Au jardin, forum de jardinage

Bonjour à tous.

Cette année, la nature est pleine de surprises. Déjà évoqué ailleurs, mes fraisiers ont émis les stolons avant les fleurs au lieu d'y songer pendant et après les fruits. Première fois que je vois ça.

Les blettes aussi semblent déboussolées : elles ne sont pas sensées monter à graine la première année directement après le semis mais bien plus tard. Certes ça arrive, mais donc une telle proportion c'est inédit.

Et ça continue ailleurs.

Cette fois-ci, c'est le cognassier qui m'en joue une qu'il ne m'avait encore jamais faite :
Alors qu'il porte ses fruits, qu'ils grossissent et que tout se passe normalement, le voici de nouveau en fleurs !

2 timides fleurs au bout de jolis rameaux tout neufs.







Et chez vous, c'est "cul par dessus tête" aussi ?

10 mm de pluie bruinasse en juin c'est nouveau mais vu il y a trente ans .
Un printemps si sec que c'est déjà la sécheresse ca confirme ces dernieres annees .

Bonjour,

Problème mathématique

Sachant que le froid sert à deshiniber par vernalisation, la germination ou la floraison....
Sachant qu'une période de sécheresse peut être interprétée comme un hiver....
Sachant que les moyennes des températures, et les brusques sauts de celles-ci....

Peut on imaginer que des hormones imparfaitement détruites ici, résiduelles là bas, ou encore produites en quantité anormale, puissent se traduire par des comportements jusqu'ici rarement observés ?

À moins que alertés sur les changements climatiques nous ne soyons plus enclin à remarquer les anomalies qui par nature, jusqu'à présent, ne nous intéressaient pas.
Peut-être même avons nous instinctivement feint de ne pas les voir ?

Si le cognassier avait déjà fleuri 2 fois depuis la fin des années 90 quand je l'ai planté, je m'en serais rendu compte.

J'ai un poirier qui fait ça, planté il y a 3 ans, tous les ans...

Nous ce sont les pruniers qui ont fleuris à l'automne, mais ca devient regulier.

Le pommier du japon, lui aussi, refait quelques fleurs.
Les haricots violets ont des feuilles de la taille d'une main.

Bonjour,


Peut-être un changement dans l'ARN
Voici une proposition:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Induction_florale

Et je cite:

Les chroniqueurs médiévaux et scientifiques des siècles précédents ont souvent notés des phénomènes remarquables de "secondes floraison" en automne ou hiver, souvent considérés comme de mauvais présage au Moyen Âge.
À titre d'exemple, le directeur du Jardin botanique d'Anvers, signale une seconde floraison de plusieurs espèces aux mois d'octobre et de novembre 1858, année exceptionnellement chaude et sèche en été, alors que la floraison normale avait eu lieu "un mois plus tôt que l'époque habituelle". Il signale que "M. Bellynck a fait connaître également qu'une seconde floraison s'est fait remarquer à Namur, particulièrement dans le pommier, le poirier, le Corchonis japonicus et le Syringa vulgaris.



C'est un peu ce que j'ai écris plus haut...

https://www.universalis.fr/encyclopedie ... nducteurs/

Voici
http://biologique.free.fr/cours/phyv/De ... ucteur.pdf

Bonne lecture...


à plus

les deux capsules de cirse commun collées (voire même trois)

Bonjour,

Perso, ce sont les voitures, dont la mienne, recouvertes d’une poudre ocre qui m’ont surprise en Février 2021.
(Plus orange/rouille que celle de ces coulées sablonneuses, qui sortent de petits tunnels souterrains, suite aux pluies) Ceux qui savent ont affirmé que ce n’était rien qu’une rafale de bises sahariennes
Puis, j’ai lu des recommandations des secours qui demandaient de ne pas encombrer les lignes téléphoniques à cause de ce phénomène.
J’en ai conclus ne pas être la seule à en être sidérée

Je trouve le doc de Daniel extrêmement bien structuré/foutu, étoffé et tout et tout.
Merci

Étonnant ces coulées de sable. Une explication ?
Chez moi et ce n'est pas la seule région, les vents de sable sont fréquents lorsqu'il "fait marin"
Je me souviens de sommets enneigés de Haute Savoie teintés d'orange.
Le soleil du petit matin y apportait des nuances de rose. Splendide, tout simplement.
Ceux qui avaient l'habitude de vivre là n'était pas surpris, même si le phénomène n'était pas fréquent.

