Bruyère versus Callune : concurrence ou symbiose ?
Publié : sam. 15 juil. 2017 8:46
Bonjour aux curieux compulsifs, et aux autres...
Sur ces anciennes terres à vignes et à châtaigner, abandonnées un demi siècle
au pin maritime, il est bien difficile de reconquérir une diversité naturelle.
Le sol épuisé, et sur-acidifié, ne donne abri, après coupes de l'envahisseur,
qu'à une flore très peu diversifiée :
- genêts, ronces, des yeuses, quelques arbousiers...
- sur les parcelles fraiches : de la fougère aigle.
- sur les pelouses rases et pauvres : le calamint colonise, beaucoup de Callune, parfois de la bruyère.
Pour ces deux dernières, il semble que la proportion évolue avec le temps...
J'ai souvenir que les dix premières années, c'était Calluna vulgaris qui dominait.
Quelques pieds de Erica cinerea montraient leur nez, ça et là.
Cette année, sur les parcelles abattues il y a plus de dix ans, c'est Erica qui l'emporte nettement.
J'aurais du, pour être sérieux, faire un inventaire chiffré, mais, à l'oeil, c'est un fait patent.
Que se passe-t-il réellement?
Concurrence acharnée ou coexistence précaire ?
A moins que mon acharnement, lent, mais sûr, à préserver les petits feuillus spontanés,
(merisiers, bouleaux, noisetiers, sorbiers) ne développe un biotope plus favorable à Erica ?
Où pourrais-je trouver des réponses ? à l'ONF ?
Et vous, avez vous eu l'occasion d'observer le phénomène ??

Sur ces anciennes terres à vignes et à châtaigner, abandonnées un demi siècle
au pin maritime, il est bien difficile de reconquérir une diversité naturelle.
Le sol épuisé, et sur-acidifié, ne donne abri, après coupes de l'envahisseur,
qu'à une flore très peu diversifiée :
- genêts, ronces, des yeuses, quelques arbousiers...
- sur les parcelles fraiches : de la fougère aigle.
- sur les pelouses rases et pauvres : le calamint colonise, beaucoup de Callune, parfois de la bruyère.
Pour ces deux dernières, il semble que la proportion évolue avec le temps...
J'ai souvenir que les dix premières années, c'était Calluna vulgaris qui dominait.
Quelques pieds de Erica cinerea montraient leur nez, ça et là.
Cette année, sur les parcelles abattues il y a plus de dix ans, c'est Erica qui l'emporte nettement.
J'aurais du, pour être sérieux, faire un inventaire chiffré, mais, à l'oeil, c'est un fait patent.
Que se passe-t-il réellement?
Concurrence acharnée ou coexistence précaire ?
A moins que mon acharnement, lent, mais sûr, à préserver les petits feuillus spontanés,
(merisiers, bouleaux, noisetiers, sorbiers) ne développe un biotope plus favorable à Erica ?
Où pourrais-je trouver des réponses ? à l'ONF ?
Et vous, avez vous eu l'occasion d'observer le phénomène ??