Au jardin, forum de jardinage

Bonjour,

Je voudrais planter des fougères sur 5 mètres2 environ, sous le feuillage de vieux pruniers, contre un mur. Le soleil n'y passe pas, c'est plutôt de l'ombre que de la mi-ombre. La pluie (quand il pleut !) n'y descend qu'en partie, les pruniers faisant un beau parapluie,
La terre est très ordinaire, calcaire, sableuse, compacte, n'a jamais été enrichie ni décompactée a priori.

En septembre 2019, j'ai décompacté le sol, arrosé, enrichi avec un peu de fumier, et j'ai aménagé des poches de terreau pour y planter 3 fougères, j'ai paillé le sol avec des aiguilles de pin, et des feuilles,
Voici les noms :
- "dryopteris filix mas" (x2), achetées auprès de jardiniers différents,
- "hypolepis glandulifera" (x1)
Depuis, les fougères végètent, ne périssent pas, mais n'ont pas du tout grandi,
Je les arrose depuis la saison chaude, assez régulièrement, sans trop, pour tenter d'apporter un semblant d'humidité,

On me dit qu'il faut attendre et qu'avec le temps, les fougères vont s'installer véritablement. Je comprends sur le principe, mais en l'espèce, j'ai quelques doutes.
La fougère "hypolepis glandulifera" est sensée mesurée 1-2m de haut, ... elle atteint ici 30cm...
Les 2 autres font 20-30cm aussi,

Si vous avez l'expérience des fougères, pourriez-vous me conseiller ?

S'agit-il effectivement de l'âge des fougères, leur faut-il plusieurs années avant de se développer pleinement ?

S'agit-il d'un problème de sol ? Je lis que les fougères ont besoin d'une terre humifère et de l'humidité constante. Mais certains me disent aussi qu'il leur faut une terre acide, Pourtant, j'en vois beaucoup en forêt dans un sol assez sableux...
Faudrait-il aménager des poches de (véritable) terre de bruyère ? On me dit aussi si je me décidais à apporter cette terre, de placer un feutre géotextile (pour éviter que les arrosages ne lessivent la terre et que l'acidité soit dispersée avec le temps). Qu'en pensez-vous ?
Ou tout simplement enrichir la terre existante, avec le temps, avec du compostage de surface régulier, et un paillage ?

Merci d'avance.

Bonjour

La hauteur du plafond végétal au dessus de la fougère compte. Plus celui-ci sera haut mieux cela sera vécu. Assurément pour celles que vous avez nommées... Il faut de l'air.
J'aurais plutôt aménagé un véritable sol que des poches... Les plantes comme les fougères vivent en colonie.. En réalité, elles se développent quand sol et circonstances sont favorables...
Non. L'âge n'y fera rien. On compte trois ans par principe pour voir un végétal démarrer dans son nouvel environnement.. C'est une hypothèse..
Dryopteris pousse naturellement dans nos bois en Bourgogne. Je connais un endroit frais ombragé pente 25 % orientée sud sous épicéas plantés et feuillus spontanés qui font un massif remarquable. Ailleurs leur développement est plus réduit. Nous en avons sur notre terrain argileux. Venues spontanément, là un mètre de haut en touffes. Là-bas trois frondes et par là des bouquets réduits. Seule certitude, les dryopteris qui se portent le mieux sont dans l'ancien potager plutôt que dans l'ancienne prairie..
Dryopteris résiste bien à la sécheresse même très bien si protégée des rayons directs du soleil
Noter que les racines de l'arbre sont une grande concurrence sur le plan de l'eau. Là probablement faut il attendre que votre nouvelle végétation fasse sa place.. Peut-être.

Oui le geo textile peut être utile.
Dans votre cas, je n'en suis pas sûr. Remarquer que votre sol amendé demande lui aussi par hypothèse trois années pour absorber sa nouvelle composition.

L'acidité ne va pas diffuser. Je crois que vous avez écrit comme cela.. Non mais le lessivage qui consiste sous l'action des pluies à dissoudre et entraîner loin les éléments nutritifs va rendre le sol acide.
Un calcaire, lui, peut se répandre. Et nuire aux plantes acidophylle.. Il empêche celles ci de se nourrir en fer.

