Au jardin, forum de jardinage

Bien sûr, c'est sur des sols de granit, de micaschistes ou d’arènes
siliceuses que l'on trouve les belles châtaigneraies. Qui dira le contraire ?
Pourtant, en voici un, pas trop souffreteux, en pleine garrigue.
Ses feuilles sèches ? Ne vous inquiétez, c'est cet horrible été si sec...
Ses congénaires, plus haut dans le maquis, ne sont pas en meilleur état.

Dans un relief karstique, un petit ilot, jadis cultivé, avec une baume
anciennement habitée et les vestiges moribonds d'anciens fruitiers
perdus dans la broussaille calciphile qui depuis longtemps repris ses droits.
On a cultivé là, autrefois, des oliviers, des cerisiers, des vignes et ce châtaigner incongru.
Au prix de quels efforts surhumains, les anciens avaient-ils réussi
à les faire pousser dans ce milieu si peu propice ?

bourru07 a écrit : ↑ven. 13 oct. 2017 9:32 .
Au prix de quels efforts surhumains, les anciens avaient-ils réussi
à les faire pousser dans ce milieu si peu propice ?

Bonjour,
Et au prix de quelles réflexions, a-t-on donné aux variétés, les noms qu'on leur attribue ?
( ex : Précoce : bouche de Bétizac , ronde des vans ooo
Pleine saison : la bourrue , la montagne
Tardives : la comballe , la bouche rouge ... )
Semblant de rien, je suivrais ce post car je cherche la ou les variété(s) qui permet(tent) de faire les marrons glacés, sans qu'ils finissent en chiquette ou en fricassé.

En forêt de Chinon, il a des châtaigniers qui n'ont que 10 cm env. d'humus acide sur un socle calcaire -fossiles des coquillages et coraux.

En Haute Savoie, gamine, nous ramassions les cha- taignes en sortant de l'école
Une histoire de profondeur de sol (terre) ça a peut-être son importance.

Voisine a écrit :... au prix de quelles réflexions, a-t-on donné aux variétés, les noms qu'on leur attribue ?
... bouche de Bétizac...

'Bouche de Bétizac' un hybride franco chinois, gros, beau et insipide...
Un nom "marketing" créé de toutes pièces pour lui conférer un petit air de terroir.
Comme si l'on adjoignait "huile extra vierge, première pression à froid"
à une vulgaire palmitine.

...je cherche la ou les variété(s) qui permet(tent) de faire les marrons glacés, sans qu'ils finissent en chiquette ou en fricassé...

Le secret du vrai marron glacé d'Ardèche réside avant tout dans l'art traditionnel
du confiseur : douze bains successifs entrecoupés chacun d'un jour de séchage.
A ce prix, toute châtaigne peut convenir pourvu qu'elle soit grosse, non cloisonnée
et qu'elle s'épluche facilement. Bientôt des faussaires n'hésiteront plus à utiliser
la B. de Bétizac... (et pourquoi pas la B.F.15...)

J'ai toujours su que tu savais bien t'y prendre :
A me titiller sur mes valeurs profondes, telles que les peun'tières (patates) je compatis à celles de ton terroir et , désormais, bannirai bouches, si de bétizac !

Pour l'info de la châtaigne/marron, non cloisonnée : je comprends, enfin, pourquoi je ne réussissais pas avec les châtaignes que je ramassais !
Merci Bourru.

Bonjour,
Je viens de comprendre qu'il faut monter à 150-200mètres (altitude), pour trouver nombre de châtaigniers, par chez nous.
La vallée est sans doute trop calcaire pour eux !

C est l arbre roi en Asturias
Il doit couvrir la moitié de la forêt à lui seul
Le terrain est tres calcaire a l est et siliceux a l ouest.
Ça ne change pas la donne il y en a des vénérables des deux côtés.
En fait c est plutôt l altitude qui l influence ici.
Il y en a tres tres peudans la frange côtière et ils sont abrités du Noreste
Et les hêtres prennent le relais a partir de 7/800 metres
Je n ai pas souvenir d en avourtvu au delà de 1000