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connais pas IDENTIFIEE : CONSOUDE

Publié : mar. 19 avr. 2005 19:51
par tatine
qqn me l'a donné l'année dernière. Elle était toute petite. Apparemment elle se plait. Mais qui est-elle ?ImageImageMerci de votre aide.

Publié : mar. 19 avr. 2005 21:15
par dagda
mais tu vas pouvoir faire de super purin avec ça, c'est un symphytum, de la consoude en clair :D

Publié : mer. 20 avr. 2005 8:21
par tatine
Merci, peux-tu me donner plus de renseignement sur cette consoude. Ne sert-elle qu'à faire du bon compost ? Elle est si jolie passant du rouge au rose puis au bleu et blanc. Il est vrai qu'elle s'étale assez vite. :( :( :(

Publié : mer. 20 avr. 2005 9:14
par Nathaline
La consoude Hidcote Blue, la tienne donc, est vraiment très envahissante. J'ai fait la bétise de l'installer dans un massif il y a deux ans, et presque tout mon massif est envahi malgré des arrachages fréquents mais le moindre petit bout de racine et hop c'est reparti! Donc bien faire attention où on l'installe.

Tu peux en faire du purin, mettre les feuilles directement dans le tas de compost. Consoude provient du fait qu'on l'utilisait autrefois en cataplasme de feuilles pour "ressouder" les os cassés...

Voici un extrait de fiche trouvé sur l'excellent site du Réseau PROTEUS

Noms communs : consoude officinale, grande consoude, herbe aux coupures.
Nom botanique : Symphytum officinalie, famille des borraginacées.
Noms anglais : comfrey, knitback, knitbone.
Parties utilisées : feuilles, racine.
Habitat et origine : plante indigène vivace originaire d'Europe et d'Asie septentrionale, naturalisée dans certaines régions d'Amérique du Nord. Elle prospère dans les milieux humides.
L'usage interne de la consoude est déconseillé à cause de sa teneur potentielle en pyrrolizidines, qui sont des substances toxiques pour le foie (voir la section « Historique » pour en savoir plus à ce sujet).
32.1 Indications

Traiter les ecchymoses, les entorses, les élongations musculaires et les douleurs articulaires.

Traiter les ecchymoses et les entorses.

