Bonjour
Lorsque l'on a commencé a parler bio, en réaction au chimio, il y'a eu plusieurs vogues.
Les purins monovariétaux, incontournables.
Les rotations mathématiques.
L'abandon de la bêche.
Maintenant le sur-paillage total .
Enfin des remises au jour de techniques séculaires spécifiques (au climat, a la terre, a la culture), appliquées pour tout.
L'une des premières a été l'utilisation incontournable du compost
Avec ses formules d'apothicaire, ses calculs de rapport C/N, les ventes d'accélérateurs, ou de bestiolles...
Je n'adhère a aucune, la bêche oui, par confort, mais je la regrette parfois et pense m'y remettre cet hiver pour certaines parcelles .
J'ai de tous temps , a la bonne saison, pour ne pas bruler les plantations, un ou deux tas de fumier, ou je ne calcule rien et ou tout va , même les abbats (plumes, os, ...), et des broussailles, des ronces, du brf pour éviter l'asphixie. Je n'ai jamais acheté quoique ce soit, tout est a notre disposition

J'ai de tous temps un tonneau rempli d'eau avec ce qui me passe sous la main, principalement déjections animales, et "mauvaises herbes" tendres, que je dose a la grosse louche suivant les besoins que je suppose.
J'ai de tous temps tenté de ne pas replanter la même chose a la même place, mais si mes pois occupent 15 m², les patates en occupent parfois jusqu'a 10 fois plus.
J'ai souvent paillé, plus depuis quelques années, et la seule "nouveauté" pour moi (déjà utilisé par les templiers), a été l'utilisation du brf depuis que je débroussaille et taille chez des particuliers.
En fait dans la famille on a toujours tenté d'avoir une terre fertile, en bonne santé; vivante comme on dit maintenant. Et bon tentait d'y remettre ce que l'on avait prélevé, dès les parcelles libérées, la poubelle y était déversée (avant le plastique, TOUT y allait). Puis fumier.
Une pelure de pomme de terre, (ou de pomme ) dans mon potager ne dure pas un mois sauf s'il fait abominablement sec, mais je ne suis pas pressé, si les plntes ont besoin d'un coup de fouet, j'ai le tonneau.
Toute l'énergie, les photons capturés par la photosynthèse, est libérée dans le compost sous forme de chaleur volatile, mais pas au sol, profitant une faune bien plus ample que celle réduite du tas C/N, qui le rend aux plantes par leurs déjections .
Quanta la prêle, en utilisation monovariétale, je n'ai jamais compris pourquoi il fallait une décoction au lieu d'une macération, puisqu ses vendeurs mettent ses hautes teneurs silice en avant et que SiO2 est insoluble dans l'eau qu'elle soit bouillante ou froide.
Je pense a un de ces fameux copiages que personne n'a jamais pensé a réétudier.
Comme le fer et les épinards .