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pourriture grise
Publié : jeu. 01 août 2019 1:12
par chuferlu
Bonsoir
Ce n'est pas une identification , c'est une question que je me pose par rapport a la botrytis.
depuis que je suis ici, la plupart des fruits y sont sujet.
Les fraises, les pommes, les cerises, les prunes...tout y passe.
Que les arbres soient âgés, ou nouveaux..
Que ce soit au champ, au bord de la "pelouse", au potager (fraises)...
Je n'ai pas souvenir d'avoir traité avec succès.
Mais ce qui m'interpelle c'est "pourquoi"?
Qu'est ce qui favorise donc cette maladie a ce point?
Une carence du sol?
La j'ai un reine claude dorée, qui doit avoir 5 ans (plus sans doute les deux qu'il avait a l'achat), qui donne quelques dizaines de prunes pour la première fois, plus de la moitié sont attaquées. Taillé légérement, en gobelet, en éclaircissant systématiquement le centre et éliminant quelques "doublons", et pincé les gourmands en vert,; bien aéré quoi, en plein soleil.
Merci
Re: pourriture grise
Publié : jeu. 01 août 2019 1:33
par opusoculi
Facteurs favorables, l'humidité de l'air et plus particulièrement l'humidité la nuit; la condensation forme la rosée.
La rosée se forme parfois à minuit et dure jusqu'à 7 h du matin.
Facteur défavorable , le vent.
En Gironde, quand il n'y a pas de rosée il y a beaucoup moins de mildiou.
A l'automne, la condensation devient brouillard. Dans les vignobles bordelais de vin blanc sucré , le raisin se couvre de pourriture grise, c'est botrytis qui fait le Sauternes (les murs des chais sont noirs, c'est botrytis) .
Re: pourriture grise
Publié : jeu. 01 août 2019 1:39
par BUGADE
J'ai trouvé ceci, mais je doute que ça réponde à ta question d'autant que l'article parle d'un milieu en serre ...
L’infection est favorisée par :
Une température variant entre 16 et 25 °C.
Des conditions humides (> 85 % d’humidité relative) pendant au moins 6 heures consécutives.
La présence d’eau (arrosage, condensation ou rosée).
Dans des conditions d’humidité optimale, le champignon peut se développer dès 5 °C ainsi qu’au-delà de
25 °C.
B. cinerea produit rapidement du mycélium et des spores (conidies) qui infectent les plants environnants.
Le cycle de reproduction du pathogène peut se répéter plusieurs fois durant un cycle de production.
RAP Cultures ornementales en serre 2018 Botrytis, page 2
Le champignon survit à l’hiver et à la sécheresse sous forme de sclérotes dans le sol et débris végétaux,
dans les lots de semences ou encore dans le matériel de propagation végétative.
Les sclérotes sont des amas durcis de mycélium, de couleur noire et mesurant de 2 à 7 mm.
Les sclérotes se forment quand les conditions deviennent défavorables au développement du mycélium.
Lorsque les conditions sont à nouveau favorables, le mycélium contenu dans les sclérotes redevient actif.
Les débris de culture, les tissus sénescents et les mauvaises herbes sont aussi des réservoirs pour la
conservation du champignon sous forme de mycélium.
Les spores de Botrytis cinerea sont facilement dispersées par le vent ou la ventilation, les éclaboussures
d’eau et par les manipulations effectuées par le personnel serricole. Plusieurs insectes, comme les
sciarides, peuvent aussi transporter les spores de B. cinerea.
Re: pourriture grise
Publié : jeu. 01 août 2019 10:09
par chuferlu
opusoculi a écrit : jeu. 01 août 2019 1:33
Facteurs favorables, l'humidité de l'air et plus particulièrement l'humidité la nuit; la condensation forme la rosée.
La rosée se forme parfois à minuit et dure jusqu'à 7 h du matin.
Facteur défavorable , le vent.
En Gironde, quand il n'y a pas de rosée il y a beaucoup moins de mildiou.
