Au jardin, forum de jardinage

Bonjour,

Tout d'abord, j'aimerais savoir si les jardiniers du bord de mer sont confrontés au problème du mildiou sur les pieds de tomates.

Drôle de question mais j'ai lu ce "truc" de gd mère : pulvériser de l'eau avec gros sel!!!

Proportions ? effet ? sérieux ???

Aussi, j'ai pensé (çà m'arrive) que l'air marin pouvait protéger ces chers plants de tomates! est-ce le cas ?

Bonjour, Nicole, si j'étais toi, je n'essaierais en aucun cas.
Du lithotamne en poudrage ou (micronisé) en pulvérisation, à la rigueur, des algues brunes en jus, çà aura un effet préventif en stimulant les défenses de la plante.
Sinon, pour en revenir au sel marin, Christiane Maute le préconise dans la rubrique "dégâts climatiques" :
- Conséquences de trop de chaleur et de soleil (les plantes ont besoin d'ombre).
- Conséquences de l'exposition à un air ou un sol salé (bord de mer).
- Conséquences du salage des routes en hiver.
Mais en dilution homéopathique, ma chère !
Sel marin = Natrum muriaticum.
Ils le font en C30 chez Homeoplant, çà correspond peut-être au CH9 de chez Boiron.
à +. Bisous. René.

J'ai oublié de répéter que le sel est un désherbant, pauvres tomates !....

Merci René, je sais que le sel est desherbant, j'en ai distribué ce matin dans la cour !!..

Mais à petite dose -reste à savoir laquelle- celà aurait pu être effffficace...

Bon je ne sais pas si j'aurais à traiter, car les pieds de tomate ne poussent pas...........
c'est la 1 ere année depuis 45 ans que je vois çà!!!.

Pas à petite dose, mais en dilution homéopathique, c'est complètement différent !
Les tomates ne poussent pas, la météo ne les a pas aidées ! On ne peut pas attendre un peu ? Patience !....
René.

Bonsoir,

J'habite en Bretagne, près de la mer, mes voisins ont eu l'an dernier des tomates avec le mildiou.

Par contre, j'ai perdu de très beaux petits arbustes à cause des embruns, donc, le sel ne préserve pas du mildiou et il abime beaucoup les plantes.

à bientôt

Nous habitons à 2 km de la mer.
Nous avons très régulièrement du mildiou.

Merci de ces témoignages, au moins c'est clair, ce n'est pas la panacée miracle hormis en homéopathie à essayer.

Et pour continuer, il pleuuuuuut!!!!

Un tube de granules Natrum mur. CH9 de chez Boiron, çà coute 2,26 €.
Pour les "radins", vous pouvez étendre les doses en les diluant à l'avance dans de l'eau distillée, à défaut de l'eau de source très peu minéralisée comme celle du Mont Roucous.
Vous ajoutez 1/10éme de cognac ou de vodka pour stabiliser, et le tour est joué !
Si la 9éme CH ne suffit pas, vous pouvez monter la dilution, pas besoin de sortir de Saint-Cyr, un gamin de 6 ans peut le faire, c'est très facile.
René.

bonjour à tous,
nicole37 et renepontadi, ne serai ce pas plutôt du sel de magnésium dont il s'agirait ?
les trucs de grand-mère je m'en méfie ! Du gros sel ?
@+

j'ai lu ce truc sur "Jardins, fleurs et saisons" de 2007 que j'avais gardé pour ses conseils "boutures" et il est bien ecrit :
-contre le mildiou, essayer le remède suivant : une pulvérisation d'eau et de gros sel.
sans indication de quantité.

C'est peut-être juste 1 grain de sel pour 1 litre d'eau !

René, faut pas s'énerver, je connais l'homéo, je ne me soigne qu'avec çà et y trouve mon compte pour la plupart des maux du quotidien.

Sinon contre le mildiou y'a ça
recette-purin-ail-laurier-pascal-clerc- ... ilit=clerc

Nicole,
"René, faut pas s'énerver, je connais l'homéo, je ne me soigne qu'avec çà et y trouve mon compte pour la plupart des maux du quotidien."
Moi aussi, Nicole, mais j'insiste lourdement parce que c'est relativement nouveau pour les soins aux plantes.
D'accord, il y a la bouillie, les tisanes et les extraits fermentés, cependant l'homéopathie apporte quelque chose de différent.
Par exemple : pour soigner une plante malade de mildiou, la bouillie bordelaise ( = cuivre ), çà va bien un moment, et en préventif seulement. Le cuivre, c'est bon pour le sol et la plante en oligo-élément, c'est-à-dire à faible dose, puis à la longue, çà détruit la vie microbienne.
Mais si on l'apporte en homéo, il n'y a aucune molécule de cuivre qui atteint la plante et le sol, donc pas de toxicité, sauf si on répète trop souvent les doses ("effet d'aggravation").
C'est aussi ce concept qui m'intéresse dans l'homéopathie pour les plantes.
René.