La recette miracle du sol contre l'acidification est le complexe argilo humique. Mille feuilles microscopique où sont rapprochés débris végétaux et animaux avec les bris de la roche mère. Ce mille feuilles abrite les oligo éléments et les protège de la pluie.
Le plus simple dans votre cas me paraît être votre conclusion.. Enrichir en surface et les vers de terre feront le reste.

Noter que les ptéridiums fougères aigle en pays Basque poussent même en plein soleil.. L'effet de masse. Et que la plupart des plantes peuvent pousser sur une variété de terrains plus grande qu'on ne le croit. C'est que dans la nature la concurrence règne et que la plus adaptée l'emporte à un emplacement donné..

J'aurais probablement essayé de travailler la mise en scène. Les fougères sauf les variétés que l'on trouve dans les puits ne se mélangent pas beaucoup.

Bonjour et merci de votre réponse si détaillée,
En retour, quelques compléments :

Daniel d'Aillon a écrit : lun. 27 juil. 2020 7:44 La hauteur du plafond végétal au dessus de la fougère compte. Plus celui-ci sera haut mieux cela sera vécu. Assurément pour celles que vous avez nommées... Il faut de l'air.

Les pruniers plafonnent à 5m environ, il y a de l'espace et de la lumière en dessous (quelques rayons de soleil les jours comme aujourd'hui)

Daniel d'Aillon a écrit : lun. 27 juil. 2020 7:44 J'aurais plutôt aménagé un véritable sol que des poches... Les plantes comme les fougères vivent en colonie.. En réalité, elles se développent quand sol et circonstances sont favorables...

A l'automne et le mois dernier, j'ai décaissé d'une trentaine de cm, pour garnir de nouvelle terre, épluchures, feuilles, aiguilles de pin, nouvelles plantes,

Daniel d'Aillon a écrit : lun. 27 juil. 2020 7:44 Non. L'âge n'y fera rien. On compte trois ans par principe pour voir un végétal démarrer dans son nouvel environnement.. C'est une hypothèse..
Dryopteris pousse naturellement dans nos bois en Bourgogne. Je connais un endroit frais ombragé pente 25 % orientée sud sous épicéas plantés et feuillus spontanés qui font un massif remarquable. Ailleurs leur développement est plus réduit. Nous en avons sur notre terrain argileux. Venues spontanément, là un mètre de haut en touffes. Là-bas trois frondes et par là des bouquets réduits. Seule certitude, les dryopteris qui se portent le mieux sont dans l'ancien potager plutôt que dans l'ancienne prairie..
Dryopteris résiste bien à la sécheresse même très bien si protégée des rayons directs du soleil
Noter que les racines de l'arbre sont une grande concurrence sur le plan de l'eau. Là probablement faut il attendre que votre nouvelle végétation fasse sa place.. Peut-être.

Vous parlez d'environnements naturels, où les fougères n'ont a priori pas été introduites par l'humain,
A priori les fougères recherchent un sol riche,

Daniel d'Aillon a écrit : lun. 27 juil. 2020 7:44 Oui le geo textile peut être utile.
Dans votre cas, je n'en suis pas sûr. Remarquer que votre sol amendé demande lui aussi par hypothèse trois années pour absorber sa nouvelle composition.

L'acidité ne va pas diffuser. Je crois que vous avez écrit comme cela.. Non mais le lessivage qui consiste sous l'action des pluies à dissoudre et entraîner loin les éléments nutritifs va rendre le sol acide.
Un calcaire, lui, peut se répandre. Et nuire aux plantes acidophylle.. Il empêche celles ci de se nourrir en fer.

Je n'ai pas bien compris. Concrètement dans mon cas, l'acidité de la terre de bruyère, compost, aiguilles, épluchures,... va se diffuser lentement dans le sol,... ou pas ? Ou bien c'est le calcaire qui prendra inévitablement le dessus ? Et que l'acidité sera lavée par le temps et les arrosages ?

Daniel d'Aillon a écrit : lun. 27 juil. 2020 7:44 La recette miracle du sol contre l'acidification est le complexe argilo humique. Mille feuilles microscopique où sont rapprochés débris végétaux et animaux avec les bris de la roche mère. Ce mille feuilles abrite les oligo éléments et les protège de la pluie.
Le plus simple dans votre cas me paraît être votre conclusion.. Enrichir en surface et les vers de terre feront le reste.

