui-ci pouvant varier selon la latitude (légèrement), selon la typologie climatique (l'hygrométrie de l'air), mais surtout très fortement localement, en quelques centaines de mètres, en particulier dans les régions vallonnées ou montagneuses, au point que certains versants ne voient jamais le soleil durant plusieurs mois, parfois une majorité de l'année, alors que le versant opposé sera inondé de soleil y compris en hiver. Il ne s'agit pas ici de définir un "chiffre" de flux radiatif au sol, mais simplement d'être en mesure de comparer en proportion son ensoleillement par rapport à celui d'un autre intervenant témoignant sur ses pratiques, tant cette influence solaire est majeure sur les résultats de telle ou telle technique. Un compostage sur un versant sud en climat venté sec n'a rien à voir avec un compostage sur un versant nord abrité, en climat humide.
RAPPEL IMPORTANT
Il n'existe pas de recette universelle d'où la nécessité de s'adapter à son sol, son climat, son temps libre, ses ressources disponibles, etc...
Et donc, en premier lieu d'observer (faune, flore adventice, réaction des plantes cultivées), puis d'expérimenter, de comparer plusieurs techniques, afin de trouver ce qui correspond le mieux à chacun.
L'éco-jardinier doit apprendre à regarder son jardin comme un écosystème, et y rechercher l'équilibre, c'est à dire un fonctionnement efficace avec un minimum d'intrants.
Avant de se précipiter en jardinerie (pour y acheter fertilisants, insecticides, répulsifs..., même labélisés "bio"), il doit d'abord se poser la question de ce qu'il peut trouver chez lui et qui aura la même efficacité, la même fonction.
CONTRIBUTIONS
Toutes les contributions sont les bienvenues ! Et merci à Ayn et à Astrée qui ont amorcés la pompe
Il s'agit d'une démarche, on ne demande à personne d'être parfait. Personne n'est mis à l'index mais améliorer sa pratique peut contribuer à une certaine satisfaction personnelle.
Note: Ce document est pour le moment en construction et fait suite à un échange sur ce lien
production-tomates-bio-t157887.html
PREAMBULE
Il y a autant de pratiques que de jardiniers :
- Entre ceux qui apportent du compost à l'automne et ceux qui l'apportent au printemps.
- Ceux qui utilisent du fumier bovin, ceux qui utilisent du fumier équin, ceux qui utilisent le fumier de leurs poules ou de leurs lapins, ceux qui l'achètent en jardinerie en sac parce qu'ils n'ont pas accès à du frais, et ceux qui n'en utilisent pas du tout.
- Ceux qui ont accès à du BRF, ceux qui n'en ont pas.
- Ceux qui sont en travail intensif du sol (motoculteur) et ceux qui ne le travaillent pas du tout, et entre les deux ceux qui grelinent un petit coup quand même ou usent de la fourche-bêche entre deux cultures.
- Ceux qui préparent toute leur parcelle d'un coup et ceux qui y vont bande par bande au fur et à mesure de leurs besoins.
- Ceux qui compostent leurs déchets en composteur, ceux qui compostent en tas, ceux qui compostent en place au pieds des légumes, ceux qui donnent tout aux poules et par conséquent n'ont plus de déchets à composter.
- Ceux qui optent pour la rotation des légumes, ceux qui remettent leurs tomates à la même place;
- Ceux qui ont un grand terrain, ceux qui ont installé des buttes, ceux qui ont juste quelques carrés dans un petit jardin de ville.
- Ceux qui habitent en pleine campagne et ceux qui sont en agglomération.
- Ceux débutent un jardin, et ceux qui bénéficient d'un jardin entretenu depuis de nombreuses décénies.
- Ceux qui ont trop d'ombre, trop d'humidité, trop de sécheresse ou de plein soleil...
BONNES PRATIQUES
Certaines peuvent paraître évidentes mais il est toujours bon de les rappeler.
- ne pas laisser la terre à nue tout l'hiver, mais l'occuper ou la couvrir : engrais vert, cultures hivernales, BRF, paillages variés...
- ne pas arracher tous les résidus de culture, mais laisser les racines en terre et les fanes en surface (couchées, taillées...)
- ne pas laisser le sol s'appauvrir, mais ramener régulièrement de la matière organique sous des formes les plus variées possibles (BRF, compost, fumier, feuilles mortes, fanes de légumes, compostage en place, fauche des engrais verts, tontes de pelouse, paille...)
- remplacer le binage par un bon paillage
- remplacer le travail profond et intensif du sol par un travail léger de surface
- ne travailler que la surface destinée à être ensemencée ou plantée, et laisser au repos le reste
- ombrer les cultures si le potager est trop ensoleillé
- attirer les auxilliaires (bandes fleuries, légumes montés à graine, leur laisser nourriture et abri pour l'hiver... >> ne pas tout faucher, raser, nettoyer pour faire "propre")
- ne pas traiter préventivement et systématiquement, mais plutôt avoir une surveillance rapprochée pour traiter précocément en cas de soucis uniquement.
- ne pas grouper les légumes de même famille dans un même espace, mais les disperser au maximum, en alternant les lignes ou en cultivant en mélange
- arroser suivant les besoins de chaque culture : ni trop, ni pas assez... ce qui varie en fréquence et quantité d'un légume à l'autre
- éviter l'aspersion des feuilles sur les plantes sensibles aux maladies fongiques (mildiou, oidium, botrytis...) mais les arroser au pieds
- garder chaleur et humidité pour les semis et les jeunes plantules juste levées
- être attentif aux signes de carences ou d'excès (jaunissement du feuillage, marbrures, flétrissements...)
- respecter les dates de semis ou plantation adaptées aux espèces
- respecter les besoins de chaque espèce en matière de lumière, eau, fertilisation...
