à la rescousse d'un bébé mésange charbonière, le récit
Publié : mer. 15 juin 2005 1:41
A 18 heures, je suis allée m’installer devant a télé, puis entendant les mésanges continuer à lancer des cris d’alarme, j’ai regardé dehors et j’ai vu un bb mésange charbonnière sur une pierre du jardin, sous la vigne, en train d’être nourri. J’était étonnée, c’était la première fois qu’un oisillon autre qu’un merle atterrissait dans mon jardin à ce stade (oui j’ai eu un rouge queue enfermé dans le garage mais il était apte à voler) et il ne me semblait pas pouvoir provenir du nichoir car je n’entendais des piou-pious de deuxième couvée que depuis deux semaines.
Je me suis décidé à le laisser tranquille sachant le stress que ce serait pour moi de m’en occuper (je souffre de Tocs), et il me semblait bien plumé à cette distance. Cela dit, il s’est rapproché de la fenêtre et là j’ai vu que bien que les rémiges étaient bien formées, il lui manquait des plumes, il avait des zones de peau nue et du duvet, bref j’estimais à 2, 3 voir 4 jours avant qu’il puisse voler, il ne faisait que sautiller sans jamais voleter. Jusque là, impossible de le laisser ainsi exposé, les chats allaient venir boire au bassin des oiseaux et le verraient.
Alors, je me suis préparée mentalement, et je suis allée prendre la cage à hamster (que je n’avais pas encore remontée au grenier depuis que j’avais essayé de capturer un inséparable envoyé). J’ai enlevé le millet (acheté pour la callopsitte d’une correspondante), mais j’ai laissée le dessous de pot contenant quelques graines de tournesol. J’ai mis des gants en plastique, j’ai attachée la cage dans un arbre par le biais d’un fil de fer, et je suis allée attraper le petit pour l’y mettre et j’ai refermée la porte principale, trop facile d’accès pour lui. J’ai vérifié qu’aucun de ces frères ou sœur n’était dans le jardin et j’ai attendu, il fallait que je vérifie qu’il allait être nourri.
Je connaissais le comportement des merles dans ces circonstances, mais pas celui des mésanges, je ne savais pas si elles comprendraient le principe et si elles persévéreraient ou non. Mais au bout d’une bonne demie heure, elles ont fini par trouver l’entrée du deuxième étage (étage qui est au fond de la cage ce qui isole l’oisillon de ses fientes) et par y entrer. Et surprise ! Qu’ont-elles fait ? elles sont allées piocher dans les graines de tournesol, sont ressorties pour les décortiquer et sont revenues pour les donner au petit. Alors je suis allée en remettre plus, j’ai rajouté une sorte de sac sur la moitié de la cage pour protéger de possibles pluies et une branche de feuilles de vigne pour que l’oisillon puisse s’y cacher et se protéger du froid. Le va et vient des parents et d’un jeune auxiliaire a duré jusqu’à la nuit tombée. Parfois, ils le nourrissaient à travers les barreaux, parfois ils entraient à deux dans la cage.
Le petit est en sécurité, n’a eu que peu de contact avec moi et pourra partir librement dès qu’il en aura les capacités : celle de suivre ses parents pour sortir de la cage.
J’avoue que ça m’a fait chier, car avec mes Tocs, m’occuper d’oisillon c’est très stressant et en plus je ne connaissais pas le comportement de l’espèce : allaient-t-il ou non entrer dans la cage comme les merles ? si non qu’est-ce que j’allais faire ? etc. Bref, quand je suis allée mettre la vigne, j’ai dis au petit « me regarde pas avec cet air terrorisé, j’ai plus peur de toi que tu n’as peur de moi, la preuve je vais aller me changer et me laver entièrement simplement parce que je t’ai aidé, et te marre pas c’est vraiment pas facile »
Mais j’aurais montré aux oiseaux que parfois les humains peuvent leur apporter de l’aide
Ce n’est pas la première fois que j’applique ce procédé avec des oisillons et apparemment je pense que 90% des espèces de nos régions y répondent bien. Donc si j’ai un conseil à donner : si vous trouvez un ou des oisillons, avant de vous précipiter pour les recueillir et les nourrir à la main, cachez-vous et attendez. Si au bout d’une demi-heure, vous n’avez entendu aucun cri d’oiseau ou qu’aucun n’est venu les nourrir, alors c’est à vous de prendre les choses en main. Mais si le nourrissage se fait, mais que les oisillons sont exposés, prenez-les avec des gants (pour les merles l’odeur de nos mains les gêne pas, les autres je ne sais pas) et mettez-les dans une cage en ne laissant ouvertes que les portes du haut avec des perchoirs dont un à la sortie, pour que les parents puissent inspecter la chose lol. Ainsi vous sauvegardez les petits, mais les parents peuvent continuer à s’en occuper
Wen
Je me suis décidé à le laisser tranquille sachant le stress que ce serait pour moi de m’en occuper (je souffre de Tocs), et il me semblait bien plumé à cette distance. Cela dit, il s’est rapproché de la fenêtre et là j’ai vu que bien que les rémiges étaient bien formées, il lui manquait des plumes, il avait des zones de peau nue et du duvet, bref j’estimais à 2, 3 voir 4 jours avant qu’il puisse voler, il ne faisait que sautiller sans jamais voleter. Jusque là, impossible de le laisser ainsi exposé, les chats allaient venir boire au bassin des oiseaux et le verraient.