Ok

Daniel d'Aillon a écrit : lun. 27 juil. 2020 7:44 Noter que les ptéridiums fougères aigle en pays Basque poussent même en plein soleil.. L'effet de masse. Et que la plupart des plantes peuvent pousser sur une variété de terrains plus grande qu'on ne le croit. C'est que dans la nature la concurrence règne et que la plus adaptée l'emporte à un emplacement donné..

J'aurais probablement essayé de travailler la mise en scène. Les fougères sauf les variétés que l'on trouve dans les puits ne se mélangent pas beaucoup.

Travailler la mise en scène, c'est à dire ? en mélangeant d'autres espèces de plantes ? En aménageant dans des anfractuosités de roches, des poches de terre acide,...?

Merci de tous vos conseils

Bonjour merci pour votre lecture.

Hauteur de plafond, j'aime bien l'expression. Plus les branches les plus basses sont hautes, mieux c'est...

Le sol, il sera ré haussé... C'est autant de sol où la plante aura moins de concurrence.. Surtout venant des arbres. Une butte de 10 à 20 cm, ferait le travail.

Épluchures ? Si c'est pomme de terre par exemple, je n'aurais pas mis.

L'acidité sera créée. Par les pluies qui d'ailleurs sont plus ou moins acides. Pour contre carrer cela. Le complexe argilo humique.
L'action locale curative est le chélate de fer. À utiliser avec modération. Mais dans le cas de vos fougères l'acidité n'est pas un problème. Pas un gros problème.

Le calcaire lui se répand car il se dissout dans l'eau. En preuve les grottes.

Lire mon précédent message. J'ai coupé avant d'être déconnecté.

Les fougères pousseraient en terrain riche ?
Osmunda regalis, ptéridium aquilinum et les autres ne sont pas les indices d'un terrain riche.. Contrairement au Chénopode, orties, ou autres plantes au moins capables d'enrichir le sol comme les légumineuses.
Par contre vous remarquerez que les fougères aigles et le muguet partagent facilement le même sol
Peut on utiliser le muguet entre les fougères vivaces ? Dans ce cas là j'en doute.


Travailler la mise en scène. Oui.
Je mettrais 5 à 7 Dryopteris. Et l'autre fougère plus loin en 5 exemplaires mais celles-ci est gélive...

J'ajouterai des fuschias variétés non gélifs. En Bourgogne mettre un voile de forçage. Tout de même. Feuillage floraison seront complémentaires, très complémentaire. Photo à venir. On a ça ici dryopteris venue spontanément cohabitation avec un fuschia.
.. Noter que les besoin en sol.Ombre. Exposition. Etc. Sont identiques.

La distribution des plants entre eux dépend de leur croissance. Alors je les disposerai par genre et espèce. D'un côté dryopteris puis fuschia, puis...

Je suis allé ce matin près des jolis dryopteris. Catastrophe. Quelqu'un a déversé terre perdue et cailloux. Trop pratique au bord d'un chemin forestier.
J'ai fait des photos. Vous verrez néanmoins le développement d'un dryopteris adulte, monté sur son touradon.
Noter que les fougères aigle qui ont occupé la partie supérieure du remblai sauvage font presque deux mètres de haut. Quand les autres en sous bois à proximité reste à 70 cm
Je maintiens donc que l'exposition ici lumineuse aérée plus fraîcheur sans la concurrence des arbres est la clé de leur développement.

Photos bientôt le temps de diminuer la taille des fichiers.
Noter que des insectes perturbent le développement des frondes. Photos à venir.

Je maintiens que plus les branches basses seront hautes, donnant accès à un maximum de lumière est un atout. Et que les arbres sont une source de concurrence..
Évidemment je ne veux pas pour autant me donner un sceau d'nfaillibilité.
Cela dit, regarder les fuschias qui feront de bons alliés..
Dielytra cœur de Marie. Et autres scilles sont des hypothèses à travailler.
À étudier Clarkia pour soleil et mi ombre.
Pour l'automne à proximité acer palmatum. Et son feuillage... Consulter Opusculi.. Pour la variété.

