Au jardin, forum de jardinage

J'ai planté un plaqueminier dans mon jardin il y a environ 1 mois et demi. Il se porte à merveille malgré que le système racinaire, censé être important (container), était faible. Les bourgeons ont tous débourré, tout va bien. Mon interrogation est la suivante : j'ai mis une bonne épaisseur (5 cm) de BRF au pied de ce jeune arbre, à l'aplomb de la petite ramure et j'ai aussi ajouté pas mal de lombrics qui sont vite descendus sous ce paillage. Mon but est d'enrichir, de la manière la plus naturelle, toute la masse de terre où les racines iront puiser leur nourriture. Je voudrais reproduire le cycle naturel du sol en développant la faune aérobie et anaérobie qui permettra à cette masse de recouvrer sa fertilité et son fonctionnement naturels. Je précise, que j'ai introduit manuellement une trentaine de lombrics récupérés ailleurs (excavation dans un jardin où une petite dalle béton avait été posté et enterrée sous de la bonne terre). Ma démarche était-elle bonne ??? Aurais dû-je biner avant de mettre ce BRF ??? Si cette expérience s'avère satisfaisante, je généraliserai cette pratique au reste du jardin.

Saludas,

fouroulou a écrit : cycle naturel du sol en développant la faune aérobie et anaérobie Je précise, que j'ai introduit manuellement une trentaine de lombrics récupérés ailleurs (excavation dans un jardin où une petite dalle béton avait été posté et enterrée sous de la bonne terre). Ma démarche était-elle bonne ??? Aurais dû-je biner avant de mettre ce BRF ???.

L'objectif est d'aérer le sol en visant l'exclusivité de l'aérobie. Une faune anaérobie provoque fermentation et pourriture à proscrire dans un sol. Les lombrics et d'autres se nourrissent de fibres azotées et de cellulose, mais sont incapables de dégrader la lignine du bois qui est l'affaire des champignons.
La démarche est bonne, le binage inutile. Éviter de mettre en contact brf et tronc des arbres.

Je vise surtout à reproduire la pedogénese naturelle de ce sol avec toute la faune essentielle et la matière organique en guise d'auxiliaire. Un peu comme faire repartir le moteur d'une très vieille voiture restée longtemps dans une grange à la campagne ... Il faut du tact.

fouroulou a écrit :Je vise surtout à reproduire la pedogénese naturelle de ce sol .

La pédogenèse d'un sol tend vers le fonctionnement aérobie, excepté en conditions hydromorphes qui imposent la spécificité de la faune et de la flore des milieux humides.

Tu veux me dire qu'en de dehors des situations hydromorphiques (sol saturé en eau), les sols se régénèrent avec le concours de l'étage supérieur aérobie. Claude Bourguignon parle d'un ensemble depuis la surface jusqu'aux argiles avec le concours des champignons, la faune epigé, et les lombrics. Si je me trompe, corriges moi, très instructif cet échange merci. J'attends tes conseils concrets. Salutations.

bonjour,

un Kaki n'est pas difficile ...
juste penser à bien arroser la première année.
j'ai failli perdre le mien l'an dernier il poussait très bien (pareil, tout petit pot) jusqu'à ce qu'il perde brutalement beaucoup de feuilles
j'ai alors bien arrosé mais c'était tard

heureusement il reprend cette année
Remi

Saludas,

fouroulou a écrit :Tu veux me dire qu'en de dehors des situations hydromorphiques (sol saturé en eau), les sols se régénèrent avec le concours de l'étage supérieur aérobie. Claude Bourguignon parle d'un ensemble depuis la surface jusqu'aux argiles avec le concours des champignons, la faune epigé, et les lombrics. Si je me trompe, corriges moi, très instructif cet échange merci. J'attends tes conseils concrets. Salutations.

Je n'aurai pas l'outrecuidance de contester Bourguignon dans son domaine de compétence.
Le sol se construit avec tous les étages faunistiques sans qu'il y ait forcément anaérobiose à la base. La faune endogée profonde est blanchie car privée de lumière mais non d'air. Elle y est spécialisée dans la décomposition des racines.
Par contre pour les argiles, tout dépend du contexte structural. Si ton sol couvre une roche-mère argileuse, par exemple les couches d'origine marine du Callovien et de l'Oxfordien pour le bassin de Paris, l'interface sol/roche-mère en argile compacte sera soumise à l'hydromorphie au moins saisonnière imposant une faune anaérobie.
Ensuite il faut jongler avec le climat, le relief et le régime d'écoulement des eaux pour nuancer.
Si les argiles résultent d'un processus d'altération d'une roche-mère perméable (calcaire) par une faune aérobie à proximité de la surface, elles seront associées à de la roche-mère fractionnée en matériaux de tailles diverses, la perméabilité interdira l'hydromorphie. Ces argiles participeront à l'enrichissement du complexe argilo-humique par le brassage des anéciques. Quand l'épaisseur de ces argiles continentales devient conséquente, on se retrouve dans une configuration semblable à la précédente.
Sur roche-mère riche en silice comme les granites ou les schistes, tout sera fonction des conditions locales, sachant que ce type de matériau est plus vulnérable à l'hydromorphie qu'un calcaire. Mais il existe des calcaires plus ou moins argileux...De quoi compliquer les contextes à l'infini.

Bonjour,
Beaucoup de travail inutile, me concernant je l'ai planté dans la gazon, choisir un endroit bien ensoleillé, il faut juste veiller à l'arrosage la première année et c'est tout, une taille au printemps et des kakis de 300 à 330 g .

Nenesse, c'est trop compliqué, si tu pouvais simplifier un peu. En tous cas, je te remercie de ton aide. Donnes-moi des conseils simples et faciles à comprendre pour un novice/amateur. Merci pour tout.

• • • fouroulou a écrit :Donnes-moi des conseils simples et faciles à comprendre pour un novice/amateur.

Vraiment simple? Tu veux ?

• Arrête de te prendre la tête à lire des bouquins d'intellos.

Si ceux qui ont en charge de produire la nourriture du Monde, (les paysans)
posaient le problème de la façon dont tu l'abordes,
la famine serait générale....
Mais on rigolerait un bon coup...
ce qui serait excellent pour le moral. [/color][/i]