Hordeum murinum -Orge des rats
Publié : jeu. 03 juil. 2014 16:47
Hordeum murinum (Orge des rats) (Famille des Poaceae)
Habitat :
Cette espèce de graminée est fréquente sur les lieux piétinés et les bords de chemin ensoleillés. On la rencontre aussi dans les décombres et les lieux plutôt arides, dans toute la France.
Elle apprécie les sols riches en nitrate, plutôt secs et bien exposés, jusqu'à l'étage montagnard.
Description
L’Orge des rats qui mesure 10 à 50 cm de hauteur est une plante annuelle.

lien photo : Wikimedia Commons
Les tiges sont ascendantes et feuillées jusqu’au sommet. Les feuilles sont planes et velues.
La période de floraison a lieu de mai à août. La pollinisation se fait essentiellement par le vent.
C'est une plante qui pousse en touffes épaisses de feuilles plates, rudes, un peu molles et poilues, vert tendre, à gaines glabres, la ligule est courte et tronquée.
Les épis sont allongés, cylindriques, denses et barbus, courtement pédonculés, de 6 à 10 cm de long avec des épillets bien rangés, dont les arêtes sont très longues, sur une tige fragile et cassante.

lien photo : Wikimedia Commons

lien photo : de Neira sur Ipernity
Assez gros et presque cylindriques, ces épis sont constitués d'épillets à 1 fleur, groupés par 3.
Seul l'épillet central est fertile (hermaphrodite et sessile), les 2 épillets latéraux mâles (stériles) sont sur de courts pédicelles.
Ces 3 épillets se détachent ensemble très facilement à maturité et, grâce à ses arêtes, s'accrochent sur les poils des animaux.
La rugosité des soies de l'inflorescence empêche l'épi de glisser en arrière ...
...qui ne s'est pas amusé à se les faire monter dans la manche en remuant le bras
Par ailleurs ces épillets sont redoutables pour les oreilles des chiens !!
lien photo : de Neira sur Ipernity
Confusion de détermination :
La seule confusion pourrait se faire avec Hordeum marinum (Orge maritime) que l'on rencontre surtout dans les régions proches du littoral (Atlantique et Méditerranée)
C'est une plante sauvage, à feuillage glauque.

lien photo : tela-botanica
Les tiges sont ramifiées dès la base, les feuilles glauques et la plante forme de grosses touffes. Les arêtes des glumelles des épillets latéraux ne dépassent pas les glumes qui ne sont pas ciliées.
Quelques curiosités :
L'orge des rats fait partie de ces herbes embarrassantes que les chiens récoltent sur leurs oreilles au désespoir du maitre.
Les épis peuvent ainsi causer des lésions fatales chez les animaux lorsqu'ils se les retrouvent dans l'oreille ou les naseaux.
En cuisine
Les grains, malgré leur petite taille, peuvent fournir une bonne farine ...
... faut-il arriver à en faire la moisson
En ville
<< Elles courent le long des trottoirs, jaillissent de la lézarde d'un mur, s'incrustent entre deux pavés.>> ... Les plantes sauvages des villes font l'objet de recherches du Museum national d'histoire naturelle à travers un observatoire de sciences participatives, baptisé "Sauvages de ma rue".
C'est le travail d'investigation est mené par Nathalie Machon (professeur d'écologie au Museum) qui cherche à "savoir si les interstices urbains peuvent être utiles à la dissémination de certaines plantes".
Elle cite l'orge des rats sur nos trottoirs ... on lira la suite ICI
Réalisation : Aygues31
- Ses autres noms : Orge des souris, Orge des murs, Orge queue-de-rat et Espigau ou Spigaou en Provençal.

Cette espèce de graminée est fréquente sur les lieux piétinés et les bords de chemin ensoleillés. On la rencontre aussi dans les décombres et les lieux plutôt arides, dans toute la France.
Elle apprécie les sols riches en nitrate, plutôt secs et bien exposés, jusqu'à l'étage montagnard.

L’Orge des rats qui mesure 10 à 50 cm de hauteur est une plante annuelle.

lien photo : Wikimedia Commons
Les tiges sont ascendantes et feuillées jusqu’au sommet. Les feuilles sont planes et velues.
La période de floraison a lieu de mai à août. La pollinisation se fait essentiellement par le vent.
C'est une plante qui pousse en touffes épaisses de feuilles plates, rudes, un peu molles et poilues, vert tendre, à gaines glabres, la ligule est courte et tronquée.
Les épis sont allongés, cylindriques, denses et barbus, courtement pédonculés, de 6 à 10 cm de long avec des épillets bien rangés, dont les arêtes sont très longues, sur une tige fragile et cassante.

lien photo : Wikimedia Commons


lien photo : de Neira sur Ipernity
Assez gros et presque cylindriques, ces épis sont constitués d'épillets à 1 fleur, groupés par 3.
Seul l'épillet central est fertile (hermaphrodite et sessile), les 2 épillets latéraux mâles (stériles) sont sur de courts pédicelles.
Ces 3 épillets se détachent ensemble très facilement à maturité et, grâce à ses arêtes, s'accrochent sur les poils des animaux.
La rugosité des soies de l'inflorescence empêche l'épi de glisser en arrière ...
...qui ne s'est pas amusé à se les faire monter dans la manche en remuant le bras

Par ailleurs ces épillets sont redoutables pour les oreilles des chiens !!

lien photo : de Neira sur Ipernity

La seule confusion pourrait se faire avec Hordeum marinum (Orge maritime) que l'on rencontre surtout dans les régions proches du littoral (Atlantique et Méditerranée)
C'est une plante sauvage, à feuillage glauque.

lien photo : tela-botanica
Les tiges sont ramifiées dès la base, les feuilles glauques et la plante forme de grosses touffes. Les arêtes des glumelles des épillets latéraux ne dépassent pas les glumes qui ne sont pas ciliées.

L'orge des rats fait partie de ces herbes embarrassantes que les chiens récoltent sur leurs oreilles au désespoir du maitre.
Les épis peuvent ainsi causer des lésions fatales chez les animaux lorsqu'ils se les retrouvent dans l'oreille ou les naseaux.

Les grains, malgré leur petite taille, peuvent fournir une bonne farine ...
... faut-il arriver à en faire la moisson


<< Elles courent le long des trottoirs, jaillissent de la lézarde d'un mur, s'incrustent entre deux pavés.>> ... Les plantes sauvages des villes font l'objet de recherches du Museum national d'histoire naturelle à travers un observatoire de sciences participatives, baptisé "Sauvages de ma rue".
C'est le travail d'investigation est mené par Nathalie Machon (professeur d'écologie au Museum) qui cherche à "savoir si les interstices urbains peuvent être utiles à la dissémination de certaines plantes".
Elle cite l'orge des rats sur nos trottoirs ... on lira la suite ICI
Réalisation : Aygues31
