Au jardin, forum de jardinage

Bonjour,
Depuis quelques jours, je constate des piqures un peu partout sur mon corps et elles surviennent quand je suis à l'intérieur de ma maison.
Malgré mes recherches répétées, je ne vois ni mouche ni moustique, si ce de minuscules mouches longues de 2 ou 3 millimètres reprises sur la photo.
Seraient-elles la source de mes démangeaisons et dans l'affirmative, comment m'en défaire sans utiliser de produits nuisibles pour l'homme ?

Salut André,

Pas évident les diptères, surtout avec des photos qui ne m'apparaissent pas nettes.
Je vais te donner mon avis qui n'est donc pas formel.
Perso, j'y vois un Mycetobiidae à cause des nervations, et si on veut aller plus loin, je pousserais jusqu'à Mycetobia pallipes, mais vraiment si on me pousse.
Quelle qu'elle soit, tu pourrais essayer de te passer sur les zones attaquées des produits issus de plantes insectifuges, par exemple tout ce qui est à odeur citronnée ou le géranium entre autres.

Bonjour Stephane,
Je relève que les Mycetobia pallipes auraient une taille de 7mm, alors que les mouches en cause ont une taille de moitié ( voir photos complémentaires ).
Merci pour votre réponse.

j'ai l'impression que l'insecte des deux dernières photos ressemble à Frankliniella occidentalis. Est il possible ou c'est stupide?

Moonlight a écrit : ↑sam. 12 août 2017 19:50 j'ai l'impression que l'insecte des deux dernières photos ressemble à Frankliniella occidentalis. Est il possible ou c'est stupide?

La longueur ne correspond pas puisque selon Wikip. 1 à 1,5 mm et chez moi +- 3mm.
Merci pour votre réponse.

Je viens de faire l'inventaire : actuellement 66 piqures dont certaines dans les endroits les plus improbables.
Par contre, aucune piqure sur les endroits les plus exposés ( visage, bras, mains...).

Ces 2 nouvelles photos vous permettent-elles une meilleure identification de ces toute petites mouches ?

Je pense qu'il s'agit de simulies, mais suis pas certain. Qu'en pensez-vous si vous êtes plus doué que moi pour identifier ce petit monstre.

Merci pour vos réponses.

andre171 a écrit : ↑dim. 13 août 2017 18:37 Je viens de faire l'inventaire : actuellement 66 piqures dont certaines dans les endroits les plus improbables.
Par contre, aucune piqure sur les endroits les plus exposés ( visage, bras, mains...).

.
Au lieu de chercher des poux aux mouches, tu pourrais te poser la question concernant des aoûtats, ou de vulgaires puces.

La question d'André fait me souvenir d'un autre cas pas du tout semblable... Il s'agit d'une mouche qui dans certaines conditions de chaleur, d'humidité , avec tendance à l'orage, pique les petites hirondelles dans leur nid .
Quand la température monte au dela de 35° à l'extérieur et que la chaleur s'accumule sous les toitures, une mouche se développe en nombre et pique les oisillons avec insistance; si bien que pour leur échapper (peut-être autant qu'à la chaleur excessive ?), ils se jettent en bas du nid alors qu'ils n'ont pas de plumes .
J'ai observé cela la première fois en 2003 et plusieurs fois depuis, la dernière étant juin 2017.
Ces mouches font un bruit de bourdonnement caractéristique me semble t'il et sont de belle taille; ce ne sont pas des mouches bleues/vertes que l'on connait fréquenter les cadavres. N'étant pas entomologiste , je n'ai pas pensé à en capturer une et à la photographier.

Quelqu'un a t'il observé ce phénomène ?
Stéphane sait-il quelque chose à ce sujet un peu spécial ?

Bon, sur le coup des oisillons, on passe à coté des "66 piqures dont certaines dans les endroits les plus improbables"

J'en connais qui voudraient bien connaître ces "endroits improbables" pour s'en faire une idée

opusoculi a écrit : ↑dim. 20 août 2017 16:31Stéphane sait-il quelque chose à ce sujet un peu spécial ?

Il existe beaucoup de mouches dédiées à différents animaux. On dit que ce sont des insectes ectoparasites hématophages. Certaines ont même des modes de vie très spéciaux (changement d'espèces animales au cours des saisons, développement des larves dans l'abdomen de la femelle, perte des ailes...).
On peut citer la mouche du pigeon, du mouton, du cheval, de l'hirondelle, de la chauve-souris, etc...., certaines étant interspécifiques et d'autres plus ubiquistes. Certaines d'entre elles peuvent aussi s'en prendre à des animaux assez bizarres: les humains.
Donc, pour l'hirondelle (et le martinet), c'est Stenepteryx hirundinis. Je n'ai jamais eu l'occasion de l'observer.
Allez voir des photos à l'occasion, elles ont souvent une morphologie particulière: abdomen, pattes, crochets...

Merci Stéphane, tu es encyclopédique, mes compliments. Je retiens ton information et vais chercher des compléments sur le cycle de vie de la bestiole.

Edit: étant donné que je les ai vus voler et se poser sur les oisillons pour les attaquer, vu le cycle et la durée de vie de l'insecte, ce serait ornithomya aviculaire (hôte des merles, poulets, oiseaux domestiques, entre autres).
Je suis dans la zone de présence certaine de cet insecte qui affaiblit les nichées d'hirondelles , ce qui va dans le sens d'une confirmation de mon hypothèse trop pragmatique pour être celle d'un entomologiste.



@André.
Je connais les aoutats (il y en a dans les rangs de haricots verts) et je connais aussi les endroits improbables où ils me piquent qui sont essentiellement :
les plis arrière de mes genoux, l'intérieur et l'extérieur de mes cuisses + mon intimité délimitée par mon caleçon.
Peut-être reconnaitras-tu ces localisations.
Mais la piste donnée par Stéphane rend ton témoignage crédible. Il y a en effet dans les hyppoboscidae quelques mouches qui piquent les hommes.

Pour les haricots verts, je ne seme plus de double rang mais un seul pour ne plus avoir à mettre le pied entre les rangs.

La piqure d'aoutat se caractérise par un petit bouton qui gratte longtemps. Quand le dard de la bestiole est resté dans notre chair, on le sent quelques jours après, en passant le doigt à la surface on sent quelque chose de rigide qui déclenche le désir irrépressible de se gratter. A chaque frottement le besoin de se gratter est relancé et cela dure un mois au moins, si non deux !