A l'automne, la condensation devient brouillard. Dans les vignobles bordelais de vin blanc sucré , le raisin se couvre de pourriture grise, c'est botrytis qui fait le Sauternes (les murs des chais sont noirs, c'est botrytis) .
Oui mais !
C’est comme ça pour la plupart des champignons.
La contrée n’est pas aussi chaude et sèche que le reste du pays, bien sûr et beaucoup en souffrent lors d’années humides, mais pas aussi systématiquement par exemple, ici pas de rosée de fin juin a aout. En Belgique bien. Et je rencontre pourtant bien plus de botrytis. On est fin juillet il a du pleuvoir peu une seule fois et on n’a pas vu de brouillard, les prunes sont pourtant bien attaquées. Je crois qu’ il doit y avoir autre chose
Re: pourriture grise
Publié : jeu. 01 août 2019 18:45
par opusoculi
Certainement, nous ne connaissons pas tout.
Humidité de l'air dans chaque région mesure par satellite, en temps réel.
http://www.alertes-meteo.com/cartes/humidite.php
Aujourd'hui 1° aout, 80% chez toi, 45% à Bordeaux et 57% en Belgique sauf bord de mer.
Température au jour le jour à la quelle se forme la rosée, satellite.
http://www.alertes-meteo.com/cartes/point-de-rosee.php
Selon cette carte, consultée à 19h (ça peut bouger ensuite).
Aujourd'hui 1° aout, la rosée se formera à partir de 17/18° et en dessous, chez-toi;
tandis qu'elle ne se formera à Bordeaux que si la température nocturne descend à 13° (peu probable);
mais elle se formera à Agen à partir de 17°ce qui est presque sur.
Et en Belgique il faudra cette nuit que la température descende à 12° et en dessous pour que la rosée se forme.
Etonnant, non ?
Il est utile de répéter cette petite expérience pour se rendre compte de l'humidité locale où nous vivons.
Re: pourriture grise
Publié : jeu. 01 août 2019 20:32
par bourru07
Ah l'hygrométrie de l'air, le plus négligé des paramètres de culture d'une plante...
- La température (mini à laquelle elle crève)? on nous en rebat les oreilles.
- Ses besoins en eau, ou en sol drainé ? Moins précis, mais assez souvent mentionné...
- La nature du sol et son pH ? Rarement indiqué, sauf exigences draconiennes.
- L'Hygrométrie ? Il semble que les auteurs s'en foutent. ou qu'ils sont tellement ignorants
des incidences de ce paramètre, qu'ils gardent un silence timoré...
As-tu des ouvrages de référence sur le sujet à recommander ?
Re: pourriture grise
Publié : jeu. 01 août 2019 21:59
par opusoculi
bourru07 a écrit : jeu. 01 août 2019 20:32
Ah l'hygrométrie de l'air, le plus négligé des paramètres de culture d'une plante...
- L'Hygrométrie ? Il semble que les auteurs s'en foutent. ou qu'ils sont tellement ignorants
des incidences de ce paramètre, qu'ils gardent un silence timoré...
As-tu des ouvrages de référence sur le sujet à recommander ?
Nous sommes au moins deux ... Et je ne suis pas étonné que le deuxième, ce soit justement toi.
Non, je ne connais pas d'ouvrage sur ce sujet. Il suffit de connaitre la définition du point de rosée pour ensuite déduire , à partir des infos de ces deux cartes satellite de Météo France et comprendre ce qui se passe.
A 21h,30, orage sur Bordeaux, hygrométrie de l'air en hausse, 57%. La température de l'air nocturne ne baissera pas assez = pas de rosée. Sur la côte cantabrique il y aura cette nuit de la rosée à une température nocturne haute en début de nuit.
Sans se référer à la définition du point de rosée , la différence entre Bordeaux et Bilbao ne parait pas logique.
(Ce point je ne le calcule jamais , trop complexe, je me fie au satellite.)
Je suis allé à Abidjan (il y a longtemps), là les africain m'ont appris deux choses étonnantes pour un européen.
