Quand l'orchidée boit la tasse, les racines trinquent...
Publié : mar. 14 mai 2013 18:23
Bonjour bonjour,
Pour avoir parcouru ce forum quelques fois (j'l'aime bien, on apprend plein de trucs), je me rends bien compte que le sujet que je m'apprête à aborder est un "classique" (je pense notamment à l'émouvante histoire du sauvetage de "bidule", en novembre 2008). Cependant, quand on se heurte au fameux problème de pourrissement des racines, des tas de questions viennent encore se poser (car, j'imagine, chaque cas est différent)...
J'ai adopté quelques phalaenopsis ces dernières années (avec qui la cohabitation se passe très bien), dont un charmant spécimen il y a 4 semaines, avec 2 jolies hampes fleuries (cf. photos). Au début, pas de problème : pas très gourmand en eau, je ne le baigne pas très souvent... Puis je pars en vacances une semaine (petit bain puis égouttage avant le départ, la plante est belle, les racines semblent saines), et quand je reviens : quasi 90% des racines ont pourri !
J'ai du mal à comprendre : à part de l'eau qui aurait stagné après un égouttage incomplet, je n'ai pas d'explication... Ce qui me surprend c'est l'état d'avancement du pourrissement en une seule petite semaine ! Bref, quoi qu'il en soit, le mal est fait : il faut le réparer.
Point positif, il me semble, les feuilles ont encore un aspect quasi-normal (elles sont juste un peu plus molles qu'avant). D'ailleurs, pour le moment, les fleurs n'ont pas l'air très affectées non plus (cf. photos).
J'ai donc suivi les conseils prodigués sur le net, notamment sur ce forum :
- suppression des racines pourries avec des ciseaux désinfectés,
- rinçage des racines saines restantes à l'eau tiède (j'ai laissé les quelques morceaux d'écorces qui restaient collés, inutile d'aller égratigner ce qui a tenu le coup),
- (je n'ai pas utilisé d'aliette jusqu'à présent),
- j'ai pris le seul récipient à la bonne taille dont je disposais : un vase haut et assez large en verre transparent. J'y ai placé un petit récipient plein d'eau au fond, puis j'ai ajouté une sorte de "grillage fait maison" pour être sure que les racines ne trempent pas dans l'eau (je ne sais pas si c'est très utile, mais plusieurs précautions valent mieux qu'une). J'ai découpé un cercle au milieu d'un couvercle de bac de crème glacée et j'y ai glissé mon orchidée puis j'ai déposé le tout à l’extrémité supérieure du vase (cf. photos pour illustration).
Ce sont les hampes (que j'ai laissées, avec les fleurs, pour l'instant), qui reposent sur le couvercle de glace, et les tuteurs de celles-ci (collés sur le vase) qui maintiennent le tout en équilibre (j'espère d'ailleurs que ça ne blesse pas la plante que seules ses hampes reposent sur le couvercle, car la tranche du couvercle est très fine - pas coupante, mais très fine... -).
- j'ai posé 2 petits récipients additionnels, contenant de l'eau, sur le couvercle pour m'assurer un haut degré d'hygrométrie,
- j'ai recouvert le tout d'un sac pastique transparent fermé (mais pas hermétiquement) en bas du vase par un élastique. L'aération se fait par le bas et par les 2 trous par lesquels passent les hampes.
Bon c'est du système D, mais j'ai essayé de faire au mieux...
J'ai mis tout ça en place hier (13 mai).
Les questions que je me posent aujourd'hui sont les suivantes :
- Ai-je bien fait ? Qu'aurais-je oublié ?
- Ma copine végétale est-elle bien secourable ?
- Etant donné l'état des racines restantes, aurais-je mieux fait de rempoter directement dans un nouveau substrat (écorces) ? Si c'est le cas, j'imagine qu'il est encore temps de le faire...
- Couper ou ne pas couper les hampes, "that is the question" (étant donné l'état général du bazar et pour ne pas épuiser ce pauvre phal déjà bien éprouvé...) ?
- Je ne suis pas sure de mon coup pour l'hygrométrie (j'ai essayé de maximiser les sources d'évaporation) : je n'ai pas envie qu'elle meurt de soif à présent ! Avec ce type de dispositif (et beaucoup d'attention), elle peut vraiment refaire des racines bien gentiment et repartir de plus belle ?
Bon, mon texte est déjà suffisamment détaillé et long comme ça, il me reste à vous remercier une première fois d'avance pour tous les bons conseils que vous voudrez bien me donner
Pandia
P.S. : J'ai oublié de préciser que mon dispositif de sauvetage (avec le phal en convalescence) se trouve dans une pièce dont la température oscille en ce moment entre 20 et 25°C et qu'il est posé à côté d'une fenêtre orientée sud-est (en général il y a du soleil le matin, mais là il est prévu qu'il fasse mauvais pendant 15 jours, donc beaucoup de lumière mais pas de soleil direct).
