Colloque de l'INRA Sécheresse et agriculture
Publié : ven. 20 oct. 2006 0:16
Amis du soir bonsoir,
J'étais convié aujourd'hui au colloque de l'INRA "Réduire la vulnérabilité de l'agriculture à un risque accru de manque d'eau".(en réponse à un contrat passé avec le Ministère de l'agriculture).
C'est un sujet qui nous concerne aussi, nous autres jardiniers.
Avez-vous été confrontés au manque d'eau, voire aux interdictions d'arroser ? Comment y répondez-vous ?
Il y a dans la synthèse faite par l'INRA des publications existantes au plan mondial des choses qui nous intéressent. Je vous en reparlerai dès que j'aurai digéré la synthèse de 70 pages qui m'a été remise des 700 pages que contiennent le rapport.
Pour ce soir, premières impressions....
1/ Le "cadrage" scientifique de l'étude sur le quantitatif (entrées d'eau, restitution par la végétation,conséquences sur la végétation agricole seule) permet au ministère et à l'INRA de ne pas fâcher (à six mois des élections) les agriculteurs.
Ceux-ci étaient d'ailleurs largement ...hégémoniques dans la première table ronde de l'après-midi et ont donc pu rebondir avec délice sur la constation faite par l'INRA que le maïs (et les cultures laissant les terres nues en été) consomme moins d'eau que les prairie d'élévage et souffre donc moins de la sécheresse.
2/ Bon mais ceci c'est sans se soucier du problème de la qualité de l'eau restituée, du devenir du sol laissé nu (problème du Magreb et de l'Espagne qui ont des réserves d'eau inutilisables parce que salinisée ou minéralisée), etc...
3/ Une table ronde reportée en fin de colloque donnait enfin la parole à un débat un peu plus élargi au delà du seul monde des agriculteurs et moins verouillé: UFC Que choisir, et autres trublions.
Là la culture du maïs irrigué en a pris pour son grade (mais le débat s'est un peu trop polarisé la-dessus à mon avis). Un chiffre cité m'effaye (il n'a été démenti par personne): plus de 80% des ressources en eau du bassin de l'Adour consacrés à l'irrigation du maïs.
La Confédératin paysanne était présente dans la salle. Eux aussi ils sont pour l'irrigation ("de précaution").
Reste qu'il y a sans doute des éléments à tirer du rapport: par exemple les semis d'espèces précoces afin de dépasser le seuil critique pour les plantes avant l'arrivée de la sécheresse estivale...
J'y reviendrai.
J'étais convié aujourd'hui au colloque de l'INRA "Réduire la vulnérabilité de l'agriculture à un risque accru de manque d'eau".(en réponse à un contrat passé avec le Ministère de l'agriculture).
C'est un sujet qui nous concerne aussi, nous autres jardiniers.
Avez-vous été confrontés au manque d'eau, voire aux interdictions d'arroser ? Comment y répondez-vous ?
Il y a dans la synthèse faite par l'INRA des publications existantes au plan mondial des choses qui nous intéressent. Je vous en reparlerai dès que j'aurai digéré la synthèse de 70 pages qui m'a été remise des 700 pages que contiennent le rapport.
Pour ce soir, premières impressions....
1/ Le "cadrage" scientifique de l'étude sur le quantitatif (entrées d'eau, restitution par la végétation,conséquences sur la végétation agricole seule) permet au ministère et à l'INRA de ne pas fâcher (à six mois des élections) les agriculteurs.
Ceux-ci étaient d'ailleurs largement ...hégémoniques dans la première table ronde de l'après-midi et ont donc pu rebondir avec délice sur la constation faite par l'INRA que le maïs (et les cultures laissant les terres nues en été) consomme moins d'eau que les prairie d'élévage et souffre donc moins de la sécheresse.
2/ Bon mais ceci c'est sans se soucier du problème de la qualité de l'eau restituée, du devenir du sol laissé nu (problème du Magreb et de l'Espagne qui ont des réserves d'eau inutilisables parce que salinisée ou minéralisée), etc...
3/ Une table ronde reportée en fin de colloque donnait enfin la parole à un débat un peu plus élargi au delà du seul monde des agriculteurs et moins verouillé: UFC Que choisir, et autres trublions.
Là la culture du maïs irrigué en a pris pour son grade (mais le débat s'est un peu trop polarisé la-dessus à mon avis). Un chiffre cité m'effaye (il n'a été démenti par personne): plus de 80% des ressources en eau du bassin de l'Adour consacrés à l'irrigation du maïs.
La Confédératin paysanne était présente dans la salle. Eux aussi ils sont pour l'irrigation ("de précaution").
Reste qu'il y a sans doute des éléments à tirer du rapport: par exemple les semis d'espèces précoces afin de dépasser le seuil critique pour les plantes avant l'arrivée de la sécheresse estivale...
J'y reviendrai.