Après un tour d'horizon sur le net je vois que la fiche dryopteris de ce site jardin info concorde avec ce que je dis cette fougère saura s'adapter à de nombreux sols. Inutile de baisser le Ph.
Et plutôt que de décaisser, j'aurais à porter en surface un amendement comme j'aurais progressivement mélanger à la terre.
D'accord avec le fait de préparer le sol longtemps à l'avance.
Hypolepsis semble plus exigeante en humus..

Je mettrai demain des photos de ptéridium en plein soleil sans arbres. Elles sont plus développées que leurs sœurs à 10 m en sous bois
Je maintiens que le calcul arbres et fougères ne doit pas être un automatisme. Les arbres sont au moins autant des concurrents que éventuellement des protecteurs.

À plus


Post-scriptum du 28 au matin. Il pleut et mes photos sous le soleil de fougères proliferantes devront attendre. C'est à croire qu'il y a au ciel même, des modettes prêtes à me sanctionner comme ici bas.
Vous êtes nouveau sur le site et assurément le bienvenu, mais il en est ici comme partout, quelques copines qui savent siffler la fin de la partie quand nos drageons poussent dans le jardin du voisin..
Veilleuses au grain et à l'ivraie, que je salue affectueusement...


À bientôt.

Merci de votre très longue réponse, je n'ai pas tout compris, mais j'y ai appris quelques choses
Pour la mise en scène, merci pour les exemples, mais j'ai dans l'idée dans un premier temps de planter essentiellement des fougères, j'agrémenterai plus tard d'autre plantes,

Je ne sais pas si je suis le seul a voir tenté de planter des fougères dans un jardin calcaire, je m'attendais aussi à des retours d'expérience de jardiniers, peut être une prochaine fois,

Illustrations

le thalweg dont la pente exposée à été colonisée par les Dryoptéris et le chemin en contrebas, plus les fougères aigle qui ont envahi le terrain en haut et qui y poussent bien plus hautes qu'en sous-bois..





le sommet du talus qui a été partiellement enseveli par un dépôt sauvage de terre argileuse et cailloux



et la clairière



à suivre

suite:



voir comment la fougère vivace est capable de se dresser au dessus de son sol.. Pour optimiser ses conditions de vie.
Osmunda Regalis autre fougère, de zones humides, pour de bon, fait de même..

La reine de l'adaptation:
Molinia Caerula, familles des graminées et autres poacées, des zones humides se hisse ainsi sur un touradon, tourelle faite de ses propres feuilles et racines… Comme un nid sur-élevé,

Suite

il faudra surveiller les attaques d'insectes:




Voici les clochettes de l'un de nos Fuschia, (il y en a un qui est moins gélif que les autres) et qui veillent sur les frondes de Dryoptéris elle venue spontanément...

il est difficile de dire laquelle plante aura le plus grand développement des deux mais il n'est pas risqué de dire que plus il y aura de volume d'air, et plus l'ombre sera légère et moins il y aura de concurrence vis à vis des arbres et plus la croissance des intéressées sera généreuse.




Enfin voici la fougère aigle sur un talus exposé sud: elle y est plus constante plus haute plus dense qu'en sous bois
l'endroit en bord de route est connu pour le tapis de muguet qui précède l'apparition de la fougère…
la plate bande fait un km de long..




Osmunda Regalis est une très belle fougère à voir chez vous



à plus

Bonjour,

La fougère aigle peut s'avérer envahissante et impossible à arracher.

Bonjour
Assurément Indy la fougère aigle est tenace mais nul n'envisage ici de la planter.
Nos jardins sont des salades de fruits où tout est étranger l'un à l'autre. Gilles Clément nous enseignait une autre approche.

Ici notre jardin a pour roche mère un calcaire à ammonite. Mais la surface est argile.
Pour résumer ma pensée j'aurais plutôt que de décaisser fait un apport tout bonnement.. Soulever le niveau du terrain diminue la concurrence des arbres. Je planterai les fougères en nombre...
La proximité du mur ne m'intéresse pas. Seules les plantes comme le lierre qui savent profiter de cet élément y trouvent leur compte.
Dans un patio abandonné les budleias servent par leurs branches d'espace tampon entre la masse minérale des murs et la base vivante du sol.

