Au jardin, forum de jardinage

Bonjour à tous,
J'ai paillé mes massifs, et je voulais savoir si vous me conseillez de retirer le paillage à un moment dans l'année (et à quel moment) ou de laisser tel quel ?
Je demande votre avis car j'ai entendu que certain retire leur paillage afin de réchauffer leur terre, et que d'autres sont pour ne rien toucher.
Merci pour votre avis !
Mat

Bonjour matgap,

L'intérêt d'un paillage, s'il est végétal, c'est qu'il se décompose et apporte des nutriments au sol. Il faut donc le laisser en place pour que le processus ait lieu et que les bestioles cachées en dessous continuent leur travail de l'ombre.

Pour ma part, j'ai mis de la paille qu'un agriculteur m'a donnée.
Je pense pareil que toi, je voulais voir ce que pense et fait la majorité
Merci pour ta réponse.

Salut, je pense que ça dépend des régions et du sol.
Chez moi, au Printemps c'est très humide et argileux (Bretagne), donc je retire le paillage quand il commence à y avoir un peu de soleil, pour sécher et réchauffer la terre. J'ai pu faire une comparaison entre deux planches : l'une où j'ai laissé le paillage, l'autre où je l'ai enlevé. Celle ou j'ai enlevé la terre s'est un peu asséchée, et donc plus facile à travailler en vue des semis, tandis que l'autre est restée très humide, très collante, plus longtemps. Je remets le paillage quand malgré la pluie la terre ne s'engorge plus.

Djoulia a écrit :Salut, je pense que ça dépend des régions et du sol.
Chez moi, au Printemps c'est très humide et argileux (Bretagne), donc je retire le paillage quand il commence à y avoir un peu de soleil, pour sécher et réchauffer la terre. J'ai pu faire une comparaison entre deux planches : l'une où j'ai laissé le paillage, l'autre où je l'ai enlevé. Celle ou j'ai enlevé la terre s'est un peu asséchée, et donc plus facile à travailler en vue des semis, tandis que l'autre est restée très humide, très collante, plus longtemps. Je remets le paillage quand malgré la pluie la terre ne s'engorge plus.

Bien vue !
Le paillage dépend de la faculté du sol à se réchauffer et aussi de la nature même du sol. Un sol argileux ds le nord de la France aura bcp plus de difficulté à se réchauffer qu'un limon ds le sud. L'eau est précieuse ds le sud, ds le nord elle l'est moins
Personnellement, l'an prochain, j'arrête le paillage. Je le pratique depuis pas loin de 10 ans et mes rendements sont tjs moins bons. Depuis 3 ans je suis en paillage sur la totalité des potagers et mes rendements pdt sont quasi de la moitié. Et j'ai un réel problème de limaces qui me bouffent tout. Plus il y a de crapauds sous la paille et plus il y a de limaces ! J'ai ressemé 3 fois mes haricots à rames cette année. En une nuits 25 salades juste repiquées ont été bouffées. Et je ne parle pas de échalotes, oignons…
Il est vraie que l'année est toute particulière avec énormément d'eau et d'humidité au printemps.
C'est très personnel mais le paillage je n'y trouve que des inconvénients. Je ressort ma bêche dès la fin novembre !
Si j'avais un sol sableux je ferais peut être comme Djoulia mais pas avec mon sol argileux riche en MO

Saludas,

Initialement, le paillage a pour objectif prioritaire la diminution de l'évapotranspiration et il s'est avéré un excellent moyen de stimuler la vie sur l'interface sol/paillage. Mais encore faut-il que la vie trouve de quoi se mettre sous la dent.
Le paillage épais fait merveille sur une planche de prairie à transformer en surface de jardinage. Parce que la matière végétale fraîche aérienne comme souterraine est une réserve alimentaire et le réseau racinaire un élément majeur de structuration. Mais cela ne dure que quelques années.
K. Schreiber insiste sur la nécessité de coupler le paillage à une indispensable couverture végétale vivante, ne serait-ce que pour quelques mois, ce que font très bien les engrais verts en période intermédiaire, surtout si on choisit ceux à croissance rapide comme la moutarde et la phacélie.
En région à hiver froid et surtout humide, le réchauffement du sol nécessite des déménagements comme cela a été évoqué.
L'an passé, j'avais repiqué mes salades d'hiver dans des trous aménagés dans des cartons et sur un paillis très léger. L'objectif était d'éviter la pourriture des feuilles au contact du sol et conserver leur propreté. Magnifique réussite au-dessus des cartons, par contre catastrophe au-dessous avec une terre compactée, lissée, saturée d'eau et froide.
Cette année changement de stratégie. Partout où j'ai semé de la phacélie, contrairement à ce qui est préconisé pour les engrais verts, je ne l'ai pas coupée à la floraison et l'ai laissé grainer. Elle occupe ainsi spontanément les espaces qui se libèrent et des racines sont toujours actives dans le sol. S'il y en a trop on peut toujours couper et c'est financièrement positif.

Je pratique le paillage depuis quelques années maintenant et je n'y trouve que des avantages
Mais je ne suis pas adepte d'un paillage de vingt centimètres d'épaisseur, juste sept ou huit, çà suffit pour garder l'humidité au cours de la période estivale.....
Au printemps, je retire le paillage pour que la terre sèche et se réchauffe.
Il est remis en place en juin/juillet dès que la chaleur commence à se faire sentir.
En avril, mai et juin, j'utilise les tontes de gazon sur de faibles épaisseurs renouvelées chaque semaine. Les ravageurs ne peuvent pas s'installer ni détruire les jeunes plants .
Dans les massifs, je ne retire jamais le paillage au printemps, il s'est d'ailleurs en général décomposé au cours de l'année.

Ici dans le sud ouest (albi), je laisse le paillage,il vit sa vie et moi la mienne.
Je l’enlève juste pour les semis mais ce qui est vrai,c'est que au départ des semis,faut blinder de ferramol a cause des limaces,mais apres c'est top.