Voilou !
Pour avoir parcouru ce forum quelques fois (j'l'aime bien, on apprend plein de trucs), je me rends bien compte que le sujet que je m'apprête à aborder est un "classique" (je pense notamment à l'émouvante histoire du sauvetage de "bidule", en novembre 2008). Cependant, quand on se heurte au fameux problème de pourrissement des racines, des tas de questions viennent encore se poser (car, j'imagine, chaque cas est différent)...
J'ai adopté quelques phalaenopsis ces dernières années (avec qui la cohabitation se passe très bien), dont un charmant spécimen il y a 4 semaines, avec 2 jolies hampes fleuries (cf. photos). Au début, pas de problème : pas très gourmand en eau, je ne le baigne pas très souvent... Puis je pars en vacances une semaine (petit bain puis égouttage avant le départ, la plante est belle, les racines semblent saines), et quand je reviens : quasi 90% des racines ont pourri !
J'ai du mal à comprendre : à part de l'eau qui aurait stagné après un égouttage incomplet, je n'ai pas d'explication... Ce qui me surprend c'est l'état d'avancement du pourrissement en une seule petite semaine ! Bref, quoi qu'il en soit, le mal est fait : il faut le réparer.
Point positif, il me semble, les feuilles ont encore un aspect quasi-normal (elles sont juste un peu plus molles qu'avant). D'ailleurs, pour le moment, les fleurs n'ont pas l'air très affectées non plus (cf. photos).
J'ai donc suivi les conseils prodigués sur le net, notamment sur ce forum :
- suppression des racines pourries avec des ciseaux désinfectés,
- rinçage des racines saines restantes à l'eau tiède (j'ai laissé les quelques morceaux d'écorces qui restaient collés, inutile d'aller égratigner ce qui a tenu le coup),
- (je n'ai pas utilisé d'aliette jusqu'à présent),
- j'ai pris le seul récipient à la bonne taille dont je disposais : un vase haut et assez large en verre transparent. J'y ai placé un petit récipient plein d'eau au fond, puis j'ai ajouté une sorte de "grillage fait maison" pour être sure que les racines ne trempent pas dans l'eau (je ne sais pas si c'est très utile, mais plusieurs précautions valent mieux qu'une). J'ai découpé un cercle au milieu d'un couvercle de bac de crème glacée et j'y ai glissé mon orchidée puis j'ai déposé le tout à l’extrémité supérieure du vase (cf. photos pour illustration).
Ce sont les hampes (que j'ai laissées, avec les fleurs, pour l'instant), qui reposent sur le couvercle de glace, et les tuteurs de celles-ci (collés sur le vase) qui maintiennent le tout en équilibre (j'espère d'ailleurs que ça ne blesse pas la plante que seules ses hampes reposent sur le couvercle, car la tranche du couvercle est très fine - pas coupante, mais très fine... -).
- j'ai posé 2 petits récipients additionnels, contenant de l'eau, sur le couvercle pour m'assurer un haut degré d'hygrométrie,
- j'ai recouvert le tout d'un sac pastique transparent fermé (mais pas hermétiquement) en bas du vase par un élastique. L'aération se fait par le bas et par les 2 trous par lesquels passent les hampes.
Bon c'est du système D, mais j'ai essayé de faire au mieux...

J'ai mis tout ça en place hier (13 mai).
Les questions que je me posent aujourd'hui sont les suivantes :
- Ai-je bien fait ? Qu'aurais-je oublié ?
- Ma copine végétale est-elle bien secourable ?
- Etant donné l'état des racines restantes, aurais-je mieux fait de rempoter directement dans un nouveau substrat (écorces) ? Si c'est le cas, j'imagine qu'il est encore temps de le faire...
- Couper ou ne pas couper les hampes, "that is the question" (étant donné l'état général du bazar et pour ne pas épuiser ce pauvre phal déjà bien éprouvé...) ?
- Je ne suis pas sure de mon coup pour l'hygrométrie (j'ai essayé de maximiser les sources d'évaporation) : je n'ai pas envie qu'elle meurt de soif à présent ! Avec ce type de dispositif (et beaucoup d'attention), elle peut vraiment refaire des racines bien gentiment et repartir de plus belle ?
Bon, mon texte est déjà suffisamment détaillé et long comme ça, il me reste à vous remercier une première fois d'avance pour tous les bons conseils que vous voudrez bien me donner

Pandia
P.S. : J'ai oublié de préciser que mon dispositif de sauvetage (avec le phal en convalescence) se trouve dans une pièce dont la température oscille en ce moment entre 20 et 25°C et qu'il est posé à côté d'une fenêtre orientée sud-est (en général il y a du soleil le matin, mais là il est prévu qu'il fasse mauvais pendant 15 jours, donc beaucoup de lumière mais pas de soleil direct).
Voilou !