l’électroculture
Publié : ven. 17 avr. 2015 12:07
l’électroculture, un nom bien flippant mais qui connait? qui l'utilise? qui a des conseils?
c'est marrant car il explique que les ions negatifs sont bon pour la santé or dans le meme sens, la salvia apiana a la faculté de détruire les ions positifs et de laisser les ions negatifs dans une piece ou on aurait brulé de la salvia , d'ou son utilisation pour purifier les lieux.
Bref http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectroculture
j'ai bien envie d'essayer sur un rang de pdt et autre nom.
A voir http://jardinonssolvivant.fr/electroculture/
Regard critique sur l’électroculture par Christophe Gatineau
By Gilles Domenech On 14 juin 2013 · 63 Comments
Note de Gilles : Christophe Gatineau a été technicien en protection des cultures, et est désormais cultivateur et chercheur, il a 52 ans et vit actuellement en Limousin. Son travail est centré sur l’eau, les croyances et l’étude du comportement social et individuel des végétaux domestiques et sauvages. Sa position : » l‘agriculture conventionnelle nourrit provisoirement les populations tandis que l’agriculture biologique est dans l’incapacité de les nourrir durablement. » Il développe un projet intitulé Cultiver-autrement et un : « petit traité d’agriculture à l’usage du cultivateur novice, confirmé ou expert « . Cet ouvrage sera mis en ligne en 2014 et ouvert à la controverse pendant quelques années avant d’être publié. Il nous propose ici son point de vue sur l’électroculture dont il est régulièrement, pour ne pas dire plus en plus souvent, question dans les discussions concernant le jardinage naturel. Je lui laisse la parole :
Relayé par certains médias écrits, Internet foisonne de méthodes toutes plus exceptionnelles les unes que les autres pour améliorer la santé des plantes. Au royaume de l’agrobioécologie, toutes sont présentées comme des panacées. Pour l’une d’elles, l’électroculture, ses promoteurs s’appuient sur une thèse pour en justifier tout le bien fondé. On remarque immédiatement en lisant cette thèse que le fossé est grand entre ce qui est écrit et ce que l’on fait dire aux écrits. Le livre publié en 2010 chez Les Éditions Trédaniel / Le courrier du livre, Electroculture et Energies libres, illustre bien ce fossé.
A l’Université de Limoges, une thèse sur « électroculture et plantes médicinales » a été soutenue le 28 mai 1984 pour l’obtention du diplôme d’État de docteur en pharmacie. L’auteure, Martine QUEYREL, précise d’emblée que l’électroculture est une méthode de culture dont les théories ne sont encore qu’une hypothèse », et que ces principes exploitent tant le champ magnétique terrestre que le rayonnement cosmique, les courants de conduction atmosphériques et les courants telluriques. J’ajoute que ces derniers courants, type réseau Hartmann, sont aussi hypothétiques, rajoutant une hypothèse à l’hypothèse (*). « Nous avons observé que des plantes cultivées dans une atmosphère privée d’électricité présentent un développement moindre par rapport à des plantes cultivées dans des conditions normales » A trois reprises, l’expérience a été réalisée avec une cage de Faraday et chaque fois l’observation a été faite d’un ralentissement de la croissance des plantes.
Même si ces expériences mettent en évidence un effet significatif de la cage de Faraday sur la croissance des plantes, il est nécessaire de ne pas s’emballer car toutes ces essais ont été réalisés sur un très petit nombre de plantes. Par ailleurs, on ignore si c’est l’absence de courants ou de champs électriques qui a entravé la germination ou bien si c’est la cage elle-même qui a été le perturbateur.
