L'arrosage des aromatiques

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Plantaromatix
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L'arrosage des aromatiques

Message par Plantaromatix »

Salut les Copains & Copines.

L’ARROSAGE

Surtout, ne demandez pas conseil au vendeur sauf s’il est aussi producteur.

L’arrosage des plantes en pot ou en bac est différent de celui de celles qui sont en pleine terre. C’est l'opération culturale la plus difficile à réaliser et doit être personnalisée.

La fréquence d’arrosages dépend de nombreux facteurs :

- Époque de plantation
- Situation (intérieur ou extérieur)
- Le climat
- La saison
- L’exposition
- L’orientation
- L’espèce
- Le mélange terreux (composition)
- Le récipient : taille, forme, matériau, couleur.
- etc.

Dans les récipients, la terre de doit JAMAIS SÉCHER complètement. Il faut donc surveiller le taux d’humidité fréquemment. Pour ça il y a des appareils de mesure si on n’a pas « la main verte ».

Plus le récipient est petit, plus vite la terre ou le substrat séchera. Un substrat très riche en matières organiques conservera plus longtemps la fraîcheur qu’un autre qui en contient moins. La terre sablonneuse est celle qui retient le moins d'eau.

Alors, un bon conseil : NE JAMAIS PLANTER UNE PLANTE DONT LA MOTTE EST SÈCHE, ni quand il gèle ou il va geler. La terre de rempotage ni du jardin ne doit pas être sèche non plus, juste fraîche mais pas humide (elle ne doit pas coller aux mains ni aux outils).

La meilleure époque pour planter les plantes vivaces rustiques (Oseille, Ciboulette,Romarin, Laurier, etc.) et les bisannuelles (Persil) c’est l’automne ; si on les plante au printemps on devra consommer davantage d’eau. Pour les plantes annuelles (Cerfeuil, Céleri à couper, etc.) ou les non-rustiques (Basilics, Cresson du Para, etc.), c’est le printemps quand les gelées ne sont plus à craindre. Dans les régions à étés arides, on sème/plante certaines annuelles plutôt à l’automne (Coriandre, Roquette, Aneth, Mâche, etc.). ; celles-là développent leur feuillages dès l'automne, passent l'hiver en terre et fleurissent/mûrissent leurs graines au printemps. Celles qui sont vivaces se reposent en été et l'activité recommence dès les premières pluies d'automne et les annuelles germent.

À suivre.

Salut,
Eiffel.
SALIX , Le Houx Blond pour fabriquer la bière blonde,
le Houx brun pour la brune et
à Ouroux pour la rousse.

© Eiffel.
Plantaromatix
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Re: L'arrosage des aromatiques

Message par Plantaromatix »

L’ARROSAGE II

Plus le récipient est petit, plus les arrosages devront être fréquents.

La chaleur et le vent sont les deux principaux facteurs qui accélèrent l’évaporation de l’eau et encore plus si les récipients sont plus petits.

En bac, vasque, coupe, etc. la terre séchera moins rapidement. Un bon paillis ralentira l’évaporation. Mais quant aux pots, plus ils sont petits, plus vite l’eau s’évaporera. Pour ça, il y a une solution.

Si des plantes comme le Romarin, le Thym vulgaire, la Sarriette, les Lavandes, etc. sont moins exigentes en eau quand elles sont plantées en terre, ce n’est pas le cas quand elles le sont en récipients. En terre, une fois bien implantées, leurs racines vont en profondeur chercher la fraîcheur. En pot, elles sont prisonnières et ne peuvent pas le faire. C’est pourquoi il faut maintenir la terre fraîche par des arrosages fréquents ; LA TERRE DES POTS DE DOIT JAMAIS SÉCHER COMPLÈTEMENT. Il y a des plantes qui font des réserves d’eau dans leur racine (bulbes, rhizomes), dans leur feuilles (plantes grasses) ou tige (Cactus, certaines Euphorbes).

Puisque le soleil et le vent sont les principaux responsables de l’évaporation de l’eau , il faut donc protéger les pots, surtout s’ils sont exposés à ces deux éléments. Pour les pots, il faut les introduire dans un autre d’une ou deux tailles supérieures et remplir le creux avec de la tourbe - ou de la fibre de coco (ou n’importe quel substrat à base de ces matériaux) - et la maintenir humide. Car en fait, ce sont les racines qu’il faut protéger ; les parties aériennes supportent assez bien les rayons du soleil et les vents desséchants. En hiver, les racines seront ainsi également protégées du gel.

Quant aux bacs, vasques, coupes ,etc. de plus grande taille, l’évaporation sera limitée par un paillis fait de matériaux comme la paille, feuilles mortes, de fougère, aiguilles de pin, écorces, fibre de coco, paillettes de lin, coques de pistaches, etc. Mais avant de l’installer, la terre devra être bien arrosée. Un paillis bien fait limite l’évaporation de l’eau mais empêche aussi la pénétration si elle est distribuée sous forme de pluie. Il faudra donc, quand il sera nécessaire, arroser au goulot, c’est-à-dire sans la pomme d’arrosoir.

Pour être efficace, un paillis bien fait doit être assez épais (10-15 cm minimum) mais bien aéré, donc ne pas utiliser de coupes de gazon fraîches trop compactes. En plus, le paillis apporte une note décorative.

En général, les plantes à petites feuilles et de couleur grise ou gris-vert évaporent peu d’eau et encore moins si elles contiennent de l’huile essentielle (Lavandes, Thyms, Sarriettes, Romarin, etc.) que celles à feuilles vertes (Persil, Cerfeuil, Ciboulette, etc.).

Contrairement ce que l’on peut entendre ou lire un peu partout, les plantes supportent très bien le plein soleil si les racines sont protégées.

Salut,
Eiffel.
SALIX , Le Houx Blond pour fabriquer la bière blonde,
le Houx brun pour la brune et
à Ouroux pour la rousse.

© Eiffel.
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