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juin 2003 L'ECOLOGISTE N° 10 - COMMENT DESHERBER SANS OGM?
Avant le développement de l'agriculture sédentarisée,l'homme ne se préoccupait pas des mauvaises herbes,il pratiquait la culture itinérante sur brulis.Il y a 4000 ans l'humanité a inventé les villes,qui ont exigé à distance proche un volume suffisant d'aliments .Ceci n'a pu se réaliser que grâce à la sédentarisation des agriculteurs .Il a donc fallu résoudre le probléme des mauvaises herbes non pas en abandonnant la parcelle à une jachère sauvage mais en la desherbant mécaniquement.Pour cela les agriculteurs ont inventé le travail du sol.

Au XVIII siècle Duhamel du Montceau va définir la forme actuelle de la charrue qui sera modifiée par John Deere en 1837.Depuis, seule sa taille et le nombre de socs ont augmenté avec la puissance des tracteurs.
Mais l'agriculture n'a pas changé d'instrument depuis le XVIII siècle.

L'invention du premier herbicide le Paraquat en 1964 va révolutionner l'agriculture.En effet la lutte chimique des mauvaises herbes va pouvoir remplacer le labour,cependant les agriculteurs sont attachés a ce mythe fondateur qui est le labour .Il a des origines bibliques,le mot lui même vient du latin "labor",le travail.Les agriculteurs attribuent au labour des vertus mythiques comme l'aération des sols,l'exposition aux rayons bénéfiques du soleil.Or la réalité scientifique nous montre que les sols les plus aérés et les plus souples sont les sols des forêts qui ne sont jamais travaillés.


C'est dans les années 60 qu'en Amérique de Nord des précurseurs vont montrer que la culture des plantes intercalaires restructurent mieux les sols que le labour .Apparition du TCS(technique culturale simplifiée).
La vraie révolution verte va apparaître en Amérique du Sud dans les années 70 avec l'apparition du semis direct.Le principe est de ne plus toucher à la terre afin de ne pas faire germer de mauvaises herbes .On moissonne les céréales paille debout et on sème avec un semoir à disque une culture intercalaire.Cette culture est ensuite détruite à l'herbicide la veille du semis de la culture.On sème alors en direct dans la culture debout ,la céréale avec le semoir à disque.Il n'est donc plus nécessaire de désherber pendant la culture car la plante intercalaire et la paille précédente forment sur le sol un mulch qui empêche les mauvaises herbes de germer.

Une étape supplémentaire a été franchie au Brésil
par le maintient d'une couverture vivante permanente dans laquelle on sème en direct la culture.Le principe est de travailler avec les principes de l'allélopathie et de la symbiose.Le principe est le suivant on installe la culture de couverture aprés moisson et on la ralentit avec une trés faible dose d'herbicide afin de permettre à la céréale,que l'on sème en direc,de se développer dans la culture déja en place.
Avec cette technique on peut diviser par 5 les dépenses de fuel ,par 3 les dépenses d'engrais et par 3 et 5 le doses d'herbicide.


Les OGM sont présentés comme la solution miracle pour l'agriculture de demain mais la révolution du semis direct,plus économique et plus écologique sera l'avenir de l'agriculture.

Amusant rigolo utopique Mais un peu à côté d ela plaque cet article

On doit cultiver sans herbicides puisque ceux-ci sont anti-écologiques? mais on incite l'agriculteur à utiliser des herbicides, selon l'article!!!!!!
Le labour permet le réchauffement du sol. C'est le point de vue de certains écologistes. D'autres , comme ici, le nient. La logique dit que retourner la terre permet d'offrir aux rayons du soleil la terre ainsi retournée. Non seulement la logique mais la pratique aussi. Il est exact que le labour n'est pas toujours nécessaire. Ety les agriculteurs n'ont pas attendus les révélations de certains théoriciens écologiques. Un simple petit travail superficiel était pratiqué et est pratiqué en agriculture depuis... toujours serais-je tenté de dire.
On ne laboure pas par plaisir. On ne retourne pas le sol par plaisir.
La sagesse des agriculteurs, dont s'inspire en partie cet article, ne date pas d'hier... Déjà les Romains et les Celtes retournaient le sol. Sans doute étaient -ils masos? Mais ils avient compris que une fois retourné celui-ci ne nécessitaiit pas un nouveau labour dès la récolte faite. Eux aussi, comme les agriculteurs aujourd'hui et hier, profitaient de ce sol léger après la première récolte pour permettre un travail superficiel.