J’attendais secrètement que quelqu’un(e) fournisse une explication.
Mais je serais bien en peine de répondre aux questions sur la pétrologie/géologie
si on a besoin de précisions pour exprimer un verdict.

Néanmoins, je peux ajouter qu’il y a parfois, à la sortie d’un gros canal d’irrigation, enfoui dans un talus,
un agrégat couleur rouille de ferraille noircie, en grosse quantité, qui ressemble à ces coulées
mais qui semble collé
parce qu’il s’entasse plutôt que de s’écouler , bien que la pente soit importante
Pente qui conduit à la rivière
Je n’ai pas pris de photo, ça semblait trop dégueu/repoussant

Merci pour ton témoignage sur ce thème

Pour plus de précision, il s'agit du Sirocco
Je l'ai toujours vu se manifester en hiver et au printemps.
Dans les Alpes, on lui donne aussi le nom de Fœhn (prononcez feune) en trainant sur la voyelle.

Donnez un nom à quelque chose, et bien le prononcer
permet déjà de le démystifier
J’ai demandé aux gens de la commune ce que ça pouvait être : ils ne savaient pas.
Ils ont changé de sujet.

Après, ce n’est pas parce que je fais un rapport entre ces différents dépôts
à cause de la couleur et de la coulure, qu’il y en a.
Si je revois ce gros déversement, j’essayerai de le photographier, le plus objectivement possible.

Pour le depot au sortir de terre je pense a une eau très chargée en fer qui au contact de l'l'oxygène de l'air exterieur precipite en forme insoluble.
A verifier auprès d'un prof de physique chimie ,voir un pharmacien

Ahhh ! Voilà une idée qui me rappelle que les premières eaux pompées du puits,
quand je l’ai amorcé cette année, sont sorties rouges rouille, pendant un bon moment !
Ceci pourrait expliquer cela
Merci Lejardinero

une des fraises (j'en ai d'autres qui ont la même chose) sans doute une déformation génétique

Ou un coup de sec ?

Voisine a écrit : ↑dim. 27 juin 2021 8:16 les premières eaux pompées du puits,
quand je l’ai amorcé cette année, sont sorties rouges rouille, pendant un bon moment !

Avec une pompe en fonte, c'est un peu normal.

Bonjour,

La matière du tuyau d’aspiration de la pompe qui trempant dans l’eau aurait provoqué la rouille ?
en 2021 seulement ? Et pas les dizaines d’ années précédentes ?
Pour moi, c'est en plein dans le sujet : C’est bizarre !

La teneur en oxyde ferreux peut venir d'une variation importante de la nappe phreatique ,été tres sec suivi d'un hiver pluvieux
Ou aussi d'explosion souterraine a but geologique ou autre
Ou d'un tremblement de terre ,on les oublie vite car peu de degats en surface mais ca secoue aussi en dessous
Ou d'un melange de ces événements.

Voisine a écrit : ↑mar. 29 juin 2021 16:21 Bonjour,

La matière du tuyau d’aspiration de la pompe qui trempant dans l’eau aurait provoqué la rouille ?
en 2021 seulement ? Et pas les dizaines d’ années précédentes ?
Pour moi, c'est en plein dans le sujet : C’est bizarre !

Le tuyau est de quel matériau ?

Avec de l'eau acide, un tuyau galvanisé peut tout à fait avoir usé sa galvanisation au fil des ans, et que l'acidité soit désormais parvenue à la ferraille.
Le sable aussi peut faire certains dégâts, par abrasion.

J'ai eu la blague avec une cuve de surpresseur.

En attendant de changer le piston qui a lâché, j’avais retiré la tige du piston
le tuyau/conduit d’origine me semble en galva aussi.
La pompe électrique qui aspire l’eau actuellement a un tuyau que je suppose en polyéthylène.

Ma surprise est le volume ++ de cette eau rousse/rouille que j’ai soutirée
L’érosion par le sable ou l’acide est peut être la clé de la détérioration
Je n’y avais pas pensé
Je note vos idées, d’autant plus qu’il y a eu pas mal de travaux de voiries dans le quartier,
de conduites et de réseaux des eaux.
Merci.

Le piston qui a lâché ? Pompe à bras, donc.
Je pense que tu parles de joint du piston car le piston lui c'est rare qu'il casse. Si la pompe rouille, il souffre le pauvre joint.

