Au jardin, forum de jardinage

Pas de référence à part à ma modeste pratique ! Pour du déplacement, je fait un cernage des racines au printemps, puis une transplantation avec motte (si possible) mi-Novembre ! Pour du pur racines nues, je ne (trans)plante pas quand ils sont en pleine floraison (style Eleagnus), pour qu'il consacre son énergie à reprendre, dans à une période moins perturbante (mi-Mars par ex.), il ne peut pas tout faire ! Ca fonctionne ainsi pour moi, mais rien de scientifique.............plutôt ma logique et mon instinct !

Si rien ne presse, je resterai sur le "cernage" au louchet du système racinaire (très bien expliqué sur le Web, par des dessins et commentaires) pour favoriser l'émission de radicelles au plus près du sujet ! En sol sableux, il y a moins de risque de pourriture avec portes d'entrées au niveau des racines sectionnées par le cernage et plus d'effort à faire pour l'arbuste pour aller chercher l'eau (ce qui est très bien pour le stimuler), cela pourrait être effectué dès la mi novembre, malgré un pseudo semi repos végétatif des persistants, ce serait quelques mois supplémentaires pour permettre un maximum de régénération des radicelles avant déterrage et transplantation en période habituelle ! Parfois dans l'urgence pour X raisons, je déterre en racines nues, habille les racines, taille le système aérien pour équilibrer et réduire l'évapotranspiration, praline (ou pas) et replante dans la foulée (c'est plus du Poker) ! Parfois aussi ils perdent une partie des feuilles, mais ne sont pas morts et repartent au printemps avec des nouvelles feuilles issues des bourgeons axillaires (ex. Troènes qui se vendent parfois en racines nues et que l'on mets en jauge le temps de les transplanter) ! Mais il est vrai, que dans la formation que j'ai reçu, on nous parle uniquement de végétaux persistants, que l'on achète en motte (conteneur, panier ajourée, .....) ! C'est sur le terrain que je me suis "abonné au petit débrouillard", lorsque le sujet ne provient pas forcément d'une pépinière ! Désolé Bourru, de ne pouvoir amener plus d'info que ce que je fais ou tente parfois sans risque zéro et résultat assuré !

Pour l'influence de la lune, je jardine avec la terre (quand elle est bonne prendre), avec le soleil pour les températures et la durée de luminosité, entre deux averses, et quand j'ai le temps et l'envie, donc effectivement la lune . Merci effectivement, si vous aviez des infos de me les transmettre, tout en les adaptant respectivement au climat de nos régions, à nos sols, etc ....... ! Je pense avoir moins de difficultés en Normandie, avec une pluviométrie régulière et des variations minimales de température entre deux saisons, des sols généreux ! En Ardèche c'est peut être plus compliqué à gérer (le déplacement en racines nues), région magnifique et tellement différente de mon quotidien ! Effectivement un vieux guide Clause, aborde peut être ce sujet d'un temps que les moins de ...............A l'époque, pas d'élevage d'arbustes en clapier, tout en pleine terre et pas toujours la possibilité de faire des mottes en sol friable ! Bien à vous !

flavien a écrit : ↑jeu. 31 oct. 2019 12:05 …
Merci effectivement, si vous aviez des infos de me les transmettre, tout en les adaptant respectivement au climat de nos régions, à nos sols, etc ....... ! Je pense avoir moins de difficultés en Normandie, avec une pluviométrie régulière et des variations minimales de température entre deux saisons, des sols généreux !
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Le climat de basse Normandie est bien présent dans ma mémoire...
Oublie-t-on jamais le jardin où l'on a mis, la toute première fois, son nez dans les fleurs... Et ses mains dans les fraises.
Celui de ma grand mère était entre Caen et la mer...Pas un jour sans sa petite ondée, ni son rayon de soleil...

Souvenirs pour souvenirs, un court séjour en Ardèche, de magnifiques sensations (moi qui ne suis jamais allez nulle part), le chant des cigales, de belles rivières à truites, des descentes et des virages qui génèrent des odeurs de plaquettes de frein, un très bon St Péray (avec modération), Aubenas, Vallon pont d'arc, que la montagne est belle, quant avant on l'avait seulement imaginé

Que je puisse vous interrompre les eulogies des offices de tourisme respectives (:-)) je t'offre humblement de mon expérience, bourru. Eviter le période de floraison est raisonnable, mais le plus important, c'est éviter la transplantation pendant un saison où on risque les vents forts, le gel et le soleil fort. Tu es le meilleur placé pour connaitre ton microclimat dans cet égard. Est ce qu'il y a un mois chez toi qui est plus doux et humide que les autres? S'il s'agit des arbustes précieux, tu pourrais poser un filet brise-vent autour pour les protéger pendant qu'ils se rétablissent?
Les livres scientifiques sont utiles, mais des fois, faut adapter les conseils selon la situation actuelle

Je ne parlerai que des pins , petits ou grands de toutes espèces et variétés.
La meilleure période de plantation est mi avril; depuis 50 ans je n'ai pas eu d'échec à cette date. Une deuxième période, mi septembre assez favorable si le temps le permet.

Pour préparer une transplantation j'ai pratiqué le cernage 6 mois avant ou même 1 an; succès assuré.
Je crains de ne plus avoir la force d'en faire d'autres.