Les capucines
Publié : lun. 06 janv. 2020 22:36
BONSOIR
LES CAPUCINES
Les Capucines sont des plantes qui peuvent se consommer comme herbe culinaire, légume, épice ou condiment selon les espèces et les parties utilisées.
Herbe culinaire. Ce sont surtout les fleurs qu’on utilise. On les ajoute crues aux salades ou crudités. On peut aussi utiliser les jeunes feuilles.
Légume. On utilise les feuilles adultes comme légumes ou en soupe. Les tubercules se consomment comme légume cuit.
Épice. Les graines mûre sont moulues et utilisées en guise de poivre.
Condiment. Les boutons floraux confits au vinaigre comme les câpres sont ajoutés crus aux salades vertes et crudités, sauces pour poissons (colin, raie), sauces diverses (blanche, charcutière), bifteck haché, escalopes de veau, etc.
Les parties aériennes (fleurs, feuilles, boutons floraux, graines fraîches) ont une saveur qui rappelle celle du Cresson. Les fleurs ont une saveur à la fois sucrée et de Cresson. Grâce aux nombreuses variétés horticoles, elles offrent des coloris surtout à base de jaune, orange et rouge, plus rarement blanches, crème, marron voire rose. Elles sont généralement simples mais peuvent aussi être doubles. Certaines, comme le type « Alaska » ont le feuillage panaché de crème.
L’espèce la plus utilisée tant comme plante ornementale que comestible est la GRANDE-CAPUCINE (Tropæolum majus), laquelle comprend la forme « grimpante » (Tropæolum majus var. altum) et la « naine » (Tropæolum majus var. nanum).
La deuxième, bien qu’assez rare, est la PETITE-CAPUCINE (Tropæolum minus), grimpante, elle est souvent confondue avec la CAPUCINE NAINE (Tropæolum majus var. nanum). Elle est beaucoup plus florifère et commence à fleurir dès qu’elle atteint une quinzaine de centimètres ; elle est beaucoup productive en fleurs, lesquelles sont plus fines que celles de la Grande-Capucine. Malheureusement, elle a disparu des jardins et marchands-grainetiers qui vendent la « capucine naine » à la place de la vraie « petite-capucine » laquelle est désormais réservée aux collectionneurs.
La CAPUCINE TUBÉREUSE (Tropæolum tuberosum) est surtout consommée comme curiosité mais très populaire au Pérou où les tubercules son appelés AÑÚ (prononcez [agnou]). Il en existe plusieurs variétés horticoles.
Et finalement, on peut aussi mentionner la CAPUCINE-CANARI (Tropæolum peregrinum) – souvent appelée à tort « Capucine des Canaries » - aux petites fleurs jaune canari en forme d’ailes d’oiseau (Canari). Cette dernière est plutôt décorative que savoureuse.
Les Capucines ont aussi des propriétés médicinales appréciables.
Dans les zones à climats frais, on les sème quand les gelées ne sont plus à craindre. Elles craignent le repicage ; il est donc préférable de les semer sur place. Dans les zones à climats très-doux (côtes méditerranéennes), on les sème en automne et elles fleurissent dès l’hiver.
Attention aux immitations ; si vous achetez des graines de PETITE-CAPUCINE (grimpante), qu'on ne vous refile pas de CAPUCINE NAINE (non-grimpante) !
Salut,
Eiffel.
LES CAPUCINES
Les Capucines sont des plantes qui peuvent se consommer comme herbe culinaire, légume, épice ou condiment selon les espèces et les parties utilisées.
Herbe culinaire. Ce sont surtout les fleurs qu’on utilise. On les ajoute crues aux salades ou crudités. On peut aussi utiliser les jeunes feuilles.
Légume. On utilise les feuilles adultes comme légumes ou en soupe. Les tubercules se consomment comme légume cuit.
Épice. Les graines mûre sont moulues et utilisées en guise de poivre.
Condiment. Les boutons floraux confits au vinaigre comme les câpres sont ajoutés crus aux salades vertes et crudités, sauces pour poissons (colin, raie), sauces diverses (blanche, charcutière), bifteck haché, escalopes de veau, etc.
Les parties aériennes (fleurs, feuilles, boutons floraux, graines fraîches) ont une saveur qui rappelle celle du Cresson. Les fleurs ont une saveur à la fois sucrée et de Cresson. Grâce aux nombreuses variétés horticoles, elles offrent des coloris surtout à base de jaune, orange et rouge, plus rarement blanches, crème, marron voire rose. Elles sont généralement simples mais peuvent aussi être doubles. Certaines, comme le type « Alaska » ont le feuillage panaché de crème.
L’espèce la plus utilisée tant comme plante ornementale que comestible est la GRANDE-CAPUCINE (Tropæolum majus), laquelle comprend la forme « grimpante » (Tropæolum majus var. altum) et la « naine » (Tropæolum majus var. nanum).
La deuxième, bien qu’assez rare, est la PETITE-CAPUCINE (Tropæolum minus), grimpante, elle est souvent confondue avec la CAPUCINE NAINE (Tropæolum majus var. nanum). Elle est beaucoup plus florifère et commence à fleurir dès qu’elle atteint une quinzaine de centimètres ; elle est beaucoup productive en fleurs, lesquelles sont plus fines que celles de la Grande-Capucine. Malheureusement, elle a disparu des jardins et marchands-grainetiers qui vendent la « capucine naine » à la place de la vraie « petite-capucine » laquelle est désormais réservée aux collectionneurs.
La CAPUCINE TUBÉREUSE (Tropæolum tuberosum) est surtout consommée comme curiosité mais très populaire au Pérou où les tubercules son appelés AÑÚ (prononcez [agnou]). Il en existe plusieurs variétés horticoles.
Et finalement, on peut aussi mentionner la CAPUCINE-CANARI (Tropæolum peregrinum) – souvent appelée à tort « Capucine des Canaries » - aux petites fleurs jaune canari en forme d’ailes d’oiseau (Canari). Cette dernière est plutôt décorative que savoureuse.
Les Capucines ont aussi des propriétés médicinales appréciables.
Dans les zones à climats frais, on les sème quand les gelées ne sont plus à craindre. Elles craignent le repicage ; il est donc préférable de les semer sur place. Dans les zones à climats très-doux (côtes méditerranéennes), on les sème en automne et elles fleurissent dès l’hiver.
Attention aux immitations ; si vous achetez des graines de PETITE-CAPUCINE (grimpante), qu'on ne vous refile pas de CAPUCINE NAINE (non-grimpante) !
Salut,
Eiffel.