Ma vision des choses est donc différente de celle de Benjamin qui a déjà entrepris des travaux dans un endroit donné...

Bonjour,

Je ne crois pas que les fougèrent aient besoin d'un sol particulièrement riche, la plupart poussent au contraire dans des zones plutôt pauvres et inhospiralières : murets, arbres, etc... Bon, de là à les faire pousser dans un tas de cailloux il y a une marge mais tant qu'elles ont de la fraîcheur (de l'humidité) elles peuvent s'adapter à énormément de situations.

Pour l'acidité du sol ça dépend surtout des espèces. Par exemple Dryopteris n'en réclame pas spécialement alors que les Hypolepis semblent apprécier.
(d'ailleurs pour faire le lien : les sols acides sont plutôt pauvres en fait)

Personnellement je n'ajouterais pas de terre de bruyère, ça pourrait être pire que mieux. Un léger paillis végétal pour garder le sol frais et peut-être que j'aurais dans l'idée d'ajouter quelques pieds de Dryopteris pour que les fougères se fassent entre elles leur petit "microclimat" et favoriser ainsi leur propagation naturelle.

Bonsoir
Oui Wivine écrit que la plupart des fougères poussent dans des sols inhospitaliers.
Mais elles pourraient fort bien pousser dans de meilleurs substrats si ce n'était la concurrence de plantes alors plus fortes sur ces terres généreuses mais lesquelles plantes ne pourraient pas se contenter des premiers sols.
Je vais donner un exemple qui plaira à Wivine.
Il y a peu de pauvres qui logent dans les hôtels trois étoiles mais tous pourraient facilement s'y adapter.
En revanche l'inverse est particulièrement improbable.

J'en reviens à un terme majeur de la structure et de la texture des sols: le complexe argilo humique. De la qualité de celui-ci dépend l'avenir du sol et des végétaux qui sont logés à plus ou moins bon enseigne.
J'ai appris ces termes techniques quand j'étais adolescent...

Donc, dryopteris se débrouille très bien dans une terre de jardin et encore mieux si celle ci est aérée allégée.. C'est à dire sable et humus.
Mais pas des tonnes.

L'hortensia par exemple pousse aussi dans ce genre de terre. Il n'est pas nécessaire de lui assurer un bac de terre de bruyère. L'hortensia à Biarritz pousse même en plein soleil.

Cela n'interdit pas de le surveiller pour qu'il ne brûle pas...
Mais ces plantes dites acidophiles et recherchant l'ombre sont en fait capables de se trouver très bien voire mieux dans un ph 6 ou 7 et une terre plutôt franche que friable.
Le limon leur va très bien.
Attention je ne parle pas des azalées..


De toutes façons les actes sont mieux que les paroles. Je pense ne pas avoir donné à Benjamin la réponse qu'il voulait comme je lui ai parlé du volume d'air au dessus de la fougère donc des branches basses qui seront en fait le plus haut possible. Il me répond que la hauteur des pruniers fait cinq mètres. Il a fait son choix et engagé les travaux quand j'aurais peut-être choisi un autre emplacement..

J'ai trouvé hypolepsis sur des sites anglophones. Celle-ci y est décrite pour une ombre légère. Surtout pas dense. Et climat océanique.


Relisez l'introduction de Benjamin. Sa présentation de l'emplacement qu'il a choisi. C'est un choix difficile.... C'est même une impasse. Et la proximité du mur n'arrange rien...
Relisez bien..

Maintenant saisissez aspeco.net suivi de fougères plantes..
Ils ont fait un beau résumé sur les fougères..

J'ai été long peut-être mais j'espère avoir été précis.
Fin de la partie ?

Rappel pour ceux qui n'ont pas tout lu. Les photos du site naturel de dryopteris ont été faites hier. Il y avait un magnifique massif de dryopteris. Malheureusement, l'année dernière, quelqu'un a déversé une ou deux bennes de terre et cailloux. Détruisant de nombreux spécimens.


Supplements ajoutés ce matin 30 juillet comme je veux laisser à Benjamin la conclusion..
L'article présenté sur le net, met l'accent sur la relation entre l'air et la fougère.
Chaque fronde est un récepteur direct qui caractérise la particularité que sont les fougères ... C'est pourquoi je vous ai parlé du volume d'air. Qui manque dans votre espace.

