Au jardin, forum de jardinage

Bonjour à tous,
Voilà, je possède un vieux piano à queue complètement HS et j'aimerais lui donner une troisième vie et lui permettre de devenir un objet purement décoratif dans... le jardin.
Voici donc ma petite question : est-il envisageable, en enlevant le cadre en fonte vissé dans le bois (qui pèse 200kg) et la mécanique du clavier, de laisser ce vieil instrument en extérieur, sous le soleil et la pluie ? J'aimerais dans l'idéal creuser quelques trous et mettre sous le capot de la terre végétale et d'y laisser pousser lianes, fleurs, plantes etc. Qu'en pensez-vous ? Quel sera la resistance du bois face aux intempéries ?

Merci pour vos lumières !

Bien sûr !

Bonjour, merci pour la réponse rapide. Cela dit l'image que tu as mis est un piano en metal... je cherchais des infos plutôt en lien avec la resistance du bois en exterieur.

Bonjour,
C'est tendance , art design, objet recyclé. (garden piano)
ici, ils pensent aux pieds ( ça me fait penser à la question : de quoi sont les pieds? ), en les isolant du sol.

Après y a d'autres pianos, mais ça tiendrat du maître-queue, et la, je suis moins qualifiée pour t'en parler
Le bois ne craint pas que l'eau, y a la vermine aussi qui sera attirée.

Magnifique idée de "Garden art", qui intègre aussi malheureusement (ou pas) l'impermanence de toute choses. A ta place, je ferais et quand c'est mort, c'est mort ...........

Voisine a écrit : ↑sam. 16 sept. 2017 12:11

Après y a d'autres pianos, mais ça tiendrat du maître-queue, et la, je suis moins qualifiée pour t'en parler

Je ne vois pas bien ce que vient faire le maître queuX dans cette histoire de pianos

Le maître queux n'est pas un mot d'argot et il ne désigne pas un amant hors du commun : il n'y a pas de faute d'orthographe, c'est bien un 'x' à la fin du mot !

Ce 'queux'-là vient du latin 'coquus' lui-même lié à 'coquere' (cuire).
D'abord 'cous' au XIe siècle, au XIIe on l'écrivait 'queu', la forme avec le 'x' datant du début du XVIe, époque où le terme désignait une charge de cuisinier de cour, alors que, selon Furetière, les rôles dans les cuisines étaient clairement définis, le maître queux s'occupant des ragoûts, mets et entremets, les hâteurs cuisant les rôtis et, bien sûr, les potagers fournissant les potages (entre autres nombreux rôles en cuisine).
Aujourd'hui, on n'utilise plus cette dénomination que rarement, pour désigner un simple cuisinier.

Le 'coq' lui, nous vient exactement de la même racine latine, mais par emprunt au XVIIe siècle au 'kok' néerlandais, qui désignait un cuisinier à l'époque de la suprématie de la navigation hollandaise, ce qui explique la limitation de son usage au monde maritime.

Je parlais du piano de cuisine, voilà le rapport.

A mon sens, Flavien, c'est l'idée qu'on s'en fait qui fait dire " quand c'est mort, c'est mort" car un cadre en fonte fait la pérennité du piano, si le bois résiste.
Pour moi c'est un gâchis que d'en faire un objet de déco, mais je respecte l'idée.
Ceci dit, j'aime beaucoup te lire, Flavien l'impermanence ... me questionne

Voisine a écrit : ↑sam. 16 sept. 2017 13:41 A mon sens, Flavien, c'est l'idée qu'on s'en fait qui fait dire " quand c'est mort, c'est mort" car un cadre en fonte fait la pérennité du piano, si le bois résiste.
Pour moi c'est un gâchis que d'en faire un objet de déco, mais je respecte l'idée.
Ceci dit, j'aime beaucoup te lire, Flavien l'impermanence ... me questionne

Jardiner comme ont fait un Mandala, pour son bien être (créativité, attention, concentration, ......) et celui des autres (beauté, générosité, ......) et puis on l'offre à la nature qui va s'en charger

Pour te remercier de ton commentaire très mélodieux, Flavien,
je t'envoie ce quelques notes ♪ ♫ !?! ♫ ♪
et ces quelques éclats de rire

merci pour vos retours. Je crois avoir trouvé une solution satisfaisante : doubler les contours du piano avec... du fil de fer ! Cette astuce pourrait me permettre d'alonger la perenité de ce landart, dans le cas où le bois se désagregerait. Bon après je vis au bord de mer dans une forêt... le fer risque d'être lui aussi mis à rude épreuve. De toute façon on ne lutte pas contre la nature, on ne fait que l'accompagner.

Une dernière touche ( pour le piano à queue et son capot) :
Au chant, il était fait pour être à toit .

Bonjour,
ô jardin des pensées, à Chaumont, ( 2018)
un piano !

Chaumont se dégrade au fil de ces dernières années .

A part ce que j'en lis, je ne connais Chaumont que par les photos, sur le net.
Beaucoup d'entr'elles m'émeuvent ou me surprennent.
(et ça, ça n'a pas de prix.)

C'est un jardin expo qui je trouve ne peut pas laisser indifférent !
J'adore ce genre d'aménagement (Voisine), manque un chat couché au pied du piano !

...[...]Et manque aussi une pensée sauvage, (Flavien)
Une !
qui m'évoquerait les Strauss !
Par la science du concret,
et celle du concert !

Oui, une pensée sauvage, bonne idée (Voisine) , mais elle obligerait le jardinier à se découvrir Du coup il y a eu, je l'avoue, modification.