Résultats
– Sur les semis, l’écart de graines germées est de 30 % supérieur par rapport aux témoins. La hauteur des jeunes plants 21 jours après le semis est en moyenne de 8 cm pour les semis issus des graines témoins et de 13 cm pour celles issues des graines électrocultivées, soit un gain d’un peu plus de 60 %. « Il semblerait donc à travers nos différentes expériences que l’électroculture agirait au niveau de la plante entière ; action qui semblerait se traduire par une précocité, par une plus grande vigueur et par un allongement du cycle du végétal » écrit le docteur. « La composition chimique des différentes plantes, en ce qui concerne les principes actifs,… montre une différence très nette en faveur des plantes électrocultivées. » Elle précise aussi que les plantes électrocultivées présentent une meilleure résistance aux gelées et elle ajoute : « un fait particulier et retrouvé de façon constante a été observé quelle que soit la culture considérée : la présence d’une plus grande quantité de vers de terre dans le terrain électrocultivé ».
implantation dispositif electroculture
Si l’auteure rapporte cette précision qui est par ailleurs hors du sujet de sa thèse, c’est que ce fait a été suffisamment marquant pour l’interpeller. Toutefois on doit prendre en compte que la technique électricole qui consiste à enfouir un grillage dans le sol, formait aussi un enclos sécurisant pour les vers de terre, leur offrant une protection contre leurs prédateurs naturelles. De ce fait, on peut considérer qu’ils aient pu y trouver refuge. A mon avis, cette observation témoigne que l’électroculture a un impact important sur l’activité biologique du sol. Mieux, si le terrain est tout, alors il n’est pas opposable que tout le bénéfice de l’électroculture aille à la vie dans le sol.
Dans cette hypothèse où le vivant serait le seul bénéficiaire – ce qui reste à prouver -, on peut sans s’aventurer émettre que le récepteur « électrique » soit l’eau : L’eau, la médiatrice, « l’intercesseur » entre l’inerte et le vivant. Alors, le bénéfice pour la plante ne serait qu’une conséquence, que la partie immergée de l’iceberg. Cependant, il ne faut pas tirer des conclusions hâtives de ce qui fonde qu’une hypothèse et un sentiment : « nos expériences ne sont pas suffisamment importantes en nombre pour pouvoir être plus explicites car cette précocité qu’apporte l’électroculture, n’est pas identique pour toutes les plantes… »
En conclusion,
1 – Sur internet, certaines personnes se gaussent de faire des récoltes extra-ordinaires grâce à l’électroculture. J’ai pris contact avec l’une d’elles pour la filmer pendant la récolte mais elle a catégoriquement refusé mon offre.
2 – L’étude de Madame QUEYREL a clairement démontré que l’électroculture est une voie qui devrait être explorée plus en avant ; avant d’en énoncer une éventuelle théorie. Cependant, toute technique visant à améliorer la productivité et la santé des plantes doit mettre en balance ses profits et ses déficits. En l’espèce, l’importance de l’appareillage électrique nécessaire à l’obtention de résultats satisfaisants font que la balance penche très défavorablement en faveur de l’électroculture. Néanmoins, ajoutés à toutes les observations éparses et individuelles, ses résultats sur la germination justifieraient à mon avis pleinement l’ouverture d’un programme de recherche sérieux et indépendant ; cette technique pouvant apporter à moindre coût, un grand bénéfice à l’horticulture et au maraîchage.
ANNEXES
1, d’un échange de courriels en date du 4 mai 2013, Madame Queyrel écrit : « rien à redire, ni à ajouter : j’ai les mêmes points d’interrogations et peut-être encore plus que vous ».
2, le réseau Hartmann est une théorie dont l’existence n’a jamais été pu être démontrée. A mon avis sans aucun fondement, elle a été montée de fil en aiguille par le oui-dire à partir d’une hypothèse émise par le docteur Hartmann dans les années 1935.