- effectuer une rotation qui tient compte de ces besoins : légumes peu gourmands après légumes gourmands, puis fabacées...
PRATIQUE : PAILLAGE ET ACTION FERTILISANTE
- les branches issues de la taille de la haie ou des arbre, qui broyées peuvent fournir du BRF
- les tontes de pelouses qui peuvent servir de paillage estival
- les feuilles mortes qui peuvent servir de paillage hivernal
- les fanes de plantes vivaces peuvent abriter les auxiliaires l'hiver, ou être fauchées et servir de paillage
- et bien évidemment le jardinier écologique fait son compost, qu'il peut utiliser au potager à différents stades
PRATIQUE : STIMULER LA CROISSANCE ET LUTTER CONTRE MALADIES ET PARASITES
- orties, consoude, prêle, ail... qui peuvent servir à la fabrication de purins, infusions, décoctions
- lavande, sauge, thym, romarin, armoise, tanaisie... éloignent certains insectes indésirables
- un vieux tas de bois dans un coin abrite un hérisson friand de limaces et escargots
CONTEXTE CLIMATIQUE ET GEOGRAPHIQUE
Il existe en France 8 typologies principales de climat, et une grande diversité de types de sols , sans oublier qu'entre le nord et le sud, il y a 1000 km d'écart, soit 10% de ce qui sépare le pôle nord de l'équateur, ce qui n'est pas négligeable.
Une pratique qui sera excellente en un lieu pourra s'avérer très décevante en un autre. Il est donc primordial d'analyser les expériences des uns et des autres à la lumière de leurs conditions climatiques, de leur sol, de leur altitude, de leur exposition au vent, de leur proximité ou non de la mer ou d'une rivière, ...
Carte des types de climat
Pour les climats (sans entrer dans les détails - définitions du CNRS) :
- type 1 : montagnard
- type 2 : semi-continental et marges montagnardes
- type 3 : océanique dégradé et plaines du centre et du nord
- type 4 : océanique altéré
- type 5 : océanique franc
- type 6 : méditerranéen altéré
- type 7 : bassin du sud-ouest
- type 8 : méditerranéen franc
Pour les sols :
- socle continental
- roche métamorphique
- calcaire franc
- argileux franc
- plus toutes les variations possibles dans leur composition
- plus tous les mélanges, fins ou grossiers, envisageables entre ces différents types principaux
A part les 2 premiers, difficiles à exploiter en l'état, les autres proviennent principalement des dépôts sédimentaires du biotope sur le plancher océanique (plancher ramené à l'air libre par la tectonique des plaques), et pour une petite partie de l'érosion de l'une ou l'autre de ces 3 catégories principales, l'argile étant principalement constituée par l'érosion des sédiments océaniques. Il faut toutefois comprendre que les sédiments, selon la période (à l'échelle géologique) et le lieu de leur production, peuvent différer fondamentalement dans leur constitution. Un calcaire n'est pas forcément équivalent à un autre calcaire, et une argile non plus, loin s'en faut.
Utilisation de la carte climatique
La carte des typologies climatiques semble imprécise. Or il ne s'agit pas d'imprécision de la carte, mais de difficulté à l'utiliser et à l'interpréter. La carte présente la typologie climatique dominante en un lieu. En fait, chacune des typologies climatiques est présente en tout lieu du territoire, à des niveaux d'influence variables. Ces niveaux d'influence varient en fonction du lieu, mais aussi de la saison. Par exemple, dans les Alpes du Sud, le climat alpin dominera une partie de l'année, mais en été, le climat méditerranéen pourra prendre le dessus. Une vallée du Massif Central pourra voir sa typologique climatique varier en fonction de l'orientation du vent dominant et de la saison, passant rapidement de "l'océanique" au "continental", voir à "l'Alpin".
Autre point et non des moindres, le soleil est l'élément fondamental pour la vie du sol et des plantes. Il est important de bien évaluer le flux radiatif du soleil sur son propre terrain en fonction de sa géographie et de la saison, celui-ci pouvant varier selon la latitude (légèrement), selon la typologie climatique (l'hygrométrie de l'air), mais surtout très fortement localement, en quelques centaines de mètres, en particulier dans les régions vallonnées ou montagneuses, au point que certains versants ne voient jamais le soleil durant plusieurs mois, parfois une majorité de l'année, alors que le versant opposé sera inondé de soleil y compris en hiver. Il ne s'agit pas ici de définir un "chiffre" de flux radiatif au sol, mais simplement d'être en mesure de comparer en proportion son ensoleillement par rapport à celui d'un autre intervenant témoignant sur ses pratiques, tant cette influence solaire est majeure sur les résultats de telle ou telle technique. Un compostage sur un versant sud en climat venté sec n'a rien à voir avec un compostage sur un versant nord abrité, en climat humide.
RAPPEL IMPORTANT
Il n'existe pas de recette universelle d'où la nécessité de s'adapter à son sol, son climat, son temps libre, ses ressources disponibles, etc...
Et donc, en premier lieu d'observer (faune, flore adventice, réaction des plantes cultivées), puis d'expérimenter, de comparer plusieurs techniques, afin de trouver ce qui correspond le mieux à chacun.
L'éco-jardinier doit apprendre à regarder son jardin comme un écosystème, et y rechercher l'équilibre, c'est à dire un fonctionnement efficace avec un minimum d'intrants.
Avant de se précipiter en jardinerie (pour y acheter fertilisants, insecticides, répulsifs..., même labélisés "bio"), il doit d'abord se poser la question de ce qu'il peut trouver chez lui et qui aura la même efficacité, la même fonction.
CONTRIBUTIONS
Toutes les contributions sont les bienvenues ! Et merci à Ayn et à Astrée qui ont amorcés la pompe