Poirier à feuilles d'amandier.
Publié : lun. 09 oct. 2017 9:00
Une espèce rare qui m'a toujours intrigué...
Certes, la semaine dernière, Bugade en a montré un ICI.
Personnellement, je ne l'ai localisé qu'à trois endroits : deux dans le Gard,
un en Ardèche méridionale, c'est peu.
Devrais-je ajouter, que dans ces trois localisations, il ne s'agit vraisemblablement
pas de sujets spontanés, mais de vestiges (porte greffes) de poiriers plantés par l'homme.
Ils sont âgés. J'imagine que les poiriers ont gelé en 56 et que les P.G. ont donc
plus de soixante dix ans de vie "libérée".
Le coin que je suis allé revisiter (30430).
Les vieux du pays, interrogés, déclarent les avoir toujours connus à cet endroit.
Le fermier actuel, trop récent n'a rien pu me dire. Mais il accepte volontiers
que je prélève un jeune en novembre. C'est déjà ça.
Un vieux pépiniériste m'avait déclaré, il y a longtemps, que dans le sud-est,
on utilisait ce poirier à feuilles d'amandier, comme PG, dans les terres
calcaires, parce qu'il résistait bien à la sécheresse de l'été...
Et vous, avez vous rencontré des spécimens réellement sauvages ?



Certes, la semaine dernière, Bugade en a montré un ICI.
Personnellement, je ne l'ai localisé qu'à trois endroits : deux dans le Gard,
un en Ardèche méridionale, c'est peu.
Devrais-je ajouter, que dans ces trois localisations, il ne s'agit vraisemblablement
pas de sujets spontanés, mais de vestiges (porte greffes) de poiriers plantés par l'homme.
Ils sont âgés. J'imagine que les poiriers ont gelé en 56 et que les P.G. ont donc
plus de soixante dix ans de vie "libérée".
Le coin que je suis allé revisiter (30430).
- A 10 km de Barjac, dans la la plaine argilo-calcaire,
une petite pièce (100m sur 10), en bordure de champ, a, de tous temps, servi de pierrier.
En friche permanente. Deux grands sujets, d'environ 8m, survivent sans soins.
Dans la broussaille, quelques jeunes ont poussé.
Les vieux du pays, interrogés, déclarent les avoir toujours connus à cet endroit.
Le fermier actuel, trop récent n'a rien pu me dire. Mais il accepte volontiers
que je prélève un jeune en novembre. C'est déjà ça.

Un vieux pépiniériste m'avait déclaré, il y a longtemps, que dans le sud-est,
on utilisait ce poirier à feuilles d'amandier, comme PG, dans les terres
calcaires, parce qu'il résistait bien à la sécheresse de l'été...
Et vous, avez vous rencontré des spécimens réellement sauvages ?