Au jardin, forum de jardinage

Chaque année je suis envahie par une colonie de pyrrhocoris apterus dit gendarmes ou suisses , malgré différents traitements je n'arrive pas a m'en débarasser.Quelqu'un aurait-il une solution miracle.
Merci

le problème c'est que l'on ne considère pas les gendarmes comme des ravageurs à proprement parler , on a donc du mal à trouver des produits contre ces bestioles "dérangeantes".
Si ils sont à même la terre, tu peux leur balancer de l'eau bouillante mais faut vraiment pas qu'il y ait d'abuste à proximité sous peine de griller les racines

bonsoir lilium
a part sur la route je ne connais pas d'autres gendarmes
je plaisante peux tu me dire ce que c'est
bonne soiree
passiflore51

Bonsoir,
j'ai le même problème si c'est vraiment un problème. L'an dernier, on m'a dit que c'était en fait des bêtes qui nettoient . C'est vrai elles n'apportent apparement aucune maladie, donc pourquoi les supprimer? Moi je les laisse , elle me tienne compagnie lors de mes travaux de jardinage.

Natou a écrit :Bonsoir,
j'ai le même problème si c'est vraiment un problème. L'an dernier, on m'a dit que c'était en fait des bêtes qui nettoient . C'est vrai elles n'apportent apparement aucune maladie, donc pourquoi les supprimer? Moi je les laisse , elle me tienne compagnie lors de mes travaux de jardinage.

votre conversation me laisse
c'est quoi, ces bestioles de compagnie aux travaux de jardinage, Natou?

Oui elle me tienne compagnie car j'en ai tellement que dès que je jardine je les voie dans mes massifs de fleurs et dans ma haie notament. C'était une manière de dire, c'est tout

pour ceux qui connaisent pas cette espèce de punaise, voici une illustration trouvé un peu plus bas :
ftopic16630.html

Natou a écrit :Oui elle me tienne compagnie car j'en ai tellement que dès que je jardine je les voie dans mes massifs de fleurs et dans ma haie notament. C'était une manière de dire, c'est tout

Moi aussi j'ai droit à leur compagnie quand je jardine ! C'est l'un des rares insectes qui ne me fait pas bondir et que je n'ai pas envie d'écrabouiller dès que je le vois. Quand j'étais petite je les trouvais très beaux avec leur belle couleur rouge, c'est p'tet resté. En tout cas j'en ai beaucoup aussi et ils ne me gênent pas du tout !

Bonsoir,

C'est une petite bête qui se plaît au pied des murs, des rochers, au soleil. On le trouve aussi là où il y a des tilleuls.


http://moineaudeparis.com/Insectes/Hete ... s_Apterus/

Bonjour,

Merci a tous pour vos réponces, mais cela ne me donne pas de solution a mon problème.
Je n'ais rien contre les petites betes mais celle-ci sont vraiment très "collantes" puisqu'elles me grimpent aux jambes lorsque je jardine et il y en a vraiment partout.

mais c est pas un probleme les gendarmes, tu ne penses quand meme pas les tuer juste parce qu elles ne sont pas jolies ou bien parce quelles grimpent sur les jambes, ou va-t-on la ? de plus, ca releve du sadisme de les ebouillanter comme j ai vu sur un autre fil traitant du sujet. et puis, si meme les jardiniers ne peuvent pas respecter l ecosysteme ... bon j arrete la. et puis dis-toi que si les petites bebetes viennent dans ton jardin, c est plutot bon signe

edith

bONSOIR,
JE SUIS BIEN DACCORD AVEC EDITH. ET SI LES GENDARMES T EBOUILLANTAIENT CAR TU EMPIETES SUR LEUR TERRAIN

Il faut vraiment arrêter de vouloir tout transformer Pour une fois que des gendarmes sont inoffensifs

L'arbre
Dans un pays aride s'élevait autrefois un arbre prodigieux. sur la plaine, on ne voyait que lui, largement déployé entre les blés et le ciel. Personne ne savait son âge. Des femmes stériles venaient parfois le supplier de les rendre fécondes, les hommes en secret cherchaient auprès de lui des réponses à des questions inexprimables, mais personne jamais ne goûtait à ses fruits.

Ils étaient pourtant magnifiques, si luisants et dorés le long de ses deux branches maîtresses qu'ils attiraient les mains et les bouches des enfants ignorants. Eux seuls osaient les désirer. On leur apprenaient alors l'étrange et vielle vérité. La moitié de ses fruits étaient empoisonnée. Or, tous, bons ou mauvais, étaient d'aspect semblable.

Des deux branches ouvertes en haut du tronc énorme, l'une portait la mort, l'autre portait la vie, mais on ne savait pas laquelle nourrissait, laquelle portait la vie. Et donc on regardait, mais on ne touchait pas.

