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Question sur Lysimaque nummulaire

Publié : mer. 16 juil. 2025 10:06
par BourrinOman
Bonjour.

Un ami ma donné godet contenant un rejet de Lysimaque nummulaire qu'il aurais planté dans un bassin.

Il m'a expliqué que, justement, le pot contenant la plante pouvait être immergé à moitié dans le bassin mais comme ses explications n'étaient pas très claires, je suis allé chercher les infos sur internet. Les différents sites semblent expliquer que c'est une plante non aquatique (un site semble tout de même dire qu'on peut la panter en bordure de bassin).

Ma question est la suivante : Quelle rapport à cette espèce avec les bassins ?

Re: Question sur Lysimaque nummulaire

Publié : jeu. 17 juil. 2025 18:41
par Daniel d'Aillon
Bonjour
C'est une plante qui aime la proximité de l'eau.
Il semble que nombre d'entre elles puissent supporter des immersions plus ou moins longues en dehors de leur période d'activité proprement dite.
À plus

Re: Question sur Lysimaque nummulaire

Publié : jeu. 17 juil. 2025 19:25
par Nicole79
Une chose de sûre, elle n'aime pas un sol sec, j'en ai eu et elle ne prospérait pas sauf un été humide.

Re: Question sur Lysimaque nummulaire

Publié : jeu. 17 juil. 2025 20:29
par BourrinOman
en dehors de leur période d'activité proprement dite.
Comment ça ?

Re: Question sur Lysimaque nummulaire

Publié : jeu. 17 juil. 2025 21:46
par Daniel d'Aillon
Bonjour

Jusqu'à preuve du contraire, la plupart des plantes ne sont pas actives toutes l'année.
Je vais prendre une exemple parfait.
Le caltha palustris sort de terre comme Dracula pouvait y dormir avant de parer son manteau de fleurs d'or au printemps puis il disparaît complètement au cours de l'été.

Les conditions d'hébergement pouvant être assez différentes !
Le sol peut être gorgé d'eau, l'hiver marécageux, , très humide puis sec comme du béton, l'été venu. La cigale et la fourmi 🐜.

Il y a du caltha palustris que je vois sortir de terre au printemps au fond d'un ruisseau intermittent, (en limite de propriété) sans souffrir, , puis fleurir abondamment et qui est maintenant disparu, complètement disparu, à la surface, mais il reviendra l'an prochain.
Un autre caltha palustris que je vois à côté de la maison dans un terrain très argileux, tout également fleuri abondamment au printemps mais désormais comme disparu à la surface d'une terre dure comme du béton, reviendra lui aussi fleurir le printemps prochain.
Et ailleurs encore désormais un sol couvert de geum Benoîte, et compagnie.

L'un caltha comme l'autre caltha se sont adaptés à des conditions extrêmes.
Juncus effusus est un autre exemple.

C'est botaniquement le même caltha palustris que l'on voit chez moi à 300 mètres de distance l'un de l'autre mais je ne suis pas sûr qu'ils soient directement interchangeables.

Ce qui est sûr, c'est que ni l'un ni l'autre n'apprécieraient être immergés trop longtemps au moment de la floraison ou être loger dans une terre dure comme du béton au moment de cette même floraison.
Ce sont comme de petits rhyzomes qui rentrent dans leurs coquilles avant les mauvaises conditions.

Lysimaque saura s'adapter si le calendrier ne lui joue pas des tours.. 😄 🙊 🙉 🙈


Je voulais encore faire allusion à nos problèmes de plus en plus courant dans nos potagers et dire que par exemple, cette année, il a fait trop chaud, trop tôt.

Pour prendre un exemple chez l'activité humaine, la nuit est le moment de dormir parce que le soleil qui tourne autour de la terre, ne reviendra que si le char d'Hélios n'est pas conduit par son fils, sachant que la terre est plate....

Re: Question sur Lysimaque nummulaire

Publié : jeu. 17 juil. 2025 23:48
par BourrinOman
OK, merci pour les précisions.

J'en profite pour rebondire que une autre explication que tu as donné.
Il semble que nombre d'entre elles puissent supporter des immersions plus ou moins longues
Si je veux tenter de l'immerger (pour voir si ça fonctionne), quelles sont les meilleurs conditions ?

Re: Question sur Lysimaque nummulaire

Publié : ven. 18 juil. 2025 12:57
par Daniel d'Aillon
La dormance mais il ne faut pas procéder comme cela.

On transplante en période de repos mais pas au moment le plus défavorable.