pascale 56 a écrit :Félicitations,

que c'est beau.
Tu peux m'expliquer comment tu as fait pour le faire fleurir ???? J'en ai 3 que je désespère de voir en fleur

L'un des trois a plus de 25 ans, le deuxième au moins 10 ou 15 ans, le troisième est une petite bouture de l'année et on n'a jamais eu de fleur.
Re coucou,
J'ai trouvé ça sur :
http://www.france5.fr/silence -ca-pousse
Hoya
’Attention ! Etes-vous prêt pour un coup de foudre ? Oui ? Alors ouvrez vos yeux, vos oreilles, votre nez pour découvrir "la fleur de cire".
Approchez-vous des grappes de ces épaisses étoiles de velours rose pâle. Chacune semble être l’’écrin d’’une deuxième plus petite d’’aspect cireux dont la couleur est plus intense.
Regardez mieux, dans l’’intervalle de ces deux petits bijoux suintent les perles d’’un liquide transparent : c’’est le nectar que secrète ces fleurs. Le soir venu, elles dégagent un parfum puissant, lourd, sucré, légèrement terreux, qui envahit l’’espace tout autour de la plante.
Cette plante extraordinaire, c’’est l’’Hoya carnosa ! De la famille des asclépiadacées, le genre hoya compte plus de 200 espèces. La plupart sont épiphytes, c’’est-à-dire qu’’elles vivent accrochées dans les arbres. Carnosa étire ses lianes à plus de 5m. Ses feuilles sont épaisses et charnues, ce qui conduit les botanistes à les classer parmi les plantes succulentes.
Vous serez peut-être surpris d’’apprendre que cette plante est très facile à cultiver. Peu exigeante, c’’est la plante idéale des vérandas ou jardins d’’hiver, à condition que la température en hiver ne descende pas au-dessous de 10 °. Elle réclame seulement beaucoup de lumière.
Comme la plupart des plantes épiphytes, elle se nourrit autant de l’’air du temps que de ce que peuvent retenir ses racines. C’’est pourquoi, il n’’est pas utile de la rempoter chaque année. Cette plante-ci, après un séjour de plus de six ans, montre quelques signes d’’épuisement.
Jetez quelques billes d’’argile pour le drainage puis, sans plus de complication, recouvrez-les d’’un terreau spécial cactus, vendu tout prêt dans le commerce. Seule précaution à prendre, ajoutez-y quelques morceaux de charbon de bois écrasés. Ils empêcheront l’’éventuel pourrissement dont les plantes grasses sont souvent victimes.
L’’Hoya doit être tuteuré, trouvez-lui un joli support sur lequel l’’enrouler. Soyez délicats, ses lianes sont parfois cassantes. Pour les accrocher, utilisez ce petit truc : dans un papier solide, un vélin aux fibres assez longues ou un papier à dessin, découpez des fines bandes avec lesquelles vous allez maintenir la plante sur le tuteur, en les pliant en deux et en les fixant avec une agrafe.
Enfin, vous vous demandez comment vous procurer la plante que vous n’’avez pas repérée dans le commerce ? Eh bien, au hasard d’’une rencontre, un de ces heureux possesseurs, en septembre, vous confiera sans hésiter l’’extrémité d’’une liane que vous laisserez tremper dans l’’eau à la lumière. Au printemps, des racines seront apparues. Vous pourrez la planter en pot et dans deux ans la plante commencera à fleurir.
Enfin, ne coupez jamais ces fleurs, elles apparaissent chaque année sur le même pétiole.
Ne cherchez pas l’’hoya, c’’est elle qui vous trouvera ! Les coups de foudre sont parfois rafraîchis par l’’attente !’
Pas mal non ?