En pleine saison de végétation, et pour un Phalaenopsis, et à considérer que d'une part il a suffisament de racines fonctionnelles, et que d'autre part il dispose d'une substrat adapté et pas trop détérioré, un arrosage par semaine me semble très bien, a priori.
Il est très juste de rappeller que la majorité des orchidées cultivées par des gens qui ignorent tout des bases de leur culture, meurent suite au pourrissement des racines.
Mais il faut aussi avoir conscience de ce qu'on appelle "le reflexe du débutant" et qui consiste à trop peu arroser des espèces qui n'ont, dans leur biotope d'origine, jamais à supporter de sécheresse et qui sont très mal "équipées" pour les supporter. Un certain nombre d'orchidées meurent de manque d'eau non consécutif au pourrissement des racines mais lié au sous-arrosage.
Les Phalaenopsis ont, en période de croissance (on y est en plein) des besoins en eau assez important, et ils n'apprécient pas de rester au sec trop longtemps. en l'arrosant trop peu on limite sont dvloppement et on contrarie la floraison. Il faut arroser un Phalaenopsis dès qu'il est presque sec. Ce "presque sec" s'apprécie assez subjectivement, c'est vrai. Sec c'est sec, pas de doute. Mais "presque sec "
Le poids du pot, la couleur du substrat et la présence (pot transparent) de buée sur les parois du pot donnent des indications précieuses qu'il faut apprendre à interpréter.
Dans le doute, avec un Phalaenopsis, on peut s'abstenir d'arroser et attendre le lendemain. Ca ne signifie pas qu'il faille attendre la semaine suivante.
L'idéal est de fournir à la plante un substrat de qualité (pour le coup écorces moyennes et un peu de sphaigne, ou un mélange du commerce couper avec 50% d'écorces moyennes) , mélange qui permet d'arroser "normalement" sans pour autant se retrouver avec une espèce de boue au fond du pot.
En cette saison un pot contenant un Phalaenopsis en fleurs doit être sec en quelques jours, une semaine grand max après un arrosage conséquant (comme un trempage par ex). Si le substrat reste mouillé après quelques jours il faut sérieusement s'enquérir de l'état des racines.
Lorsqu'on réduit l'arrosage en hiver on procède à une réduction de la fréquence des arrosages, on ne réduit pas la quantité d'eau apportée à chaque arrosage. Arroser trop peu trop souvent mène à certains problèmes également, principalement lié au mauvais dvloppement des racines se trouvant au fond du pot et au coeur du substrat.
Je parle ici des Phal, certaines espèces demandant une période de repos hivernal peuvent demander des arrosages allégés.
Quoi qu'il en soit il n'y a pas de rythme d'arrosage complètement pré-établis, et il faut avoir maintenu une plante toute une année avant de connaitre ses besoins au fil des saisons, besoins intimement liés à la plante elle même et à ses condition de culture. Ainsi en hivers la plante ne pousse (presque) pas mais le chauffage de la pièce peut être terriblement desséchant. il faut alors trouver l'équilibre sous peine de faire pourrir sa plante ou de la voire se déshydrater de jour en jour. Cet équilibre est parfois difficile à trouver.
Les pots transparents ne sont pas indispensables mais représentent quand même un gros plus pour certaines espèces (celles dont les racines courent normalement le long des écorces en restant principalement exposées à la lumière).
Les pots à faisselle sont très bien mais parfois un peu haut et pas assez larges. Ont peut très simplement faire des trous dans un pot ordinaire avec un fer à souder ou un morceau de métal chauffé.
Il faut faire très attention à la conformation du fond du pot : certains forment une sorte de cuvette qui favorise la stagnation de l'eau. On peu s'en prémunir facilement en constituant une couche de fond avec des fragment de polystirène ou des cailloux non calcaires et non poreux (les galets sont très bien). Ils ont l'aventage de lester le pot quand la plante est lourde .