Canicules et Floraisons
Publié : ven. 07 août 2015 7:44
Salut à tous les jardiniers, pas encore desséchés
.
Parlons un peu de la pluie et du beau temps,
et de leurs effets sur nos fleurs..
Cet été 2015 aura été, avec 1976 un des plus chauds que j'aie connu, et des plus secs.
Tout ceci mesuré au moyen de deux instruments de mesure infaillibles,
mais non homologués par les météorologues, mon jardin et mon propre corps.
Pour le corps, passons. Des paramètres autres que climatiques peuvent avoir
perturber les résultats.(L'âge venant, le normand exilé dans le sud supporte de plus en plus difficilement la grosse chaleur).
Mais le jardin?
Pour peu que l'on aie de l'eau en abondance pour arroser, il devrait être luxuriant.
Notre déplorable manie à vouloir toujours cultiver des plantes originaires de régions
plus chaudes que nos terroirs devrait trouver cette année une forme de remise de peine.
Les rosiers?... Pas vraiment pire que les autres années... Chez moi, ils sont toujours
dans un état sub-claquant entre la mi juin et la mi septembre...
Mais bien d'autres fleurs, pourtant réputées aimer la chaleur, ont des floraisons
très pauvres, voire totalement absentes.
Les brugmansias, par exemple, malgré des arrosages tous les deux jours, après
quelques trompettes début juin, ils se refusent obstinément à fleurir depuis huit semaines.
Les agapanthes donnent de boules très peu fournies.
Les plumbagos en potées exigent un arrosage quotidien, pour une floraison
à peine passable; ceux en pleine terre résistent mieux. Sans arrosage, ils ont
un feuillage splendide, mais peu de fleurs.
Le pire c'est le cas des Mandevillas.
Que ce soient les frangrantissimas ou ceux à feuilles gaufrées (j'ignore leur épithète)
au prix d'arrosages fréquents, le feuillage est splendide mais les fleurs sont absentes, ou presque.
Au potager, je n'ai jamais eu une aussi lamentable production de tomates.
L'arrosage est indispensable. Du coup, le "cul noir" est inévitable...
Quant aux fruitiers (je n'ai pas assez d'eau pour leur apporter à boire) c'est pitié
de les voir larguer leurs fruits pour survivre.
Faites-vous les mêmes tristes constats?
Si c'était à refaire, je m'installerais dans le Kerry, pas dans me Midi.
Sehnsucht am NordWesten...

Parlons un peu de la pluie et du beau temps,
et de leurs effets sur nos fleurs..
Cet été 2015 aura été, avec 1976 un des plus chauds que j'aie connu, et des plus secs.
Tout ceci mesuré au moyen de deux instruments de mesure infaillibles,
mais non homologués par les météorologues, mon jardin et mon propre corps.
Pour le corps, passons. Des paramètres autres que climatiques peuvent avoir
perturber les résultats.(L'âge venant, le normand exilé dans le sud supporte de plus en plus difficilement la grosse chaleur).
Mais le jardin?
Pour peu que l'on aie de l'eau en abondance pour arroser, il devrait être luxuriant.
Notre déplorable manie à vouloir toujours cultiver des plantes originaires de régions
plus chaudes que nos terroirs devrait trouver cette année une forme de remise de peine.
Les rosiers?... Pas vraiment pire que les autres années... Chez moi, ils sont toujours
dans un état sub-claquant entre la mi juin et la mi septembre...
Mais bien d'autres fleurs, pourtant réputées aimer la chaleur, ont des floraisons
très pauvres, voire totalement absentes.
Les brugmansias, par exemple, malgré des arrosages tous les deux jours, après
quelques trompettes début juin, ils se refusent obstinément à fleurir depuis huit semaines.
Les agapanthes donnent de boules très peu fournies.
Les plumbagos en potées exigent un arrosage quotidien, pour une floraison
à peine passable; ceux en pleine terre résistent mieux. Sans arrosage, ils ont
un feuillage splendide, mais peu de fleurs.
Le pire c'est le cas des Mandevillas.
Que ce soient les frangrantissimas ou ceux à feuilles gaufrées (j'ignore leur épithète)
au prix d'arrosages fréquents, le feuillage est splendide mais les fleurs sont absentes, ou presque.
Au potager, je n'ai jamais eu une aussi lamentable production de tomates.
L'arrosage est indispensable. Du coup, le "cul noir" est inévitable...
Quant aux fruitiers (je n'ai pas assez d'eau pour leur apporter à boire) c'est pitié
de les voir larguer leurs fruits pour survivre.
Faites-vous les mêmes tristes constats?
Si c'était à refaire, je m'installerais dans le Kerry, pas dans me Midi.
Sehnsucht am NordWesten...
