Au jardin, forum de jardinage

Bonjour à tous,

Dans mon jardin j'ai planté 2 céanothes et actuellement, ils semblent mal en point et je n'arrive pas à savoir pourquoi.

J'habite en Normandie au sud du département de l'Eure.

J'ai pour les 2 mélangé de la terre de jardin (1/3) avec du terreau universel (1/3) et de la perlite-sable-pouzzolane (1/3).
Sachant qu'au fond du trou j'avais mis 3 cm environ de pouzzolane pour le drainage.
(Sur le dessus j'ai laissé la terre nue pour le céanothe italian skies pendant 1 an).
Puis depuis que j'ai planté le 2e céanothe j'ai mis sur le dessus de l'écorce de pin pour le paillage.

J'ai acheté le Céanothe Italian Skies / Skylark (le plus grand à gauche sur la photo) en mai 2023.
En pot dehors je l'ai arrosé très régulièrement (1 à 2 fois par semaine copieusement) excepté pendant mes vacances d'été (3 semaines d'affilé).
Il s'est un peu "déplumé". J'avais coupé les parties sèches.
Et j'ai finit par le planter en pleine terre fin août 2023.
J'avais espoir qu'avec les arrosage arrosages il reprendrait un peu de forces avant la période froide.
Il a continué à se déplumer fortement. J'ai coupé vers fin septembre 2023 les branche sèches puis je l'ai laissé tranquille.
Cet automne et hiver n'a pas été particulièrement froid (moins de 5 journées avec des températures négatives) mais beaucoup d'eau y compris au début du printemps 2024 bizarrement pas très chaud. (printemps moins chaud que d'habitude et plus humide).
Après cet automne normand de quasi 3 saisons j'avais espoir qu'il soit bien implanté et fasse plein de nouvelles pousses et feuilles.
Mais rien de nouveau de ce côté.
C'est comme s'il était figé niveau feuillage. Il a fait genre 20 nouvelles feuilles mais 20 feuilles ont jaunies et sont tombées.
J'ai malgré tout eu une belle floraison mais sur des branches quasi nues avec quelques feuilles seulement au bout.
J'ai coupé le moins possible de bois mort à ce printemps et été 2024. Histoire de le laisser le plus tranquille possible.

Début juin 2024, j'ai acheté un autre céanothe Victoria (celui de droite sur la photo) petit mais très en forme.
Je l'ai planté en pleine terre vers le 20 juin 2024.
J'avais espoir qu'en le plantant très en forme plus tôt dans la saison qu'il aurait le temps de bien s'implanter, s'adapter à sa nouvelle place (ensoleillée de 9-10h à 16-17h).
J'ai eu une belle floraison.
Les semaines où il faisait chaud les 2 céanothes avait le droit pendant cet été à 1 à 2 arrosages copieux chacun (entre 5 et 15 litres).
Sauf pendant 2 semaines en juillet.
Retour de vacances il était toujours en pleine forme.
Puis fin août après 1 semaine de vacances ou il n'a pas du faire très chaud pendant notre absence avec sans doute quelques pluies à mon retour je l'ai arrosé.
Les jours suivants il à commencé à jaunir étrangement.
Comme un bêta je l'ai arrosé encore quelques jours après pensant qu'en pleine terre on ne pouvait jamais trop arroser.
Et depuis, vous voyez le résultat. C'est pire.
J'ai l'impression que dès que je les arrosent ils deviennent malades dans les jours qui suivent.

Depuis une semaine environ, je ne les arrose plus. Je n'ai rien coupé sur ce Céanothe Victoria de peur de lui faire plus de mal qu'autre chose.

Avez-vous des idées de ce qu'il leur est arrivé ?
De ce qu'il faudrait que je fasse / ne fasse pas pour rattraper les choses ?

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Bonjour

J'ai l'impression qu'après deux cataclysmes, les voilà qui ont quelques jeunes pousses.
Pour l'instant, peu importe l'équilibre de la plante.
Nous avons passé août et les exigences en eau pour ne parler que de cela ne sont plus un problème.

Les laisser tranquilles.
À suivre

Peut-être le résultat d'un arrosage maladroit ? Lorsque les T° sont élevées, l'eau d'arrosage sur le feuillage provoque un choc thermique qui brûle les cellules chlorophylliennes.

Merci de vos réponses Daniel et Bugade.

Je vais les laisser tranquilles et ne plus arroser.

Bien vu Bugade, lorsque j'arrosais en fin de journée chaude vers 21h, j'arrosais aussi le feuillage au jet. Je ne le ferai plus.

Sinon, est-ce que je dois couper les parties sèches ou peu importe.

Bonjour
On peut couper les parties sèches sans tirer dessus, jusqu'à éventuellement trouver une extrémité encore vivante.
Il est inutile de risquer de blesser la base des tiges pour retirer les parties sèches.
Pour couper et tailler évidemment une lame neuve de sécateur, la lame étant du côté à conserver, le crochet de l'autre côté.
La tige sera coupée nette côté lame et si vous observez bien un peu écraser côté crochet.
Rappelons que ce n'est pas la peine de prendre le bon sécateur pour couper du tissu ou du bois mort. On ne gagnera que d'user la lame pour rien.

Merci encore Daniel.

