Page 1 sur 1

Compatibilité porte-greffes

Publié : mer. 10 janv. 2007 1:04
par AcidOracle
Bonjour,

voici une petite citation de Wikipédia :

"On lit souvent qu'on ne peut greffer ensemble que des variétés appartenant au même genre voire à la même espèce botanique. Cela est en fait très variable. Certaines variétés ne se greffent pas du tout, d'autres uniquement sur des plants de même espèce, d'autres n'acceptent que des plants du même genre et d'autres encore acceptent d'être greffés sur des plants d'autres genres voire même d'autres familles botaniques. Ainsi, l'auteur romain Palladius Rutilius (IVe siècle) nous apprend dans son livre, "L'économie rurale", que dés l'Antiquité, les Romains utilisaient des portes-greffes atypiques : par exemple, du pommier ou du châtaignier greffés sur du saule, du cerisier sur du peuplier ou du citronnier sur du poirier ! Toutefois, dans ces cas là, le gout des fruits obtenus peut varier de façon significative."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Greffe_(botanique)

Est-ce que quelqu'un a déjà expérimenté des portes-greffes atypiques ? Je demande ça par curiosité, je ne compte pas greffer un citronnier sur un poirier :o

Acid

Publié : mer. 10 janv. 2007 14:28
par Lionnel
Salut

Les romains avaient aussi essayé l'olivier sur le frêne, ou l'inverse (même famille botanique).

Lionnel

Re: Compatibilité porte-greffes

Publié : mar. 01 févr. 2011 7:58
par deus
le bouquin de palladius est super intéressant en terme d'arboriculture ( disponible gratuitement et libre de droit sur le site de la BNF : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2 ... ius.langFR ) personnellement je l'ai en livre de chevet, par contre le passage qui nous intéresse ici ( en toute fin sous la forme d'un poème n'est pas rédigé de manière très claire sur qui porte qui en terme de greffe, mais il donne pas mal de piste a explorer. Pour ma part j'ai tenté Pommier (malus) et Cerisier (prunus) sur saule (salix)
Je connais quelqu'un qui a fait du Châtaignier (castanea) sur du chêne pédonculé (quercus pedunculata ), je pense tenter le poire (pyrus) sur aubépine (crataegus) quand j'aurai plus de place, histoire d'avoir des haie qui ne nourissent pas que les oiseaux.