Et merci aux enseignants de l'école nationale supérieure de paysages de Versailles qui m'ont accepté dans leurs sorties sur le terrain notamment en écologie.. J'y ai découvert le monde des fougères, mais pas seulement...

Merci beaucoup de vos réponses et du temps que vous avez consacré, pour les photos aussi, et pour l'article (http://www.aspeco.net/fougeres-plantes-rustiques/),
Il y a énormément de variétés et de besoins spécifiques pour chaque variété,... Je vais devoir faire ma propre expérience, en misant sur le respect de règles simples (lumière, humidité, sol humifère, à tendance acide mais pas forcément,...). Je découvre à la lecture de l'article qu'il faut proscrire impérativement les apports d'azote et de fumier (c'est bien, je venais de déverser un grand sac de crottin !!),
Je renonce aussi à l'idée de "bâcher" avec un géotextile le sol en profondeur pour garder une couche de bon terreau, si les fougères ne poussent décidément pas bien à cet endroit, c'est que je me suis trompé et je planterai d'autres plantes,
Merci à vous,

Bonjour,

Je suis partie à la découverte des fougères
dans mon coin, après vous avoir lus
Pour observer les affinités naturelles des fougères, sur terrain de roches éboulées
et leur volume afin de pouvoir les comparer avec les fougères scolopendres installées entre 2 murs
sous un arbre, au Nord (qui a horizontalisé ses branches à la recherche de la lumière)
acceptant d' accueillir muguet, pervenche , et menthes à ses abords.

La plupart des fougères spontanées que j'ai vues, se plaisent sous des sureaux
il m'a semblé reconnaître le houblon s'accrochant à elles,
les menthes
avec des hôtes profitant d' un nid sur-élevé
accouplés
avant de s'envoler dans les airs, sans se séparer

(Les modos modettes et Benjamin excuseront cet aparté
si je rajoute que
Ce n'est pas aux yeux bleus que j'ai reconnu le mâle)

Merci pour ce dial sur les fougères

Bonjour

Voisine parle des affinités des fougères...
Il n'y a pas meilleur tremplin pour parler de Dryopteris affinis.
En fait la parenté de Dryopteris filix mas.

Saisir les noms respectifs..

Sinon que chaque fronde est comme un capteur. En relation directe avec le '' cerveau'' de la plante. Un peu comme l' anémone de mer.. C'est pour cela que je parle du volume d'air..
Un arbre ou une plante s'allongent. Jusqu'à s'étioler.. Si il y a trop d'ombre.

La fougère vivace du moins certaines, peut se hisser sur ses propres débris pour s'aménager un meilleur lit. En revanche elle ne fera pas des frondes plus grandes pour aller chercher le trou de lumière.

D'ailleurs plus il y a de lumière plus elles apprécient.

Je répète ce que j'ai écrit :
Le volume d'air est primordial. Après tout, les athletes humains font toujours de meilleures performances à l'extérieur. Pour une raison lambda qu'il ne nous appartient pas de décider.

Je conseille pour un résultat plus sûr de surélever légèrement au dessus de la concurrence la plante en question et je répète qu'assimiler la fougère à l'endroit résiduel est l'erreur de base à éviter

Pour Dryoptéris donner lui comme hauteur de plafond au moins cinq à six mètres... Et pas plus qu'une ombre légère

J'écrivais plus haut merci à Pierre Donadieu professeur écologie de l'école nationale d'horticulture de Versailles et ses confrères dont Gilles Clément de m'avoir reçu parmi leurs étudiants..

Bonjour,

Les ''castors'' sont à l'oeuvre même au mois d'août..

avec leurs engins,
voilà une petite orpheline qui avait été arrachée et qui m'attendait sur le bord du chemin

(Voir Félix Leclerc et sa chanson le petit bonheur..)

Dryoptéris est un rhizome.. Je l'ai ramenée à la maison, c'était les tous derniers jours de juillet ou les tous premiers jours de ce mois d'août.. Elle était fanée.
La voilà aujourd'hui, elle a fait deux nouvelles pousses..,





à plus..

Bonjour
Les merles probablement,.. Sont trop contents de trouver une terre meuble à fouiller. Il a fallu mettre un grillage..