C'est pratique une pompe à bras si on n'a pas peut de se fatiguer en peu à jouer avec le balancier.
Comme ça débite beaucoup, on leur pardonne leurs petits défauts : l'arrosoir est plus vite plein qu'au robinet.

Elles sont le plus souvent en fonte, enfin disons plutôt elles sont rares dans un autre matériau que la fonte.
J'en suis à la seconde en fonte, et je peux te dire qu'elles ne sont pas toutes faites dans la même fonte.

La première, achetée dans les années 90 sur un catalogue de vente par correspondance, rouillait énormément entre 2 utilisations, recrachait de l'eau orange un bon moment malgré toute l'aspiration en matière plastique, et le godet cuir du piston ne durait longtemps que si la pompe n'avait pas trop le temps de rouiller entre deux usages.

Comme elle ne servait que tous les 8 à 10 jours pour l'eau des boules de poils, le godet cuir ne durait vraiment pas longtemps en litre pompés. Disons un godet tous les 6 ou 7 ans, années correspondant à guère plus de 2 ou 3m3 d'eau au total.
En outre les litres d'eau oranges sentaient très mauvais, une odeur un peu piquante...

La seconde, légèrement différente, achetée par mon père il y a 5 ans pour remplacer la première dont le joint cuir du piston, le 3e, était encore bouffé.
Grande surprise : elle est un peu moins bien fabriquée que la première (perçages dans tous les sens sauf les bons) mais elle rouille considérablement moins fort et moins vite.

Il y a donc fonte, et fonte. Elles rouillent toutes, mais certaines moins vite que les autres.


Puis il y a les pompes en alliages de cuivre.

J'en ai justement une, la pompe qui reprend l'eau du cube recevant les toits de la serre (trop basse pour surelever le cube qui est de ce fait enterré), elle elle est en laiton.
ça c'est royal, le joint du piston est quasi éternel et se découpe dans un bout de vieille ceinture quand les joints de pompes en fonte, leather cup comme disent les anglophones, coûtent une blinde avec le port, et même sans.

Pour être plus précis, cette pompe en est à 7 ou 8m3 avec toujours le même joint, comme il ne se fait pas râper il dure très longtemps.



Peut-être ce type de pompe pourrait-il solutionner une partie de ton problème ?

Sinon, il y a quelques astuces pour que les pompes à bras en fonte durent plus longtemps, comme huiler le cuir de piston (huile de pied de boeuf idéalement, ou à défaut de colza ou arachide, surtout pas tournesol), graisser le filetage de la vis creuse qui retient le joint en cuir, toujours laisser le bras de pompe abaissé que le piston soit tout en haut, et de l'eau plein le corps de pompe (ça rouille moins vite sous l'eau, à l'abri de l'air)....

Oui, pompe à bras
Un schéma pour nommer les pièces :
Le bois ( de ce que j’appelle piston ) s’est fendu.
Il se retrouve au fond du conduit.
Pour aller le dénicher, il faut descendre dans le puits pour décrocher des parois, le tuyau/conduit et y avoir accès
Le puits est profond, c’est dangereux.
La tige aussi est à changer ( 2m)

Je me suis renseignée au près d’un professionnel/puisatier
il me propose des pièces, hors de prix , prix qu’il justifie uniquement parce que c’est de fabrication française.
Je n’ai pas osé demander ses tarifs horaires français et frais de déplacements français.
La pompe électrique et le tuyau qui va-bien-avec coûtaient moins chers.

Si je réussis, plus tard, à arranger cette pompe, je reviendrai sur tes astuces dont tu nous fais part. Merci

Intéressante pompe dont tu me parles. Elle serait donc en partie immergée.

Je pensais à une pompe plus classique. Tu as donc le cylindre de la pompe qui descend dans le puits, de manière à pouvoir pomper l'eau à plus de 8m ce qui est la limite pour une pompe classique sur colonne ou murale, comme ma pompe en laiton.

Si tu avais des photos, ça m'intrigue.

Le piston en bois, c'est pas banal. J'ai l'habitude d'en voir en métal.
On peut d'ailleurs acheter le piston seul sur ebay, je vais essayer de retrouver l'annonce si ça peut t'aider mais de mémoire ça coûte en effet assez cher, une grosse partie du prix d'une pompe "classique" complète.