Au jardin, forum de jardinage

Bonjour, nous construisons une maison sur un terrain arboré. Nous avons du éliminer quelques arbres mais nous avons réussi à sauver 2 érables un pommier un pommier Everest, des rodhodendrons et camélias ...

Cela a été fait cet automne et ils ont bien repris.

Il y a deux jours nous avons été contraint de déplacer un hetre de 10 ans. La pelleteuse a pu épargner pas mal de racines et il a été replanter immédiatement. Nous avons rabattu 1/3 du volume de l arbre et arrosé abondamment ( source dans le jardin 2 jours de suite) et paillé largement le pied de l arbre.

Ma question est la suivante: dois je l arroser tous les jours( ressource naturelle et gratuite) ou espacer les arrosages?

C est nous qui l avions planté, nous y sommes attaché !! On aimerait lui donner toutes ses chances.

Merci


Marion

Bonjour bienvenue Aujardin

L'avantage d'être en Bretagne c'est qu'il ne va pas souffrir de grosses chaleurs mais
toute transplantation est un gros traumatisme, il va lui falloir du temps pour s'en remettre.
je ne suis pas experte mais je pense qu'arroser tous les jours ne soit pas judicieux
il vaut mieux mettre une grande quantité d'eau régulièrement qu'un peu tous les jours
s'il n'est pas trop haut arroser son feuillage en fin de soirée pourrait être utile surtout si le soleil tape fort.
Pour l'arrosage je dirais tous les cinq six jours abondamment en fonction de la chaleur

J'ai réussi en pleine canicule une transplantaion avec un Erable
Il est resté en pot deux ans avant d'intégrer un jardin.

Vous avez fait tout ce qu'il fallait, à lui de s'accrocher

Oui on a fait tout ce qu on peut. Maintenant il faut qu il passe l été !! On croise les doigts...

Bonjour à tous,
Tout ce qui a été fait est trés judicieux, et comme l'écrit Biloba: Un arrosage par semaine en quantité sans oublier le feuillage, le soir. Pas d'engrais avant le printemps.

Bonjour

Votre arbre est probablement trop grand pour faire la chose suivante :

L 'envelopper sous un grand voile aéré.
Pour le maintenir à l' ombre et dans une certaine hygrométrie.

Le hêtre surtout jeune est sciaphylle.
Il supporte ensuite très bien le soleil.
Mais la vitesse de sa sève à monter est reconnue particulièrement lente, il lui sera difficile d'alimenter sa houpe sous un soleil ☀ brut, surtout avec une hygrométrie basse...

Même si vous l'arroser abondamment.

L'érable est moins exigeant et il repart mieux.


Pour ma part, je conseillerai donc un arrosage modéré au pied mais très régulier afin de ne pas rompre le film hydrique du sol comme celui de l'approvisionnement aux racines.
Un gros arrosage à plusieurs jours servirait à inviter les racines plus en profondeur comme on peut le faire pour une pelouse mais cette technique ne me paraît pas ici appropriée.
Plutôt le mettre dans des conditions stables.
En somme, maintenir un terrain frais pour ne pas donner de mauvais signaux à votre arbre..

Inutile en effet d'avoir une citerne au pied de votre convalescent si elle ne débite que par un petit tuyau.
Et surtout de façon intermittente.
Il en est de même pour les patients à l'hôpital qui en activité réduite, bénéficient d'une alimentation modérée mais permanente... J'ai idée que la comparaison est bonne.


Vous avez rabattu votre arbre, c'est bien quoique pour un hêtre, on recommande d'être modéré. N'en faites pas plus.

Protéger le tronc des rayons du couchant.
Pour l'ombre, les voiles de forçage feraient l'affaire.


Sinon ce ne sera pas le premier ni le dernier arbre perdu.

C'est mon avis.

Post-scriptum ce soir
Ma crainte serait aussi de voir l'eau abondante, versée une fois et d'un coup, stagner au fond de la cuvette.

Une situation que beaucoup d'arbres surtout nouvellement planté, n'apprécient guère...

Comment le trou 🕳 a t il été préparé ?
Quelle est la taille de la motte ?

A t on assuré une coupe franche et nette à l'habillage des racines..

Pour moi la première précaution et mesure sera d' assurer de l'ombre au feuillage...

C'est un avis.

Bonjour,

Je reviens sur la rupture du film hydrique.
Le but du binage est de briser le film hydrique, ainsi appelle t on la remontée de l'eau dans le sol par capillarité ou tout autre moyen avant que l'eau ne s'évapore.

Le lien ( ou la cohésion) , entre le sous-sol et la motte elle même, est donc rompu.

C'est pourquoi la plante ne peut compter que sur elle même et sur vous, le jardinier.
Mon pari est qu'il faudrait diminuer l'impact des rayons du soleil, par un voile, et maintenir la motte en état de fraîcheur plutôt que humide, par un goutte à goutte...
C'est un vœu pieu.
Cela demande des moyens.

Le vent est aussi un facteur desséchant, les lavandières le savent bien.


Vous avez parler de source ?


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