3, l’électroculture naît avec la découverte de l’électricité mais prend réellement son élan à partir de la fin du 19ème siècle pour culminer quelques dizaines d’années avant de sombrer en désuétude. Cet article est téléchargeable en version pdf à cette adresse : http://rue67b.files.wordpress.com/2013/ ... juin13.pdf Si vous avez des expériences, témoignages, points de vue concernant l’électroculture, laissez nous un commentaire ! C’est à vous !
c'est marrant car il explique que les ions negatifs sont bon pour la santé or dans le meme sens, la salvia apiana a la faculté de détruire les ions positifs et de laisser les ions negatifs dans une piece ou on aurait brulé de la salvia , d'ou son utilisation pour purifier les lieux.
Bref http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectroculture
j'ai bien envie d'essayer sur un rang de pdt et autre nom.
A voir http://jardinonssolvivant.fr/electroculture/
Regard critique sur l’électroculture par Christophe Gatineau
By Gilles Domenech On 14 juin 2013 · 63 Comments
Note de Gilles : Christophe Gatineau a été technicien en protection des cultures, et est désormais cultivateur et chercheur, il a 52 ans et vit actuellement en Limousin. Son travail est centré sur l’eau, les croyances et l’étude du comportement social et individuel des végétaux domestiques et sauvages. Sa position : » l‘agriculture conventionnelle nourrit provisoirement les populations tandis que l’agriculture biologique est dans l’incapacité de les nourrir durablement. » Il développe un projet intitulé Cultiver-autrement et un : « petit traité d’agriculture à l’usage du cultivateur novice, confirmé ou expert « . Cet ouvrage sera mis en ligne en 2014 et ouvert à la controverse pendant quelques années avant d’être publié. Il nous propose ici son point de vue sur l’électroculture dont il est régulièrement, pour ne pas dire plus en plus souvent, question dans les discussions concernant le jardinage naturel. Je lui laisse la parole :
Relayé par certains médias écrits, Internet foisonne de méthodes toutes plus exceptionnelles les unes que les autres pour améliorer la santé des plantes. Au royaume de l’agrobioécologie, toutes sont présentées comme des panacées. Pour l’une d’elles, l’électroculture, ses promoteurs s’appuient sur une thèse pour en justifier tout le bien fondé. On remarque immédiatement en lisant cette thèse que le fossé est grand entre ce qui est écrit et ce que l’on fait dire aux écrits. Le livre publié en 2010 chez Les Éditions Trédaniel / Le courrier du livre, Electroculture et Energies libres, illustre bien ce fossé.
A l’Université de Limoges, une thèse sur « électroculture et plantes médicinales » a été soutenue le 28 mai 1984 pour l’obtention du diplôme d’État de docteur en pharmacie. L’auteure, Martine QUEYREL, précise d’emblée que l’électroculture est une méthode de culture dont les théories ne sont encore qu’une hypothèse », et que ces principes exploitent tant le champ magnétique terrestre que le rayonnement cosmique, les courants de conduction atmosphériques et les courants telluriques. J’ajoute que ces derniers courants, type réseau Hartmann, sont aussi hypothétiques, rajoutant une hypothèse à l’hypothèse (*). « Nous avons observé que des plantes cultivées dans une atmosphère privée d’électricité présentent un développement moindre par rapport à des plantes cultivées dans des conditions normales » A trois reprises, l’expérience a été réalisée avec une cage de Faraday et chaque fois l’observation a été faite d’un ralentissement de la croissance des plantes.
Même si ces expériences mettent en évidence un effet significatif de la cage de Faraday sur la croissance des plantes, il est nécessaire de ne pas s’emballer car toutes ces essais ont été réalisés sur un très petit nombre de plantes. Par ailleurs, on ignore si c’est l’absence de courants ou de champs électriques qui a entravé la germination ou bien si c’est la cage elle-même qui a été le perturbateur.
