Au jardin, forum de jardinage

Bonjour

J'ai besoin d'un conseil.

Dans mon jardin j'ai 2 pommiers, un Elstar et un James Grieve.
Je vais remplacer le James Grieve, car les pommes sont toujours "malades" et tombent avant maturité, et je refuse d'utiliser des produits chimiques.

Je vais garder le Elstar, qui lui est en pleine forme.
Mais je suis hésitant sur le choix de l'autre pommier, tant les infos sur la pollinisation des pommiers sont contradictoires.

Pouvez-vous m'aider ?
J'habite dans le nord de la France, l'hiver il peut faire -18 à l'abri du vent. Le sol est calcaire. Question gout, nous aimons les pommes un peu acide.
Mais le problème principal est la pollinisation.
Tout ce que j'ai compris, c'est qu'il ne faut pas de pommier "triploïdes", qui sont des horreurs crées par l'homme. Et il faut que la période de floraison corresponde.

Voici la liste de ce que je peux avoir :
- Jonathan.
- Idared.
- Golden Delicious.
- Cox orange.
- Melrose.
- Jonagold.
- Reinette du Canada.

Si vous pouviez m'aider ça serait super, moi je suis perdu

Bonjour,
elle n'est pas figurante dans ta liste mais la "reine des reinettes" est très sympa aussi comme pomme acidulée et bon pollinisateur http://fr.wikipedia.org/wiki/Reine_des_reinettes
les autres me sont inconnues d'expérience sorry

Bil-oute a écrit :Si vous pouviez m'aider ça serait super, moi je suis perdu

Honnêtement, la seule façon de t'aider, serait de te conseiller de planter des variétés de ton terroir et non des des hybrides internationaux récents, passe partout, donc passe nulle part.
La liste que tu donnes correspond (à l'exception de la Cox orange, vieille variété anglaise du XIXe siècle et de la reinette du Canada- laquelle, d'ailleurs, il en existe plusieurs-) à des variétés récentes, élaborées pour le verger commercial international, sans grand intérêt gustatif et que tu trouves sans difficulté aux étals des grandes surfaces.
Au début du XXe, près de 10 000 variétés de pommes étaient cultivées en France.
Souvent adaptées à un terroir donné.
Essaye de te rapprocher des associations locales de défense du patrimoine fruitier*.
Et demande leur quelles sont celles traditionnelles de ton coin. C'est la condition essentielle pour ne pas passer son temps à faire des traitements
* parmi ces associations, les croqueurs de pommes avec ses sections locales, plus ou moins actives