Traiter les élongations musculaires et les douleurs articulaires, favoriser la cicatrisation des blessures et des ulcères cutanés.
Voir la signification des symboles et les critères de classification utilisés
32.2 Posologie
Par voie externe
• Appliquer, de deux à quatre fois par jour, un onguent ou une lotion renfermant de la consoude.
La Commission E recommande de limiter l'usage de la consoude à un maximum de six semaines par an, pour éviter une possible accumulation de pyrrolizidines dans l'organisme. Notez qu'au Canada, les fabricants de crèmes ou onguents à base de consoude doivent faire la preuve que leurs produits ne contiennent pas de pyrrolizidines.
32.3 Historique
La consoude est utilisée depuis plus de 2 000 ans en médecine traditionnelle. Par exemple, Dioscoride, un médecin grec du premier siècle de notre ère, la conseillait pour traiter les hémorroïdes ainsi que les inflammations pulmonaires ou digestives. Elle renferme de l'acide rosmarinique, un anti-inflammatoire reconnu, de même que du mucilage aux vertus émollientes et de l'allantoïne, une substance cicatrisante. On attribue généralement à ces substances actives les propriétés thérapeutiques de la consoude administrée par voie interne, mais ces usages ont été abandonnés du fait que la consoude peut renfermer des pyrrolizidines potentiellement toxiques pour le foie. De nos jours, on limite donc généralement son utilisation aux applications externes.
Dans plusieurs langues, le nom de cette plante signifie « unifier, souder » (symphytum, consoude, knitback, consuelda, consolida maggiore, etc.), ce qui évoque certaines de ses indications traditionnelles comme le traitement des fractures et des plaies cutanées à l'aide de cataplasmes. D'une part, on présume que ces cataplasmes réduisaient l'enflure causée par les fractures; d'autre part, on sait que l'allantoïne, un des ingrédients actifs de la consoude, stimule la formation de nouvelles cellules : isolée au début du XXe siècle, cette substance est de nos jours employée comme cicatrisant en dermatologie.
La consoude a fait partie de l'alimentation humaine, principalement comme ingrédient dans les salades et dans les soupes. Elle a également été utilisée comme plante fourragère, notamment au XIXe siècle en Grande-Bretagne, parce que sa haute teneur en protéines et sa faible teneur en cellulose en faisaient un aliment de choix pour les porcs et les volailles.
Hépatotoxicité des pyrrolizidines de la consoude
À ce jour, on a identifié plus de 350 pyrrolizidines présentes dans plus de 6 000 plantes appartenant aux familles botaniques des borraginacées, des composées et des légumineuses. Près de la moitié de ces substances sont toxiques. Cette toxicité a été établie durant les années 1920, à la suite d'intoxications massives causées par certaines espèces de séneçon (Senecio spp., mauvaises herbes communes dans les champs) ou d'autres plantes sauvages qui avaient contaminé les récoltes de céréales en Afrique, en Afghanistan et en Inde.
Au cours des années 1980, les chercheurs ont détecté la présence de pyrrolizidines hépatotoxiques (toxiques pour le foie) dans la consoude. Comme les conséquences d'une intoxication aux pyrrolizidines sont graves et potentiellement fatales, on ne prend plus guère de consoude par voie interne depuis le milieu des années 1990, bien que les cas d'intoxication attribuables à cette plante soient très rares chez les humains (cinq cas tout au plus depuis 19851) et que les données soient contestées par certains auteurs1,2 (Voir Nouvelles dans les Documents associés.)
En Grande-Bretagne, on a interdit l'usage des extraits de racine de consoude, car ils renferment nettement plus de pyrrolizidines que les extraits de feuilles. Les Allemands ont, de leur côté, déterminé qu'il ne fallait pas prendre plus de 1 µg par jour de pyrrolizidines par voie interne et 100 µg par voie externe. Aux États-Unis, la Food & Drug Administration (FDA) a recommandé aux fabricants de produits à base de consoude de ne plus vendre de produits pour usage interne et de s'en tenir aux onguents destinés aux usages topiques, recommandation qui a été suivie. Quant aux autorités canadiennes, elles interdisent la consoude dans les produits de santé à prendre par voie interne et exigent que les fabricants de produits destinés aux usages topiques fassent la preuve que leurs onguents, lotions ou teintures sont exempts de pyrrolizidines toxiques.
La consoude officinale (Symphytum officinale) contient nettement moins de ces pyrrolizidines toxiques que deux autres variétés avec lesquelles elle peut être confondue : la consoude hérissée (Symphytum asperum) et la consoude de Russie (Symphytum uplandicum), qui est un hybride des deux autres espèces.
32.4 Recherches
Ecchymoses, entorses, élongations musculaires et douleurs articulaires. Un essai ouvert (sans placebo) mené auprès de 492 sujets souffrant d'ecchymose, d'entorse, d'étirement musculaire ou de douleurs articulaires a été publié en 2002. Les résultats indiquent que l'application topique d'un onguent à la consoude (Kytta®, un produit allemand) a entraîné une diminution de la douleur de l'ordre de 45 %. Les auteurs de cette étude ont aussi rapporté que ce traitement a permis aux malades de diminuer la médication classique (anti-inflammatoire ou analgésique), ou même de l'arrêter complètement dans plus de 66 % des cas3. Un essai à double insu avec placebo mené avec le même produit et publié en 2004 a confirmé ces résultats. Au cours de cette étude ayant porté sur 142 sujets souffrant d'une entorse de la cheville, l'application de l'onguent a été plus efficace que le placebo pour soulager la douleur, diminuer l'enflure et augmenter la mobilité de l'articulation4.
Ecchymoses et entorses. La Commission E allemande reconnaît l'usage topique des produits à base de consoude pour traiter les ecchymoses et les entorses.
32.5 Précautions
32.5.1 Attention
Usage interne
• La consoude renferme des pyrrolizidines, des substances toxiques pour le foie. Son usage interne est donc déconseillé.
Usage externe
• La Commission E recommande de limiter l'usage de la consoude à un maximum de six semaines par an, pour éviter une possible accumulation des pyrrolizidines dans l'organisme. Cependant, la possibilité d'une intoxication attribuable à des applications topiques est théorique et ne repose sur aucun cas répertorié chez les humains. Au Canada, les fabricants de crèmes ou onguents à base de consoude doivent faire la preuve que leurs produits ne contiennent pas de pyrrolizidines.
• Ne pas employer sur une plaie ouverte. Cependant, comme il s'agit d'une des principales indications de cette plante, certaines sources la recommandent tout de même pour cet usage, mais conseillent de limiter son application à trois ou quatre jours.
• En décembre 2003, Santé Canada émettait un avis conseillant aux consommateurs d'éviter tout produit renfermant de la consoude, y compris ceux qui sont destinés aux usages topiques5. Noter qu'il ne s'agissait pas d'une interdiction, mais d'un conseil : Santé Canada continue d'autoriser l'usage topique des produits à base de consoude (voir Nouvelles).
32.5.2 Contre-indications
• Les femmes enceintes ou qui allaitent.
• Les personnes souffrant de maladies hépatiques.
32.5.3 Effets indésirables
• La consommation de pyrrolizidines par voie interne peut provoquer des troubles hépatiques graves.
32.6 Interactions
32.6.1 Avec des plantes ou des suppléments
• Aucune connue.
32.6.2 Avec des médicaments
• En cas d'usage interne, les effets de la consoude peuvent théoriquement s'ajouter à ceux des médicaments de synthèse hépatotoxiques (acétaminophène - Tylenol® -, amiodarone, carbamazépine, isoniazide, méthotrexate, méthyldopa, etc.
).

Publié : mer. 20 avr. 2005 9:45
par dagda
dis donc, tu parles d'un renseignement Nathaline, aurais tu l'adresse où tu as pêché ça :)

Publié : mer. 20 avr. 2005 9:49
par Nathaline
Ah ben le moins que l'on puisse dire c'est que c'est complet! Et le must, c'est que c'est la même chose pour des dizaines d'autres plantes... J'ai donc trouvé ça sur le réseau PROTEUS
http://www.reseauproteus.net/fr/Solutio ... Index.aspx

Publié : mer. 20 avr. 2005 10:10
par tatine
Au cas où je ne savais pas quoi faire ce matin, j'avais de quoi lire. Comme ce n'est pas le cas, je lirais toute ta prose certainement un peu plus tard. Merci.