Personnellement, je n'utilise que de bons sécateurs. Simplement, ils sont aiguisés et désinfectés chaque fois que nécessaire.
Une coupe doit être bien nette, même sur partie sèche. En supprimant ce qui est mort, on peut mordre sur le vert.
Il faudrait alors un second sécateur pour terminer proprement ? Est ce vraiment utile de préciser qu'on ne tire pas sur ce qu'on coupe ?
La seule précaution à prendre est d'être attentif à ne pas couper ce qui est autour.

Bonjour

Il suffit de regarder comment ça se passe.

Je me souviens des bulbes aux feuilles fanées.
Les manuels eux-mêmes notent le besoin de préciser que l'on ne tire pas sur les parties fanées bien que difficile à couper celles-ci,
D'ailleurs, dans ce cas, il vaut mieux un couteau bien aiguisé genre '' parapluie à l'épreuve '' que des lames de sécateur qui vont bourrer.


Quant à la découpe des haies, on dirait des bouquets d'échardes.
À plus

Merci pour les précisions.

Bonjour
Les sécateurs que mes grands parents vendaient dans les années 1960.

Celui-ci est neuf.
Il pèse 385 grammes.

Il est à remarquer qu'il est plus lourd que ce que l'on trouve actuellement et que sa réaction est plus lente.
Il était fait pour tailler les rosiers par exemple mais dans un contexte où chaque coupe était calculée à l'avance en vue de l'équilibre final.
C'est du moins comme ceci que j'interprète la différence de qualité.

Suite

Tous les jardiniers de longue date ont dans leurs établis quelques outils ayant bien vécus.
Certains outils sont encore plus performants que ce qui se vend aujourd'hui.

J'ai les Pradines des grands parents pour les coupes précises.

J'utilise des sécateurs de fabrication récente pour les ronces et le reste. Ils ne sont pas très solides, en général.
La scie égoïne et un coupe branche mais les modèles ne se valent pas tous.


Les grands-parents étaient grainetiers fleuristes..
Tout pour le jardin.

Il me reste de leur boutique, d'autres boîtes, d'autres quincailleries.

Et puis le pulvérisateur en cuivre Muratori

À l'époque les grands parents pouvaient appeler le technicien de l'usine productrice en cas de problème.
Pradines, Wolf , etc.

Aujourd'hui, c'est du chinois fabriqué par une main d'œuvre dans encore un autre pays et une législation qui prouve que la préoccupation du pouvoir d'achat n'a pas de frontière mais qu'elle ne s'exerce que dans un seul sens.

À vous, les studios 🎙 !

On est un peu hors sujet là Daniel

Peut être trop d’eau aussi , j’ ai un ceanothe Marie Blue qui est très peu arrosé et j’habite une région où il n’y a pas beaucoup de pluie et il se porte très bien.
Arroser le feuillage peut être néfaste en présence du soleil sinon l’été c’est souvent que je douche le feuillage une fois le soleil couché, après je crois que chez vous ce n’est pas très utile vous avez un climat assez humide, ici le vent peut être très sec.

Merci Christelle de ta réponse.

Effectivement le trop d'arrosages est possible. Venant de le planter pour le C.victoria je voulais ainsi faciliter son implantation en pleine terre. Peut-être une fausse bonne idée comme on dit.

Et pour le C. Skylark, j'imaginer que l'arroser souvent l'inciterai peut être à faire de nouvelles feuilles. Pas sûr non plus que cela soit très judicieux.

En tout cas actuellement le gros de la chaleur estivale étant terminé ici. Je ne les arrose donc plus.

Par contre je vais attendre avant de tailler les parties sèches qu'elles soient bien sèches marron foncé (et plus marron clair) dès fois qu'il y ait un retour de sève au cœur de la plante.
Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Comme le retour de sève des arbres en automne avant de perdre leurs feuilles. Histoire de ne pas affaiblir encore le Céanothe victoria ou de le priver d'un retour d'énergie.

Bonjour

Hors sujet ou pas, (ce que je remets en question) , les bons outils font les bons ouvriers.
Les bois morts sont durs et je n'utilise pas le même outil pour ces derniers.
J'ai aussi rappelé que le crochet du sécateur doit se trouver du côté de la partie coupée.

L'eau ?

Il faut faire la différence entre l'eau du robinet, laquelle est souvent chlorée et l'eau de pluie qui ne l'est pas en principe.

Pour éviter cet inconvénient, on pourrait laisser l'eau du robinet dans un récipient. À l'air libre.
Le chlore s'évapore.
Ce n'est pas exactement la solution la plus facile.

Arroser sous le soleil ?
Le débat reste ouvert.
Par contre, je viens de voir deux mètres au dessus du pot d'échappement d'une voiture des années 70, les feuilles d'érable champêtre, brûlées !
Ce moteur à froid dégage une fumée....


Enfin, notre interlocuteur parle du retour de sève à l'automne.
La plante fait des réserves et le signe que ces réserves ont été satisfaites au niveau du tronc et des racines est précisément la scission des feuilles.
Cette scission pouvant être accélérée par un coup de froid ou par une pluie battante.

Noter que les cellules étant alors plus concentrées en sucre seront plus résistantes au froid.

Par contre, si le retour d'énergie dont parle notre interlocuteur se traduit par l'éclosion de bourgeons, je ne sais pas si cela est souhaitable.
Une sécheresse est interprétée comme un hiver.
La plante repart mais elle peut alors être surprise par le vrai hiver. Et surtout, elle risque de connaître une fringale tout l'hiver.

Les solutions viennent de la pratique sur le terrain.
Pour ce qui est du bois mort sur une plante, je le regarde évoluer... Et je prends une décision.