Vint un été trop chaud, puis un automne sec, puis un hiver glacial. Seul sur la plaine, l'arbre demeura immuable. Aucun de ses fruits n'avait péri. Les gens, voyant ce vieux père miraculeusement rescapé des bourrasques, s'approchèrent de lui, indécis et craintifs. Il se dirent qu'il leur fallait choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient aux merveilles dorées qui luisaient parmi les feuilles, et la certitude de mourir de faim, s'il n'y goûtaient pas.

Comme ils se laissaient aller en discussions confuses, un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa soudain s'avancer. Sous la branche droite il cueillit le fruit, le croqua est resta debout, le souffle bienheureux. Alors tous à sa suite se bousculèrent et se gorgèrent des fruits sains de la branche de droite qui repoussèrent aussitôt, à peine cueillis parmi les verdures bruissantes. Les hommes s'en réjouirent infiniment. Huit jours durant ils festoyèrent, riant de leur effrois passés.

Ils savaient désormais où étaient les rejetons malfaisants de cet arbre : sur la branche de gauche. Leur vint une rancune haineuse. À cause de leur peur qu'ils avaient eu d'elle, il avaient failli mourir de faim. Ils la jugèrent bientôt aussi inutile que dangereuse. Un enfant étourdi pouvait un jour se prendre à ses fruits mortels que rein ne distinguait des bons. Ils décidèrent donc de la couper au ras du tronc, ce qu'il firent avec une joie vengeresse.

Le lendemain tous les bons fruits de la branche de droite étaient tombés et pourrissaient dans la poussière. L'arbre amputé de sa moitié mauvaise n'offrait plus au grand soleil qu'un feuillage racorni. Son écorce avait noirci. Les oiseaux l'avaient fui. Il était mort.

Ombre et lumière, thérapies et poisons coexistent dans la nature. Sachons les faire coexister en nous.


D'après un article "Paroles" de Henri Gougaud ( Revue "Nouvelles Clés" été 2000)

Très jolie histoire et belle morale.

C'est vrai que les gendarmes en nombre peuvent être très emm... mais de là à les exterminer !
Mes parents avaient un jardin avec de magnfique tilleuls centenaires, sous les tilleuls ces bestiaux pullulaient, bon mais on vivait avec. J'ai remarqué que quand on "nettoyait" bien sous les tilleuls et qu'on enlevait toutes les petites graines poisseuses qui tombaient de ces arbres il y avait nettement moins de gendarmes...
Personellement je n'aime pas tuer les animaux, même les escargots et les limaces qui pourtant ne sont pas les amis des jardiniers, laisse donc vivre ces pauvres gendarmes !

pour les gendarmes

si un jour on m avait dit que j aurais dit ca !!!

pierolefou a écrit :pour les gendarmes

si un jouron m avait dit que j aurais dit ca !!!

aha aha aha

Bonjour, moi aussi j'ai un problème avec ces mêmes insectes qui envahissent notre maison (ancienne mais acquis récemment). Nous avons deux grands tilleuls devant la maison, et ces bestioles ne veulent pas rester dehors ! J'ai bien compris en lisant sur internet que ces insectes ne sont pas "nuisibles", mais mon souci est qu'ils s'agglutinent autour des portes et des fenêtres de la maison.

Si on ouvre un fenêtre, il y en a 50 qui tombent à l'intérieur de la maison, et quand on ferme une porte (ou fenêtre), il y en a 50 qui se font écraser.
Ils passent aussi par les petits trous dans les cadres des fenêtres, destinés à évacuer l'humidité.

Je passe mon temps à aspirer les bords/cadres des entrées, et a nettoyer à l'eau savonneuse les corps de bestioles écrasées. Il faut dire que les gendarmes morts, ça colle ! Ca fait de jolis dessins géométriques quand c'est tout écrasé sur les bords des fenêtres

Au bout de quelques heures, ils re-envahissent une fenêtre déjà nettoyée. Ils se promènent partout dans la maison, tombent dans tout ce qui est ouvert est meurent, laissant des traces collantes rouge et noir partout. Et on est au mois de février seulement, qu'est-ce que ça va être au printemps ?

Nous nettoyons autant que possible l'extérieur de la maison, les feuilles et graines par terre, mais on voit bien qu'ils "grouillent" dehors. S'ils restaient dehors, ce ne serait pas un problème ... mais je n'en peux plus de les trouver dans mon lit, dans mes vêtements, dans les placards de la cuisine ... au secours !

Mon mari pensait mettre de la "poudre à fourmis" sur tous les rebords de fenêtres, mais nous ne savons pas si cette poudre sera efficace, et avant de mettre un produit chimique dans notre maison, on voudrait avoir des avis d'autres personnes ayant eu le même problème ...