Alors, je me suis préparée mentalement, et je suis allée prendre la cage à hamster (que je n’avais pas encore remontée au grenier depuis que j’avais essayé de capturer un inséparable envoyé). J’ai enlevé le millet (acheté pour la callopsitte d’une correspondante), mais j’ai laissée le dessous de pot contenant quelques graines de tournesol. J’ai mis des gants en plastique, j’ai attachée la cage dans un arbre par le biais d’un fil de fer, et je suis allée attraper le petit pour l’y mettre et j’ai refermée la porte principale, trop facile d’accès pour lui. J’ai vérifié qu’aucun de ces frères ou sœur n’était dans le jardin et j’ai attendu, il fallait que je vérifie qu’il allait être nourri.
Je connaissais le comportement des merles dans ces circonstances, mais pas celui des mésanges, je ne savais pas si elles comprendraient le principe et si elles persévéreraient ou non. Mais au bout d’une bonne demie heure, elles ont fini par trouver l’entrée du deuxième étage (étage qui est au fond de la cage ce qui isole l’oisillon de ses fientes) et par y entrer. Et surprise ! Qu’ont-elles fait ? elles sont allées piocher dans les graines de tournesol, sont ressorties pour les décortiquer et sont revenues pour les donner au petit. Alors je suis allée en remettre plus, j’ai rajouté une sorte de sac sur la moitié de la cage pour protéger de possibles pluies et une branche de feuilles de vigne pour que l’oisillon puisse s’y cacher et se protéger du froid. Le va et vient des parents et d’un jeune auxiliaire a duré jusqu’à la nuit tombée. Parfois, ils le nourrissaient à travers les barreaux, parfois ils entraient à deux dans la cage.
Le petit est en sécurité, n’a eu que peu de contact avec moi et pourra partir librement dès qu’il en aura les capacités : celle de suivre ses parents pour sortir de la cage.
J’avoue que ça m’a fait chier, car avec mes Tocs, m’occuper d’oisillon c’est très stressant et en plus je ne connaissais pas le comportement de l’espèce : allaient-t-il ou non entrer dans la cage comme les merles ? si non qu’est-ce que j’allais faire ? etc. Bref, quand je suis allée mettre la vigne, j’ai dis au petit « me regarde pas avec cet air terrorisé, j’ai plus peur de toi que tu n’as peur de moi, la preuve je vais aller me changer et me laver entièrement simplement parce que je t’ai aidé, et te marre pas c’est vraiment pas facile »
Mais j’aurais montré aux oiseaux que parfois les humains peuvent leur apporter de l’aide

Ce n’est pas la première fois que j’applique ce procédé avec des oisillons et apparemment je pense que 90% des espèces de nos régions y répondent bien. Donc si j’ai un conseil à donner : si vous trouvez un ou des oisillons, avant de vous précipiter pour les recueillir et les nourrir à la main, cachez-vous et attendez. Si au bout d’une demi-heure, vous n’avez entendu aucun cri d’oiseau ou qu’aucun n’est venu les nourrir, alors c’est à vous de prendre les choses en main. Mais si le nourrissage se fait, mais que les oisillons sont exposés, prenez-les avec des gants (pour les merles l’odeur de nos mains les gêne pas, les autres je ne sais pas) et mettez-les dans une cage en ne laissant ouvertes que les portes du haut avec des perchoirs dont un à la sortie, pour que les parents puissent inspecter la chose lol. Ainsi vous sauvegardez les petits, mais les parents peuvent continuer à s’en occuper
Wen