Résultats
– Sur les semis, l’écart de graines germées est de 30 % supérieur par rapport aux témoins. La hauteur des jeunes plants 21 jours après le semis est en moyenne de 8 cm pour les semis issus des graines témoins et de 13 cm pour celles issues des graines électrocultivées, soit un gain d’un peu plus de 60 %. « Il semblerait donc à travers nos différentes expériences que l’électroculture agirait au niveau de la plante entière ; action qui semblerait se traduire par une précocité, par une plus grande vigueur et par un allongement du cycle du végétal » écrit le docteur. « La composition chimique des différentes plantes, en ce qui concerne les principes actifs,… montre une différence très nette en faveur des plantes électrocultivées. » Elle précise aussi que les plantes électrocultivées présentent une meilleure résistance aux gelées et elle ajoute : « un fait particulier et retrouvé de façon constante a été observé quelle que soit la culture considérée : la présence d’une plus grande quantité de vers de terre dans le terrain électrocultivé ».
implantation dispositif electroculture
Si l’auteure rapporte cette précision qui est par ailleurs hors du sujet de sa thèse, c’est que ce fait a été suffisamment marquant pour l’interpeller. Toutefois on doit prendre en compte que la technique électricole qui consiste à enfouir un grillage dans le sol, formait aussi un enclos sécurisant pour les vers de terre, leur offrant une protection contre leurs prédateurs naturelles. De ce fait, on peut considérer qu’ils aient pu y trouver refuge. A mon avis, cette observation témoigne que l’électroculture a un impact important sur l’activité biologique du sol. Mieux, si le terrain est tout, alors il n’est pas opposable que tout le bénéfice de l’électroculture aille à la vie dans le sol.
Dans cette hypothèse où le vivant serait le seul bénéficiaire – ce qui reste à prouver -, on peut sans s’aventurer émettre que le récepteur « électrique » soit l’eau : L’eau, la médiatrice, « l’intercesseur » entre l’inerte et le vivant. Alors, le bénéfice pour la plante ne serait qu’une conséquence, que la partie immergée de l’iceberg. Cependant, il ne faut pas tirer des conclusions hâtives de ce qui fonde qu’une hypothèse et un sentiment : « nos expériences ne sont pas suffisamment importantes en nombre pour pouvoir être plus explicites car cette précocité qu’apporte l’électroculture, n’est pas identique pour toutes les plantes… »
En conclusion,
1 – Sur internet, certaines personnes se gaussent de faire des récoltes extra-ordinaires grâce à l’électroculture. J’ai pris contact avec l’une d’elles pour la filmer pendant la récolte mais elle a catégoriquement refusé mon offre.
2 – L’étude de Madame QUEYREL a clairement démontré que l’électroculture est une voie qui devrait être explorée plus en avant ; avant d’en énoncer une éventuelle théorie. Cependant, toute technique visant à améliorer la productivité et la santé des plantes doit mettre en balance ses profits et ses déficits. En l’espèce, l’importance de l’appareillage électrique nécessaire à l’obtention de résultats satisfaisants font que la balance penche très défavorablement en faveur de l’électroculture. Néanmoins, ajoutés à toutes les observations éparses et individuelles, ses résultats sur la germination justifieraient à mon avis pleinement l’ouverture d’un programme de recherche sérieux et indépendant ; cette technique pouvant apporter à moindre coût, un grand bénéfice à l’horticulture et au maraîchage.
ANNEXES
1, d’un échange de courriels en date du 4 mai 2013, Madame Queyrel écrit : « rien à redire, ni à ajouter : j’ai les mêmes points d’interrogations et peut-être encore plus que vous ».
2, le réseau Hartmann est une théorie dont l’existence n’a jamais été pu être démontrée. A mon avis sans aucun fondement, elle a été montée de fil en aiguille par le oui-dire à partir d’une hypothèse émise par le docteur Hartmann dans les années 1935.
3, l’électroculture naît avec la découverte de l’électricité mais prend réellement son élan à partir de la fin du 19ème siècle pour culminer quelques dizaines d’années avant de sombrer en désuétude. Cet article est téléchargeable en version pdf à cette adresse : http://rue67b.files.wordpress.com/2013/ ... juin13.pdf Si vous avez des expériences, témoignages, points de vue concernant l’électroculture, laissez nous un commentaire ! C’est à vous !