Dire ou laisser supposer que les herbes indésirables ne le sont pas nécessairement est une contre vérité. Si on désire cultiver deux fois plus de surface pour une récolte identique en raison de la concurrence des herbes adventices, et pas que les herbres d'ailleurs mais aussi les résiduts des récoltes précédentes, il suffit en effet de laisser proliférer celles-ci....L'économie ne sera pas au rendez-vous.
Les techniques 'révolutionnaires' dont parle l'article, sont une réalité depuis quelques années. Ces agriculteurs n'ont pas attendus les révélations des théoriciens écologiques... Mais un simple bon sens. L'utilisation des pesticides est coûteux. Donc si les agriculteurs peuvent les diminuer, ils n'attendent pas ici aussi les révélations citées.

Bref, sous couvert d'un article intéressant et révolutionnaire , l'article ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes...
J'ai apprécié l'utilisation d'herbicide la veille du semis... Il doit s'agir du glyphosate, tant décrié par les écologistes eux-mêmes...
J'ai beaucoup apprécié la comparaison avec les OGM....sans bien comprendre puisque c'est deux choses totalemnt différentes dont l'un , les OGM, permettent ou permettront ou permettrait de ne plus utiliser d'herbcide, ou d'en utiliser moins... J'ai souvenir de discussions avec des écologistes, ici-même, qui didaient, "pas un peu, pas moins, mais pas d'herbicide du tout". Il existe visiblement différentes écoles...

ah ah ! Les ogm, savez vous qu'il existe deja des OGM resistants au glyphosate ? Et oui, comme ca tu traites le ble au round up, pendant la culture et il ne resqte que lui !! hi hi hi...

Pour le labour ou le semis direct, et bien il faut alterner, car un semis direct au bout de 5 ans, ne fera que gratter le sol, il faudrait au moin a defaut sous-soler, ou mieux mettre un engrais vert tres ligneux, et labourer par dessus ! du coup un sol super leger, et rempli de fibres vegetales....

En fait c'est déjà avec "la culture itinérante sur brulis" que les choses ont commencer à prendre un mauvais plis pour l'Humanité (bon, les hominidés quoi...).

Avant on était ceuilleurs-chasseurs, tout ce qu'on avait à foutre c'est se balader en forêt et dans les broussailles toute la journée, ou rester à l'affut peinard en attendant le gibier. Eventuellement on courait un peu aussi après de temps en temps histoire de faire un peu de sport, et surtout de rigoler...

Jusqu'au moment où le plus criminel crétin de toute l'Histoire de l'Humanité (prêt à parier que c'était une bonne femme, il y a qu'elles pour avoir des "idées" d'ailleurs) c'est mis à rapporter des graines au campement passk'il/elle avait remarqué que ca poussait quand on les plantait.

Et à partir de là, fini de rire. Le calvaire commence. Fin du paradis. La bible ne raconte pas autre chose. Si on ne peut plus ceuillir (la pomme), on gratte. A perpet'.

Commencement de l'esclavage au sol. Naissance de l'idée d'appartenance d'un "terrain" => de la propriété. D'où naissance de la guerre et du fil barbelé (bon avant on se tapait déjà un peu dessus pour les territoires de chasse, mais c'était surtout pour faire le fier, pas une question vitale de "terre chérie" à défendre hein...

De fil en aiguille, rapidement après l'asservissement des animeaux, asservissement de l'homme par l'homme: l'esclavage pour de vrai.
Puis de champs en champs, idée de royaume, de nations, rimant avec déluges de sang.

Et cela jusqu'à aujourdh'ui, où le 1/3 de l'humanité la plus misérable est toujours occupée à gratter le sol. Tandis que des illuminés peinards dans les pays les plus chanceux ne trouvent rien de mieux comme loisir que "le jardinage" et autre retour à la terre... !

La chasse, oui; y a que ça de vrai !

C'est bien vu, Luc

Une certaine vision de l'histoire de l'humanite par Luc.
A ne pas mettre sous la main des scolarises peut-etre

Duhamel du Montceau (en réalité Duhamel-Dumontceau) inventeur de la charrue ...????....... je rigole, encore un parisien qui récupère les honneurs et un provincial qui a fait le boulot !!!!!!!!!
La charrue est à rendre à Mathieu de Dombasle (1777-1843) a qui on doit aussi le chaulage des terres argileuses !
Merci pour lui