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Thuyas malades
Publié : mer. 31 mars 2004 20:26
par Cousin Hub
Bonjour,
Je suis un jardinier tout neuf. Je sais à peine tondre ma pelouse...

Depuis l'automne dernier toute une haie de thuyas exposés au sud sont devenu brun. J'habite dans les Landes et je pense que la canicule y a bien contribuée. Existe-t'il un remède à par l'arrachage et la plantation de nouvelles essences??

Re: Thuyas malades
Publié : mer. 31 mars 2004 21:37
par Sylvain
Cousin Hub a écrit :Je suis un jardinier tout neuf.
Chouette.
Je sais à peine tondre ma pelouse...
Ca c'est plutôt bon signe.
Depuis l'automne dernier toute une haie de thuyas exposés au sud sont devenu brun.
C'est normal.
J'habite dans les Landes et je pense que la canicule y a bien contribuée.
Pas qu'elle, le bupreste aussi.
Existe-t'il un remède
Non.
à par l'arrachage et la plantation de nouvelles essences??
Oui, de préférence adaptées à la région.
Publié : mer. 31 mars 2004 22:22
par RHODOS
Poisson d'Avril
Rhodos
Publié : jeu. 01 avr. 2004 9:01
par Captain Igloo
Pourquoi changer d'attitude? Perseverare diabolicum est...
Navrant, en effet, dommage....

Publié : jeu. 01 avr. 2004 11:36
par Sylvain
Bon, reprenons depuis le début : les thuyas en monoculture intensive - d'aucuns appellent ça des "haies" - sont décimés par un ravageur qu'on appelle le bupreste (Coroebus florentinus) dans le sud et bientôt dans le nord de la France. Il n'y a pas de traitement à part des cochonneries chimiques qui de toute façon sont sans garantie à long terme, les arbres finissent par mourir tôt ou tard.
Alors quoi, conseiller des chimiqueries pour retarder un peu l'inéluctable ? Le bon-sens commanderait plutôt de suggérer une alternative valable.
Je ne vois pas comment cette réponse est "navrante" ni en quoi elle mérite des comparaisons que je n'oserais même pas répéter et dont le rapport (et la démesure) m'échappent complètement.
Publié : jeu. 01 avr. 2004 13:24
par Captain Igloo
Voilà enfin une réponse dans laquelle ne perce aucune ironie ni condescendance.
merci.
Publié : sam. 03 avr. 2004 1:37
par trinidad
en tout cas, je suis d'accord pour tout arracher et replanter avec des essences plus...locales.
Pour info le thuya dans son pays d'origine mesure une cinquantaine de mètres, alors imagine la torture qu'il subit en étant taillé à 2 mètres...C'est normal qu'il soit sensible aux maladies et aux variations climatiques. Seulement les pépiniéristes ne le précisent pas souvent quand on l'achète. Et il est vrai qu'à une époque, c'était un des seuls "arbustes" (!) de haie qu'on pouvait trouver à un prix abordable sur le marché...voilà pourquoi de nombreuses personnes se retrouvent dans ton cas, avec une haie completement déssechée de pauvres thuyas.
mais si tu replantes ta haie, choisis de préférence des végétaux habitués au sol et au climat des Landes : non seulement ils seront mieux intégrés dans le paysage, ils auront plus de chance d'être en pleine forme, et donc plus jolis, et en plus tu auras moins d'entretien car tu ne seras pas obligé de les tailler aussi souvent..
Publié : dim. 04 avr. 2004 16:53
par Captain Igloo
Non, Trinidad, le thuya ne monte pas à cinquante mètres! Celà dépend des variétés! C'est comme si tu disais que les rosiers sont tous grimpants... Certains le sont et d'autres pas...
Moi aussi je préfère des haies mixtes ou libres, mais ne disons pas n'importe quoi, svp... Les thuyas ou cyprès qui forment nos haies sont des variétés modestes qui qui supportent très bien l'utilisation en haie.
Publié : dim. 04 avr. 2004 18:43
par trinidad
bon d'accord, j'ai généralisé à tord en disant que les thuyas peuvent faire 50 m de haut si on les laisse libres. Tu as raison, il existe des variétés naines et d'autres qui ne dépasseront pas 20 m. Mais le thuya plicata, est utilisé couramment en haie et LUI peut très facilement dépasser les 30 mètres sans taille. Ca n'engage que moi mais je ne pense pas que, même s'il a l'air de très bien supporter la taille, il soit aussi résistant...on ne peut pas forcer la nature.
Publié : lun. 05 avr. 2004 16:03
par Cousin Hub
Merci à tous me reste plus qu'à me documenter sur les espèces locales en persistants.
