Le fonctionnement avec un relais est toujours plus fiable qu'avec un automatisme qui capte la pression (press control ou pressostat). ça c'est une base.
En plus, ça ne demande pas d'entretien dans les années à venir, et c'est facile à tester ou réparer. On peut même réaliser le câblage pour anticiper une éventuelle faille du relais (c'est rare) ou tester facilement l'installation.
Mais l'usage d'un relais empêche d'avoir facilement sur le réseau un point d'eau, alors qu'avec un automatisme à capteur de pression, c'est plus simple : on ouvre le robinet, la pompe démarre ; on ferme le robinet, la pompe s'arrête.
C'est donc un choix à faire entre la fiabilité, simplicité du relais, et l'usage ou pas d'un robinet qui oblige un autre type d'automatisme. Mais vous allez voir que ce n'est pas le point important.
Quelque soit l'automatisme mis en place, faire un réseau de goutte à goutte sur une pompe est TOUJOURS problématique. Et ce n'est pas parce que vous utiliserez un relais que vous allez moins fatiguer la pompe !!! Le relais va simplement vous permettre de passer outre les réglages pointus, sur un réseau de goutteurs, du pressostat (lire :
reglage-pressostat-t116075.html ). Le vendeur vous indique donc une solution qui va vous simplifier la vie pour ce réseau
mais pas régler le problème du faible débit sur cette ligne, faible débit problématique. En gros, il vous vend ce qui va fonctionner mais de toutes façons user la pompe...

C'est du court terme.
La seule
vraie bonne solution,
quelque soit le choix d'automatisme (relais, ou ballon fonctionnant avec un pressostat), est d'
équilibrer les réseaux : c'est à dire de faire en sorte que vous réseau d'arrosage localisé ("goutteurs") ait le même débit que les autres réseaux. D'ailleurs, si l'étude est correctement réalisée, tous les réseaux seront obligatoirement équilibrés. Ce n'est pas forcément facile à faire, il faudra faire faire l'étude par un véritable pro ayant de l'expérience.
Équilibrer le réseau de goutteurs va vous obliger à augmenter très sérieusement le débit de celui-ci pour qu'il soit en adéquation avec le reste. Cette partie là est au final assez simple à faire. Là où vous prévoyez des goutteurs, par exemple, de 4 litres/heure, vous mettez des bubblers de 30 l/h. De cette façon, vous arroserez beaucoup moins longtemps mais aurez un débit instantané proche des autres réseaux "pelouse".
Vous aurez compris que faire une installation correcte avec un forage nécessite de faire une étude dans son ensemble : connaissant le débit du forage, on part des réseaux de pelouse qu'on essaye de faire relativement identiques en terme de débit, puis on s'aligne sur les valeurs obtenues pour faire un gros réseaux de goutteurs ou bubblers. Une fois que tout ça
tient la route, il est temps de choisir la pompe adaptée. Enfin, une fois la pompe sélectionnée, on y adapte un automatisme au choix en fonction de l'usage (robinet ou pas robinet / domestique ou pas domestique, etc.). Là où ça se complique

est dans l'équilibre des réseaux en fonction du débit, mais également des diamètres de canalisations ET des longueurs

.
Je rappelle au passage que
la pompe est une finalité et non pas le point de départ d'une installation d'arrosage automatique.
Mais si vous trouvez un pro de qualité pour vous faire l'étude sur plan, vous n'aurez sans doute pas à vous soucier de tout ça (lire :
http://www.aujardin.info/fiches/arro/arro_enterrer.php ). Juste à creuser pour faire les tranchées

?