La 1° (hors sujet) concerne le photographe. Elle est que sous l'équateur la température de couleur est la même du lever du soleil jusqu'à son coucher ; l'heure de la journée ne modifie pas (comme chz-nous) les couleurs enregistrées par un appareil photo.
La 2° est que sous l'équateur, l'hygrométrie de l'air est assez souvent proche de 99% même par beau temps et que les 100% peuvent être dépassés; 101, 102, 103% c'est équivalent à une pluie mais sans les gouttes ... A certaines périodes de l'année l'herbe est verte sans qu'il pleuve.
Cela m'a incité à secouer mon petit cerveau; pourquoi ne soufrais-je pas de la chaleur en juillet à Aix en Provence ? (suis amateur d'Opéra). Ensuite je suis allé à l'expo universelle de Séville où je n'ai pas supporté la chaleur de juillet. Il y avait des brumisateurs géants aux entrées de l'expo; j'ai mis du temps à me rendre compte que l'hygrométrie était vertigineusement basse ; ils mouillaient les chevaux toutes les heures.
D'où le résumé suivant :
1-Température diurne au dessus de 35° et humidité de l'air excessive, 80% et 90%: les feuilles ne peuvent plus évaporer d'eau puisque l'air en est saturé. Elles ne peuvent plus se refroidir (nous non plus, notre peau éprouve la même difficulté => Hop sous la douche ou le bain de mer.
2-Température diurne au dessus de 35° et humidité de l'air très basse , 20% par exemple => déshydratation accélérée => vaporisations et serviette humides; pour les plantes comme pour nous ( surtout les vieux ).
3-Température au dessus de 35° et humidité de l'air entre 40 et 60% , tout va bien pour tout le monde !
Ensuite j'ai appliqué à l'arrosage des Acer en pot; nuit avec rosée pas d'arrosage le soir et nuit sans rosée avec douche au coucher du soleil. Le pire étant une nuit à 27/25° , cela s'est produit une fois la semaine dernière.
Un peu en bordure du sujet , ou mais je vous ai fait ce billet avec plaisir.
@chuferlu
Pour en revenir à Botrytis, prenons une serre. Il est dit quelque part (source perdue) que l'hygrométrie idéale de l'air serait de 60% dans une serre + un léger mouvement de l'air; dans ces conditions il n'y aurait pas de maladie. J'ai une serre en verre de 35 M2 où j'ai installé un deshumidificateur costaud. Réglé sur 60% d'humidité pendant l'hiver (portes fermées) je n'ai pas de Botrytis ni sur les tomates (j'ai des tomates tout l'hiver) , ni sur les cactus, nulle part. Dès que j'éteins , en quelques jours j'ai des attaques de Botrytis sur les tomates , tiges et feuilles; indépendamment de la température il me semble.
Diminuer le taux d'humidité diurne dans une serre fait baisser le point de rosée = beaucoup moins de condensation nocturne et Botrytis ne s'installe pas.
En plein air une hygrométrie de l'air importante dans la journée favorise la condensation la nuit. Plus l'humidité de l'air est importante le jour plus le point de rosée est haut.
En plein air, l'humidité diurne n'a rien à voir avec la pluie, elle peut ne pas tomber pendant des semaines et pourtant l'air est humide , se fier à l'hygrométrie.
Re: pourriture grise
Publié : jeu. 01 août 2019 22:20
par bourru07
opusoculi a écrit :Un peu hors sujet mais je vous ai fait ce billet avec plaisir.
Tu crains les hors sujet ? Moi, je m'en régale, c'est là, le plus souvent, que l'on sort des lamentables sentiers battus.
Moi ce que je crains, c'est que ton exposé soit paumé dans le botrytis.
Une solution, crée un sujet spécifique hygrométrie. Et recolle dedans tes deux messages...
Cela en vaut la peine...
Re: pourriture grise
Publié : ven. 02 août 2019 1:03
par chuferlu
Pas du tout hors sujet!
Et même, si ça l'était, pour une fois qu'on sort des questions simplistes
Justement je tente de comprendre "pourquoi ?" et ce genre de raisonnement me convainc bien plus que les critères habituels qu'évoque Bourru.
