Un autre jour et ailleurs, quelqu'un se plaignait d'être infesté de Gryllotalpa gryllotalpa, la courtilière.
Il est aisé de comprendre les problèmes que cette situation engendre.
Néanmoins, il m'est venu en tête un petit air bien connu, aux paroles spontanément revisitées par mes soins.
Ce plaidoyer n'a pas rencontré un franc succès. Je précise que je n'ai nullement cherché à blesser qui que ce soit.
Dès les débuts de la culture à grande échelle, cet animal a investi les potagers alentours.
Depuis, une guerre sans merci lui est livrée au point que celui-ci se fait de plus en plus rare.
Ceci n'est pas du grand art, mais un cri du cœur pour cette nature que nous abîmons sans discontinuer.
Ci-joint, une image d'archive qui, par ce regard et pour la circonstance, donne à méditer.
Ainsi, il sauve l'aspect peu flatteur de cette étrange bestiole.
À ce jour, c'est l'unique fois de ma vie que je l'ai croisé et transporté à bonne distance du jardin.
Au village sans prétention, c'est moi qui grignote les chignons ♪♫♪
Vers lombrics et autres fourmis, c'est pour le repas de midi
Je ne fais pourtant de tort à personne, en r'tournant la terre j'aèr
e le sol
Mais les braves gens n'aiment pas que l'on grignot
e leurs pommes de terre
Non les braves gens n'aiment pas que l'on farfouill
e dans leurs parterres
Tout le mond
e me faire la guerre, depuis le temps d'l'arrière grand-père
Pas besoin d'être Jérémy pour d'viner l'sort qui m'est promis
Si je m'en tiens pas aux p'tites fourmis, attention à mes abatis
Je ne fais pourtant de tort à personne en créant l'métro dans vos p'tits sous sol
La famille des jardiniers, me cherche partout pour m'écraser
Par nature je suis omnivore et peur de moi vous auriez tort
Tout le mond
e me foule au pas et me sauver, j'y arrive pas ♪♫ ♪