Mais, car y'a un mais, entre la côte cantabrique et les cimes a Casi 2500 m il y'a moins de 50 bornes , et je suis presqu'au milieu coteau sud, mais alors plein sud, ça cogne même sans canicule; plus proches des cimes que de la mer; je t'assure qu'il n'y a pas et qu'il n'y aura pas de rosée ici cette nuit
Et qu'il y'en aura certainement a la côte, et mêm en face , a moins de 500 m mais coteau nord, eux ont toujours de la rosée même en juillet.
Donc ici , de mi juin a fin aout, plus ou moins, y'a très souvent plus de 35°.
Par contre je n'ai pas d'hygromètre, mais le jour , c'est souvent sec
La nuit un peu moins.
J'ai regardé mon durondeau (même âge que le prunier), sur une Vingtaine trois sont déjà pourries
Re: pourriture grise
Publié : ven. 02 août 2019 2:09
par opusoculi
OK. Ce que tu dis montre que les micro-climats sont très complexes. J'en suis persuadé.
Est-tu sur que c'est Botrytis et que ce n'est pas du Monillia ?
Re: pourriture grise
Publié : ven. 02 août 2019 10:57
par chuferlu
opusoculi a écrit : ven. 02 août 2019 2:09
OK. Ce que tu dis montre que les micro-climats sont très complexes. J'en suis persuadé.
Est-tu sur que c'est Botrytis et que ce n'est pas du Monillia ?
Une pourriture avec des points ou une mousse grise?
Je doute tout à coup

Sans doute monilia sur arbres et botrytis sur fraises!!
Comment as tu fait pour aprehender que je disais encore une connerie?

Il faut qu’un jour je me décide a relire ces encyclopédies qui traînent sur une étagère depuis trop longtemps.
Re: pourriture grise
Publié : ven. 02 août 2019 13:36
par opusoculi
Une pourriture avec des point => moniliose.
Une mousse grise qui vole en soufflant dessus => Botrytis.
La moniliose concerne tous les fruits à pépins comme à noyaux sans exception. C'est la peste la plus commune et la plus répandue dans les vergers dans le monde entier, c'est un monstre qui ne s'arrête jamais; ce n'est pas difficile d'y penser.
Digression - Imagine: les plantations de chocolatiers décimées par monilia laxa, les bois mouraient ... le chocolat a failli disparaitre ! Un monde sans prunes , peut-être mais un monde sans chocolat ... NON , ce n'est pas possible . Heureusement un hybride résistant a été découvert , tout a été arraché et replanté . La possibilité d'une civilisation du chocolat a été sauvée.
Je n'exagère pas. Avant l'utilisation des monnaies en or et argent, certains peuples (Amazonie) utilisaient les pépites de chocolat comme monnaie d'échange; manger sa richesse devait avoir un goût formidable ...
Pour les pruniers voir ici =>
http://ephytia.inra.fr/fr/C/21500/Pruni ... onilia-spp
Re: pourriture grise
Publié : ven. 02 août 2019 16:16
par chuferlu
Merci
Intéressant
Mais ils ne disent pas quels fongicides utiliser.
IBE/IBS ça fait référence a quoi?
Re: pourriture grise
Publié : ven. 02 août 2019 17:30
par Voisine
Bonjour,
Je tente une réponse :
Inhibiteurs de la Biosynthèse de quelque chose ?
Par exemple des Stérols et/ou des Ergostérols ?
Merci à ceux qui ont participé à ce sujet.
Re: pourriture grise
Publié : sam. 03 août 2019 1:39
par opusoculi
Oui c'est ça, voisine, essai validé .
Les produits de traitement IBE sont une catégorie de systémiques dont le point commun est d'inhiber les enzymes impliquées dans la synthèse des ergostérols (stérols en anglais). IBE = SBI en anglais.
Les plus connus , le myclobutanil , le fenbuconazole , le tebuconazole et tous les produits se terminant par zole. Ils sont interdits en France aux amateurs.
Leur utilisation idéale était 3 jours après la pluie, au début de la germination , c'est à dire en post infection et non pas en préventif comme on le croit souvent; mauvaise utilisation = quasiment pas d'effet .
On reproche à ces produits systémiques d'induire des résistances aux tavelures.
Dans les vergers du Sud-Ouest il y a peu de tavelure (sauf certains poiriers) ces produits étaient utilisés contre les monilias, prunes et pommiers. C'est dans ce contexte que l'article Ephytia/INRA évoque les IBE .
Je doute que cherfulu veuille les utiliser ...
Autre famille de produit fongicide pour monilia fructigena, les anilinopyrimidines (...) . Le plus connu est le SWICH, composé de cyprodinil et de fluodioxinil. Assimilation superficielle par translaminase. Protection des fruits pendant la période de grossissement des fruits. Interdit chez-nous aux amateurs , pas aux pros et largement utilisé en Italie et en Espagne.
Je doute fort que tu souhaites l'utiliser.
Il te reste le bicarbonate de sodium (pas de calcium ou autre), il faut que ce soit du KHCO3.
Il est utilisé en production bio. Mais là aussi, il faut savoir que c'est un traitement post infection donc à faire 3 jours après la pluie, en préventif il ne sert à rien. Je ne connais pas les doses mais ça doit se trouver.
La réduction du monilia est possible sur des grandes surfaces traitées par atomiseur.
Je ne sais pas si ça peut marcher sur une petite surfaces entourée d'autres petits vergers non traités; j'en doute.
Re: pourriture grise
Publié : sam. 03 août 2019 14:10
par chuferlu
C'est vrai que du systémique, j'aime pas trop.
Le suivant, le switch, je serais moins réfractaire, si ça ne concerne que la peau; mais si je peux peler une pêche, comment faire pour une prune????
Le bicarbonate de soude, je l'ai déjà utilisé avec succès sur mildiou, patates et tomates assez avancée a un retour de vacances, assez bluffant d'ailleurs a se demander pourquoi on utilise encore des tonnes de cuivre chaque année?
Mais tu me fais douter, bicarbonate de soude (NaHCO3) et donne la formule de bicarbonate de potassium???
Re: pourriture grise
Publié : sam. 03 août 2019 22:08
par opusoculi
Bicarbonate de soude NaHCO3 dit aussi de sodium, il est alimentaire. C'est le bicarbonate le plus pur, le moins cher, et accessible en grande distribution.
La dose serait 1 cuillère à soupe pour 1 l d'eau.
Bicarbonate de potassium KHCO3. Additif alimentaire, pâtisserie, soins du corps, il est plus cher et on ne le trouve pas facilement en grand paquet.
Il est utilisable pour traiter les champignons mais attention un surdosage peut bruler le végétal.
Pour les deux c'est CO3 qui détruit les cryptogames en cours de germination (3 jours après la pluie).
Il ne faut pas ajouter d'huile hydrosoluble, juste un peu de liquide vaisselle.
L'action fongicide sur les sclérotes uniquement est très courte il faut donc recommencer pour le monilia par temps humide même sans pluie.
Le cuivre a une action préventive (inhibition des germes sans qu'ils aient commencé à devenir des sclérotes), la protection est plus longue et il peut pleuvoir dessus.
Je te dis ce que je sais mais je ne suis pas spécialiste de cette technique. Regarde dans le forum si c'est mieux détaillé par ceux qui en ont régulièrement la pratique.
Re: pourriture grise
Publié : dim. 04 août 2019 0:16
par chuferlu
C'est sans doute ton doigt qui a flanché alors
opusoculi a écrit : sam. 03 août 2019 1:39
Il te reste le bicarbonate de sodium (pas de calcium ou autre), il faut que ce soit du KHCO3.
Comme je te disais j'ai déjà utilisé, en curatif et je mets plutôt du savon noir, que je trouve plus "collant" que le liquide vaisselle.
Un temps j'utilisais un truc a la résine de pin, encore plus poisseux.
Et c'est vrai que je préfère me balader avec ce genre de produits, ne dépendant pas de la production des quelques fruitiers, mais parfois c'est trop.
Merci